Modèle d’activation vérification

Ce modèle (figure 9) reposant sur les travaux de Becker (1976, 1979, 1985) fut étendu par Paap et collègues (Paap, Newsome, McDonald & Schvaneveldt, RW,1982 ; Paap, McDonald, Schvaneveldt & Noel, 1987). Il s’agit d’un modèle reprenant l’idée d’activation de Morton et de McClelland & Rumelhart associée à la recherche sérielle de Forster.

Le processus d’accès au lexique est procédé en trois étapes distincte : (1) en premier lieu les stimuli visuels vont être encodés, c'est-à-dire qu’ils vont activer un ensemble de représentations lexicales, comprenant l’unité lexicale pertinente ainsi que les différentes représentations associées orthographiquement. Le jeu de candidats ainsi sélectionnés va passer à la seconde étape (2) appelée vérification. Cette dernière consiste en une analyse sérielle de toutes les représentations activées précédemment et classées par ordre de fréquence (les mots les plus fréquents sont situés en haut de la liste, d’où une extraction plus rapide pour ce type d’items que pour les mots présentant une faible fréquence d’occurrence). En dernier lieu (3), prend place le processus de décision.

La théorie de vérification d’hypothèses soutient l’idée que les représentations lexicales sont unifiées structurellement c’est à dire que chaque représentation lexicale est une structure distincte.

Figure 9 : Modèle d’activation vérification de Paap et collègues (1982).
Figure 9 : Modèle d’activation vérification de Paap et collègues (1982).

Pour terminer avec l’aspect théorique de l’accès au lexique nous allons brièvement exposer un dernier modèle.