Mgr Matagrin se retire à petits pas : fin d’un modèle

Depuis sa démission de la vice-présidence de la conférence épiscopale en 1978, le père Matagrin semble avoir perdu de son influence sur les travaux de l’épiscopat. Avec lui, c’est autant un style épiscopal qu’une culture qui s’éclipse. Ce lyonnais, ancien élève de l'externat Saint-Joseph décide d'intégrer le séminaire de Francheville tandis qu'il prépare le concours d'entrée à l'école Polytechnique. Licencié en théologie aux facultés catholiques de Lyon puis ordonné prêtre le 17 mars 1945, il devient professeur à l'institution des Chartreux avant d’en prendre la direction. Vicaire de la paroisse Saint-Augustin à la Croix-Rousse puis aumônier d'action sociale et à ce titre aumônier conseil de la Chronique sociale, le père Matagrin succède à Mgr Vial dans sa charge auprès de l'action catholique. Il multiplie alors publications, articles et conférences durant les années 1960 1075 .

A la veille du concile, le père Matagrin parfait sa culture intellectuelle et pastorale dans le sillage du chanoine Boulard. Menant à son terme pour le Rhône l'enquête sociographique initiée par le père Michel Vial en 1958, il accompagne la conversion d'une pastorale défensive et conservatrice en une pastorale de présence au monde par l'action. Le concile ouvert, Rome sollicite le chanoine Boulard pour la rédaction de Lumen gentium 1076 . Cette constitution doctrinale qui consacre l'Église comme mystère, devient l'ultime référence pour l'évêque de Grenoble. La distinction des ministères du prêtre et de l'évêque régénère la dimension missionnaire de l'Église, elle-même ”peuple de Dieu”. La réconciliation de la Tradition et de l'Ecriture qu'opère le document conciliaire Dei Verbum, n'en est pas moins décisive pour Mgr Matagrin même si la réintroduction du magistère comme source de la Révélation le laisse sceptique 1077 . Sur ce point, il semble même rallier Karl Barth y voyant ”l'infarctus du concile” 1078 .

Nommé évêque dès la fin du concile, Mgr Matagrin prête une attention particulière à l'évolution institutionnelle de l'Église dans le processus de réception. Membre de la majorité conciliaire, il s'intéresse aux mécanismes qui consacrent une parole ecclésiale d'autorité. Son approche pastorale et missionnaire du ministère épiscopal l'amène à privilégier une construction du magistère selon la méthode du ”voir, juger, agir” de l'action catholique : accueil des personnes dans leurs situations particulières, rappel des exigences éthiques et évangéliques, interpellation de la conscience. C'est ainsi qu'il accueille avec circonspection l'encyclique Humanae vitae (1968) s'inquiétant de voir le Pape préférer une parole dogmatique et personnelle à une parole pastorale et collégiale. Il est alors évêque auxiliaire de Lyon auprès de Mgrs Villot puis Renard depuis 1965-1969.

Transféré à la tête du diocèse de Grenoble en 1969, le père Matagrin connaît sa première désillusion lors du synode de 1971. Le cardinal Wojtyla y obtient la substitution du ”sacerdoce ministériel” à la formule conciliaire de ”ministère sacerdotal”. Les lectures de l’événement conciliaire que proposent l'archevêque de Cracovie et son homologue grenoblois apparaissent sensiblement divergentes. Et Mgr Matagrin de ne pas manquer une occasion de regretter le recul de la synodalité au profit de la primauté sous le pontificat de Jean-Paul II 1079 .

Membre éminent du groupe Boulard, l'évêque de Grenoble incarne finalement une tendance de la majorité conciliaire forgée à l'action catholique et porteuse d'une vision optimiste de l'homme. Ainsi, refuse-t-il de faire d'Auschwitz le point nodal du XXe siècle pour mieux dégager une trame totalitaire qui court du génocide arménien, en passant par la grande guerre jusqu'à la déflagration nucléaire de Hiroshima 1080 . La lecture des travaux d'Hannah Arendt achève de le convaincre qu'il n'est plus permis à l'Église de faire l'impasse sur l'analyse socio-politique. Affronté au marxisme, Mgr Matagrin s'applique à distinguer le caractère nocif de la théorie de la générosité trompée des acteurs.

