Les données de 6 sujets ont été écartées en raison d'un fort taux d'erreurs (supérieur à 10%). Les temps de réponse relatifs aux mots bitume et maxime n’ont pas été pris en compte puisque le taux d’échec dépassait 50%. Pour finir, ont été supprimés les temps de réaction inférieurs à 300ms ou supérieurs à 1500ms (23 réponses hors temps soit 1% du total des TRs) et les essais pour lesquels les participants avaient donné des réponses incorrectes (91 réponses fausses ou 4% des données). Au final le taux d’erreurs se montait à 5 %. Du à la faible valeur de ce pourcentage aucune analyse ne fut envisagée.
Les analyses ont été réalisées sur les données de 28 sujets et 78 items et sur les seules réponses correctes recueillies sur les mots (les temps obtenus pour les pseudo- mots n’entrant pas en compte dans cette étude statistique17).
Les moyennes des temps de réaction ont subis une analyse de variance à deux facteurs par sujet (F1) et par item (F2). Les variables correspondaient au Genre des items cibles (masculin Vs féminin) et à la Relation d'amorçage (congruence, incongruence, ligne de base). Afin de déterminer laquelle des deux conditions, contrôle lexical et non lexical, constitue la meilleure ligne de base une comparaison des TRs via une ANOVA à un facteur en fonction de la nature de l'amorce fut préalablement menée.
Le tableau 29 représente les résultats obtenus pour l'ensemble des participants.
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Il est actuellement reconnu que les temps de décision lexicale pour les pseudo-mots sont significativement allongés, puisque de tels items nécessitent une recherche approfondie dans le lexique mental (Forster & Bednall, 1976).