1.1.1. Nature des données

Ce ne sont pas les passagers qui sont suivis mais les numéros de vol associés à leur nombre de passagers. Les données de trafic aéroport à aéroport sont donc des nombres de passagers par ligne mais en aucun cas des matrices origine-destination. Un passager à l'international qui subit un préacheminement sur une ligne intérieure à la France métropolitaine voit son préacheminement comptabilisé à l'intérieur du trafic intérieur métropole. De même un passager effectuant un déplacement à l'intérieur de la France métropolitaine avec une correspondance est comptabilisé 2 fois : un passager effectuant Nantes-Montpellier avec une correspondance à Clermont-Ferrand est comptabilisé une première fois sur Nantes-Clermont-Ferrand et une deuxième fois sur Clermont-Ferrand-Montpellier.

Par rapport à une matrice origine-destination la matrice de trafic aéroport à aéroport surestime le trafic au départ ou à l'arrivée des hubs (Paris bien sûr, mais aussi des hubs secondaires comme Clermont-Ferrand ou Lyon) : le trafic en lien avec Paris comprend, outre le trafic réellement en origine ou en destination à Paris, des préacheminements à l'international et du trafic province – province en simple transit à Paris ; de même le trafic en lien avec Clermont-Ferrand est gonflé par le trafic des transversales en simple transit à Clermont. A l'inverse les volumes de déplacements sont sous-estimés sur les transversales autres que les rayons de hubs.

Au niveau du volume total de passagers intérieur métropole nous avons donc un problème de double compte des voyageurs métropole-métropole en correspondance (notre passager Nantes – Montpellier en correspondance à Clermont-Ferrand compte pour 2 passagers puisqu'il utilise 2 vols) : ce problème de double comptabilité existe au niveau du nombre de passagers mais pas au niveau du nombre de PKT.