Même l'excroissance soixante-huitarde du ”tout politique” n'entame en rien l'analyse que livre Mgr Matagrin de l'état de l'Église dans le monde. La quête de sens chez l'homme sécularisé et le surinvestissement politique confortent l'évêque de Grenoble dans la nécessité d'investir ce champ pour y instiller une présence missionnaire. Médiateur dans la crise de la JEC (1965), Mgr Matagrin assiste en acteur privilégié au déchirement de l'Église postconciliaire au temps du structuralisme triomphant. A Grenoble il est alors confronté au mouvement contestataire des groupes Echanges et dialogue. Certes, il ne fait aucun doute pour lui que le concile recèle des germes de crise, mais le malaise postconciliaire s'inscrit dans un contexte de mutation culturelle dépassant largement Vatican II. La trame cléricale ne peut ignorer la dynamique révélée puis entretenue autour de l'événement catalyseur que constitue Mai 1968. C'est d'ailleurs à revers de la vague structuraliste que l'évêque de Grenoble appelle l'Église à prendre position ”au seuil du sens” ainsi que le suggère un Paul Ricoeur dont la démarche phénoménologique étoffe les intuitions de Gaudium et Spes 1081 .Parmi les insuffisances du concile, Mgr Matagrin stigmatise la faiblesse du chapitre conciliaire sur la vie politique 1082 . Il s'emploie alors à convaincre la conférence des évêques de France de participer à développer l'enseignement social de l'Église. Les premiers jalons de sa réflexion sont posés dès l'assemblée plénière de 1970. A la veille du carême 1971, l'évêque de Grenoble exhorte ses diocésains à ”sortir de l'inconscience politique ou du conservatisme social qui laisse se prolonger un ordre établi masquant un désordre profond” 1083 . L'impératif ecclésial est alors à l'éveil des catholiques en vue d’une ” action pour transformer les structures” 1084 . Certes, ”le concept théologique de peuple de Dieu doit être interprété en fonction de la Révélation et non pas en fonction des théories modernes de la démocratie” avance-t-il. Il n'en demeure pas moins que l'option conciliaire d'un dialogue avec le monde ne saurait faire l'économie d'une compréhension des mutations sociales et politiques nées au creux de l'événement 1968.

En 1972, l'assemblée de Lourdes adopte le texte Pour une pratique chrétienne de la politique 1085 . Ce document devient alors la pierre d'angle de toute réflexion épiscopale ouverte aux influences des sciences sociales, économique et politique, dans le droit fil des rapports sur la question ”foi et politique” de Lourdes 1970 1086 . La Lettre au cardinal Roy de Paul VI constitue la pièce magistérielle fondatrice pour l'appréhension à nouveaux frais de la doctrine de l'Église. Rédigé le 14 mai 1971, à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de l'encyclique Rerum novarum, le texte de Paul VI intègre à la doctrine sociale de l'Église l'enseignement du concile relatif au devoir de l'Église de ”scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l'Evangile” (GS, n. 4). L'enthousiasme de Mgr Matagrin est à son comble lorsque la lettre consacre l'ecclésiologie de la collégialité concédant ”la difficulté pour le Pape de prononcer une parole unique et de proposer une solution universelle” 1087 .

Dès lors, les églises locales ne peuvent plus esquiver leur mission d'enseignement pour l'appréhension des structures et idéologies politiques qui interagissent sur leurs territoires. Or, le paradigme socio-politique tend à s'estomper depuis Puebla en 1979 et l'exhumation de la doctrine sociale qu'entreprend alors Jean-Paul II. Au lendemain de l'événement, Mgr Matagrin s'ingénie à inscrire le discours papal dans la veine postconciliaire de Populorum progressio (1967) et la Lettre au cardinal Roy tout en concédant par ailleurs, à demi-mot, les probables raidissements de la doctrine vaticane en matière d'enseignement social 1088 .

