3. Modélisation du trafic ferroviaire par un modèle de demande directe

Le mode ferroviaire est un mode plus compliqué à modéliser que la route ou l'air. On ne peut négliger a priori, ni les interactions entre le fer et la route, ni les interactions entre le fer et l’air. Il apparaît dès lors nécessaire d’introduire à la fois les variables d’offre ferroviaire, aérienne et routière dans le modèle, en plus de la conjoncture économique. Compte tenu du nombre limité de points d'observations, l’introduction de l’ensemble de ces variables explicatives risque de conduire à un problème de mesurabilité. Par ailleurs, comme le fer subit à la fois la concurrence de la route et de l'air, son évolution subit des variations plus heurtées, ce qui rend l'utilisation d’un modèle de demande directe plus délicate. Nous présentons les formulations testées (3.1.) puis les résultats (3.2.).