Résultats & Discussion

Nous allons dans un premier temps exposer les données électrophysiologiques avant de passer à l'analyse des résultats obtenus sur les données comportementales puis enfin, à la discussion générale.

Données électrophysiologiques

L'activité encéphalographique a été enregistrée via un bonnet à 64 électrodes (Neuroscan™, El Paso, TX, USA) en Ag/AgCl incluant deux paires d'électrodes bipolaires nécessaires à l'enregistrement des mouvements oculaires. Le casque se constituait d'un tissu élastique afin d'assurer un meilleur maintien du bonnet sur la tête sur lequel s'inséraient les électrodes incluses dans des supports en caoutchouc mou assurant ainsi un plus grand confort pour le sujet. La position des électrodes à la surface du scalp se basait sur le système international 10-10. Une électrode externe positionnée sur la mastoïde, saillie osseuse en arrière de l'oreille à la partie inférieure et postérieure de l'os temporal, servait de référence.

Les potentiels évoqués ont été enregistrés à partir de l’instant précis d’apparition de l’image et enregistrés pour une durée de 2500ms. Il était explicitement demandé aux sujets d'éviter de cligner des yeux durant cette période dans la mesure où les mouvements oculaires entraînent une distorsion du signal électro-encéphalographique. La durée de la phase expérimentale était d'environ 30 minutes.

Pour des raisons d’ordre technique, nous nous voyons dans l’impossibilité de présenter les données de nature électrophysiologique. Les enregistrements bien qu’ayant eu lieu, ont occasionné trop de rejets pour que l’on puisse procéder à des analyses statistiques. Une nouvelle façon de se servir du gel conducteur a provoqué la mise en place de ponts entre les différentes électrodes et surtout entre la ‘terre’ et les électrodes environnantes, entraînant par la même une synchronisation des tracés, ce qui les a rendu complètement ininterprétables.

Bien que sur certains sujets nous ayons obtenu des tracés relativement clairs, la non prise en compte des essais pour lesquels ils avaient commis des erreurs de catégorisation ou de dénomination, ainsi que ceux pour lesquels ils avaient clignés des yeux dans la fenêtre temporelle allant de -200ms avant l’apparition de stimulus à 1500ms après l’apparition du stimulus, nous ont contraint à abandonner l’analyse du au trop faible nombre d’essais par condition. Néanmoins nous avons conservé les données comportementales que nous allons tout de suite présenter.