Pour l'évêque de Grenoble, le cadre doctrinal défini par Paul VI prend un caractère indépassable en dessous duquel, toute parole d'autorité est sujette à caution. ”Il n'est pas question de revenir à une doctrine sociale qui serait une évasion ”spiritualiste” vers l'au-delà ni de revenir à une forme de chrétienté” 1089 . C'est ainsi que l'évêque de Grenoble s'applique à faire mémoire du pontificat précédant celui de l'archevêque de Cracovie. ”Le cardinal Wojtyla a entendu, comme moi, le jour de la clôture du concile, Paul VI affirmer que l'Église du Concile ne s'est pas contentée de réfléchir sur sa propre nature et sur les rapports qui ”ouvrent à Dieu : elle s'est aussi beaucoup occupée de l'homme, tel qu'il se présente à notre époque”” 1090 . Reste qu'au lendemain de Puebla, la topique christologique du discours papal tient davantage d'une phénoménologie spirituelle et mystique que du modèle de l'incarnation.

”Jean-Paul II, sans doute du fait d'une différence de formation théologique, d'une structure mentale personnelle et, plus encore, d'une situation historique, a réintroduit une problématique où l'on part de la christologie pour arriver à l'anthropologie. Le concile avait choisi la démarche inverse”, relève Mgr Matagrin pour qui la référence en matière d'évangélisation demeure l'exhortation apostolique du 8 décembre 1975 Evangelii nuntiandi 1091 . La vocation de l'Église consiste à travailler le monde jusque dans ses valeurs, ses mentalités, ses comportements et ses institutions par la manifestation de signes plus que par une démarche doctrinale. En cela, l'évêque de Grenoble représente la génération conciliaire. A l'annonce de la convocation d'un synode anniversaire en 1985, Mgr Vilnet rappelle qu'Evangelii nuntiandi demeure ”une charte pour l'Église” 1092 :

‘Je verrais assez que, en vue du prochain synode, nous fassions à la lumière d'Evangelii nuntiandi une sorte d'examen de notre comportement pastoral et de révision de vie missionnaire sur la façon dont nos Églises particulières, au sein de l'Église universelle, sont fidèles à la volonté du Christ.’

Le dialogue entre l'Église et le monde ainsi qu'il est appréhendé par l'évêque de Grenoble s'enracine dans une anthropologie optimiste de l'homme, selon le mot de Paul VI à l'achèvement des travaux conciliaires, le 7 décembre 1965 : ”Une sympathie sans borne a envahi le concile pour l'homme contemporain”. Ce postulat méthodologique de la pensée fait de Mgr Matagrin un évêque éminemment conciliaire dans ce qu'il nourrit d'espoirs en l'aggiornamento quant à sa capacité à réintégrer l'Église au monde. Son anthropologie en chaîne (sic) consacre ”l'être social en relation” par l'intermédiaire de liens tissés de proche en proche et par l'intermédiaire de cercles de socialisation concentriques : la dimension personnelle de l'homme lui offrant d'exercer les potentialités de son intelligence, de sa conscience, de sa liberté personnelle ; la dimension communautaire l'inscrit dans les aires familiales et nationales ; l'homme en relation avec l'univers prend les contours de l'homo economicus tandis que l'ultime chaînon consacre la dimension religieuse de l'homme. Le message chrétien intervient alors pour opérer l'œuvre de discernement dans la vie de chaque homme 1093 .

Cette anthropologie d'inspiration personnaliste préserve selon Mgr Matagrin, le discours social de l'Église de l'écueil idéologique d'une part et du moralisme biblique d'autre part 1094 . Intervenant au forum des communautés chrétiennes réuni à Lyon pour la Pentecôte 1984, l'évêque de Grenoble doit cependant constater l'échec de l'entreprise conciliaire en matière anthropologique face à ce qu'il désigne comme les ”idéologies de la mort de l'homme”. La publication de l'instruction Donum vitae intervient comme le symptôme de cet échec d'une anthropologie optimiste. Et Mgr Matagrin d'ironiser alors, ”j'ai vu utiliser pour la première fois une catégorie que je ne connaissais pas. Il est dit que l'insémination artificielle par mari donneur est de moindre négativité du point de vue moral. Moi, je ne sais pas ce que c'est qu'une moindre négativité. Ne peut-on pas traduire alors qu'il y a une certaine positivité ?” 1095 . Ici se retrouve la césure entre la vision tragique de l'homme développée par Jean-Paul II et l'optimisme d'une approche distinguant la naïveté des individus du vice des institutions totalitaires.

