B/ Mise en œuvre contrastée de la nouvelle évangélisation

Dix ans après l'abandon des mandats épiscopaux lors de l'assemblée plénière de 1975 et cinq ans après l'adoption des nouvelles perspectives missionnaires, les évêques tentent de réintégrer les mouvements dans le maillage ecclésial. Paradoxe de l'épiscopat français, tandis que chacun de ses membres déserte les instances nationales pour son diocèse, la commission épiscopale enfance-jeunesse prend l'initiative d'un rassemblement national des mouvements d'action catholique ⁶¹⁹ et de jeunes ⁶²⁰ .

Une première réunion a lieu les 19 et 20 décembre 1985. Ces mouvements ne s'étaient plus réunis depuis 1957. Rattachés à la conférence des évêques de France ces derniers organisent un colloque, à Chevilly-Larue, le 22 janvier 1986, intitulé ”difficultés et chances pour l'évangélisation des jeunes aujourd'hui” ⁶²¹ . Sont également invités à ce colloque des représentants des organismes et aumôneries au service des jeunes : Secours catholique (service jeune), société Saint-Vincent de Paul (commission jeunesse), SCEJI (service catholique de l'enfance et de la jeunesse inadaptées), Mission étudiante, vicariat aux armées, aumônerie de l'enseignement public, secrétariat général de l'enseignement catholique (commission pastorale), commission adolescence du comité national de l'enseignement religieux, service national des vocations, service missionnaire des jeunes.