Outre la concurrence du charisme du nouveau résident du Vatican, l'influence de Mgr Matagrin au sein de l'épiscopat tend à s'éroder de manière subreptice tout au long de la décennie 1970. A cet égard, l'analyse critique du marxisme que livre l'évêque dans son bulletin diocésain du 4 janvier 1976 semble décisive dans la déprise de la problématique socio-politique au sein de l'épiscopat. Mgr Matagrin livre alors un commentaire du message du Pape à l'occasion de Noël 1975. ”Monseigneur Matagrin a exprimé d'une manière ferme et claire les dangers du marxisme athée ; il a rappelé quels étaient la doctrine et l'enseignement de l'Église. Il ne s'attaquait pas du tout aux personnes, mais à la doctrine marxiste athée”, précise a posteriori Mgr Marty 1096 .

Acculé à prendre une position claire sur le sujet, le conseil permanent publie une déclaration le 6 juillet 1977, Le marxisme, l'homme et la foi chrétienne, datée du 30 juin 1097 . Cette déclaration signée de Mgr Derouet, président de la commission sociale est le fruit d'un travail coordonné en amont par l'évêque de Grenoble. Le même jour, la commission du monde ouvrier publie une note avec pour objectif de nuancer la déclaration du conseil permanent. Ainsi, Mgr Maziers confirme-t-il son jugement quant au caractère inopportun des prises de positions de son homologue de Grenoble. Daté du 4 juillet 1977, Foi et marxisme en monde ouvrier insiste sur le fait que le document émanant du conseil permanent n'engage pas politiquement l'Église 1098 .

La réforme des statuts de la conférence des évêques de France en 1974 interdisant le cumul des mandats de membre du conseil permanent et de président de commission, Mgr Matagrin abandonne alors la commission sociale. Élu vice-président de la conférence épiscopale (1975), il doit cependant se retirer rapidement pour des raisons médicales et renoncer à un second mandat. Outre une fatigue physique, il apparaît que l'évolution de l'Église sous Jean-Paul II affecte particulièrement l’évêque de Grenoble. C'est au poste moins exposé du Comité pour les relations avec le judaïsme que Mgr Matagrin retrouve une responsabilité nationale en 1984 1099 .

A l'occasion du XXe anniversaire du concile, Mgr Matagrin suggère à Mgr Vilnet d'engager un travail de réévaluation et d'approfondissement du texte de 1972. Mais le président de la conférence des évêques de France refuse de mobiliser le conseil permanent, la commission sociale et a fortiori l'assemblée de Lourdes sur le sujet. L'évêque de Grenoble doit se contenter de réflexions épiscopales éparses sur le sujet à partir de janvier 1985. C'est finalement en 1987 qu'il publie une synthèse de plus d'une centaine de points de vue de responsables politiques, de décideurs économiques et de chercheurs 1100 . ”L'intérêt pour des questions comme le passage d'une référence évangélique à une référence éthique fondée sur une anthropologie ne me semblait plus porté par une majorité suffisante d'évêques” 1101 .

Notes
1075.

Gabriel Matagrin & père Barrau, Agir en vérité, Paris, éditions ouvrières, 1960, 127 pages ; Gabriel Matagrin, Gerlaud & Haubtmann, Construire l'homme…, Paris, éditions ouvrières, 1961, 108 pages

1076.

Le père de la pastorale d'ensemble française agrège autour les jeunes français participants à l’aggiornamento. Le père Matagrin rencontre ses futurs collègues Maziers, Riobé, Sauvage, Etchegaray et Vilnet dans le cadre du ”groupe Boulard”.

1077.

”La sainte Tradition, la sainte Écriture et le magistère de l'Église, selon le très sage dessein de Dieu, sont tellement reliés et solidaires entre eux qu'aucune de ces réalités ne subsiste sans les autres, et que toutes ensemble, chacune à sa manière, sous l'action du seul Esprit saint, elle contribuent efficacement au salut des âmes”. Dei Verbum, n°10. Vatican II, l'intégrale, Paris, Bayard, 2002, 1177 pages

1078.

Mgr Matagrin, Le chêne et la futaie, op. cit., page 144

1079.

”Je constate et je ne suis pas le seul, que cela a relativisé le ministère des évêques et celui des conférences épiscopales”, relève l'évêque de Grenoble pour qui ”la stratégie” de Jean-Paul II n'est pas sans risque pour l'unité de l'Église ”J'ai peur que l'excès de centralisation se traduise un jour par des tentations de fractionnement. Plus on centralise, plus les éléments qu'on veut centraliser cherchent à prendre leur indépendance”. Mgr Matagrin, Le chêne et la futaie, op. cit., pp. 408-409

1080.

Mgr Matagrin évoque l'ouvrage de Kostan Zarian, Le bateau sur la montagne

1081.

Mgr Matagrin croise la pensée du philosophe dans un méandre de lectures aussi assidues qu'éclectiques du monde des revues. Une fidélité toute particulière à la revue Esprit marque sa réflexion. La réhabilitation de la philosophie entreprise par la revue Le Débat accompagne le cheminement intellectuel de l'évêque de Grenoble tout au long de la décennie 1980. Notamment, Paul Ricoeur, ”Prévision et choix”, Esprit, février 1966 ; Paul Ricoeur, ”Sciences humaines et conditionnement de la foi”, Dieu aujourd'hui

1082.

Mgr Matagrin, ”Les questions posées aujourd'hui dans l'Église”, DC, 1565, 21 juin 1970, pp. 577-585

1083.

DC, 1971, n°1582, pp. 295-296. Et la Documentation Catholique de titrer ”Développement et politique”…

1084.

Ibid

1085.

DC, 1970, n°1574, p. 1025

1086.

Mgr Matagrin, Politique, Église et foi, Paris, Le Centurion, 1972, 204 pages

1087.

DC, 1979, n°1760, p. 281. Mgr Matagrin salue l'inflexion doctrinale du Pape par rapport à Humanae vitae. Celle-ci date certainement du discours aux Équipes Notre-Dame le 4 mai 1970. Mgr Matagrin, ”Paul VI et Humanae vitae”, DC, 1978, p. 752

1088.

Au lendemain de l'intervention de Jean-Paul II à Puebla, Georges Montaron proteste dans Témoignage Chrétien : ”En quoi l'Église est-elle qualifiée pour édifier un système social et économique qui serait une troisième voie entre le capitalisme et le marxisme ? En quoi le Pape, les évêques ont-ils une compétence sociale et économique particulière ? Comment peut-on élaborer une doctrine sociale valable pour l'univers entier ?”Georges Montaron, Témoignage chrétien, 5 février 1979. Pour Mgr Matagrin, c'est précisément à ces interrogations que l'épiscopat doit apporter des réponses dans une approche pastorale.

1089.

Ibid

1090.

Ibid, p. 282

1091.

Ibid., page 210

1092.

Henri Tincq & Dominique Quinio, ”L'Église avance au grand large”, La Croix, 29 janvier 1985

1093.

Entretien avec l'auteur

1094.

Mgr Matagrin, Le chêne et la futaie,, page 209

1095.

Ibid, pp. 246-247

1096.

Cardinal Marty & Jean Bourdarias, Chronique vécue de l'Église de France, Paris, Le Centurion, 1980, page 289

1097.

DC, 1977, pp. 684-690

1098.

Ibid, pp. 690-696

1099.

Il est notamment chargé de travailler au règlement du problème posé par le carmel d'Auschwitz avec les pères Dupuy et Dujardin. Son voyage à Auschwitz du 1er mai 1986 passé inaperçu face au rayonnement des pères Lustiger et Decourtray, confirme l'effacement progressif de l'évêque de Grenoble au cours des années 1980. Reste que le secrétariat national de l'épiscopat continue de se faire l'écho d'un grand nombre de ses interventions jusqu'à la veille de sa démission en 1989.

1100.

Mgr Matagrin & Joseph Galléand, ”Matériaux pour une parole d'Église en éthique politique”, Le Supplément de la vie spirituelle, n°162, Paris, Cerf, septembre 1987

1101.

Mgr Matagrin, Le chêne et la futaie, op. cit., page 376