1. L’éditeur : le fonds de cuivres constitué par Pierre Drevet, figurant dans l’inventaire de 1739 et dans le catalogue de la vente de Claude Drevet de 1782

Pierre Drevet avait acquis et constitué un important fonds de cuivres émanants de différents graveurs et destinés au tirage d’estampes, revêtues de son excudit 451 , qu’il revendait en feuilles, d’abord dans sa boutique de la rue du Foin, puis dans celle de la rue Saint-Jacques, et plus tard, aux Galeries du Louvre. On trouve en effet, ces trois adresses sur les nombreuses estampes déjà étudiées. Son droit d’excudit était subordonné, comme pour tous les éditeurs, à un privilège délivré par le roi, mention que l’on retrouve après ses différentes adresses.

Ces cuivres sont mentionnés dans l’inventaire après décès de Pierre-Imbert ainsi que dans le catalogue de la vente de Claude sous la dénomination de « planches » ou de « planches gravées ». Cette appellation sera parfois conservée dans cette étude, lorsqu’elle ne soulèvera aucune ambiguité sur la qualité de « cuivre » ou « d’estampe » de l’œuvre dont il sera question. Ces cuivres ne concernent pas seulement des sujets religieux, mais également des sujets profanes et quelques portraits. Les grandes et les belles planches provenant de graveurs reconnus comme des maîtres ou simplement connus ― dont les estampes sont destinées aux connaisseurs ― doivent être distinguées de celles au format plus modeste, généralement à sujets religieux dont la demande est forte à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe.

De l’époque antérieure à celle de l’activité marchande de Pierre Drevet, on retiendra le Jugement dernieren douze cuivres, gravé par Pierre Ierde Jode (1570-1634) 452 , d’après Jean Cousin le jeune (1522-1594) 453 , ― cuivres que Pierre aurait retouchés 454 Jésus-Christ couronné d’épines, un roseau dans les mains, d’après Francesco Albani 455 , et Jésus et Saint-Jean, d’après le peintre et graveur Guido Reni 456 , gravés par Gilles Rousselet, fameux graveur au burin classique ; par Claudine Bouzonnet-Stella (Lyon 1636-Paris 1697), Jésus-Christ guérissant les malades, d’après Poussin 457 . En outre, excepté les quatorze cuivres de grand format représentant les Sept Sacrements, gravés d’après Poussin par Jean Pesne et édités par Étienne Gantrel 458 , Pierre possédait encore au moins cinq grands cuivres de ce graveur 459 . Il avait procédé à l’estimation des cuivres de Gantrel vendus à la mort de sa veuve et en avait acquis plusieurs 460 .

Mariette indiquant que Pierre a travaillé quelque temps pour le graveur du roiÉtienne Picart le Romain (1631-1721) 461 , il n’est pas étonnant de trouver quatre planches de ce graveur dans l’inventaire de Pierre-Imbert et dans le catalogue de la vente de Claude 462 . Du graveur du roi Étienne Baudet (1638-1711), trois cuivres figurent dans ce même catalogue de vente, dont deux d’après Albani : Jésus-Christ et la Samaritaine et la Vierge montrant à lire à l’Enfant Jésus, la troisième d’après Annibal Carrache, Jésus-Christ descendu de la croix 463 . Une estampe dont le cuivre n’a jamais été cité et qui ne figure pas dans le catalogue de la vente de Claude, est gravé par Étienne Baudet et porte l’adresse de Pierre Drevet rue Saint-Jacques à l’Annonciation  : il s’agit de l’Enlèvement des Sabines d’après Poussin 464 . On trouve,par Jean-Louis Roullet (1645-1699), de qui Pierre a terminé le portrait de François de Poilly (cat. P.Dr., n° 115), deux planches à sujets religieux : la Visitation, d’après Pierre Mignard (1610-1695) 465 et Jésus-Christ descendu de sa Croix 466 , d’après Annibal Carrache.

Pierre Drevet s’est procuré, probablement à la vente des biens de Gérard Edelinck en 1707, hormis les deux cuivres de la Famille de Darius aux pieds d’Alexandre, d’après Pierre Mignard qu’il a achevés 467 , et le portrait de Charles Le Brun, d’après Nicolas de Largillierre qu’il a remis à l’Académie 468 , au moins vingt-trois cuivres gravés par Edelinck 469 . Parmi ceux-ci se trouvent cinq portraits 470  , dont celui du sculpteur Martin Desjardins (1640-1694) 471 , d’après Rigaud, portrait qui a été souvent attribué à Pierre Drevet, celui de Jules Hardouin-Mansart, d’après Rigaud 472 , celui de Philippe de Champaigne (1602- 1674), d’après lui-même 473 , celui très connu de Rigaud, 474 d’après lui-même, et celui de l’avocat Evrard, d’après Jean Tortebat (1652-1718) 475 .

Parmi les cuivres dont les sujets sont religieux, on notera trois chefs-d’œuvre d’Edelinck, acquis par Pierre : Jésus-Christ en Croix, en trois planches, d’après Philippe de Champaigne 476 , un grand Christ aux Anges en deux planches, d’après Le Brun 477 et la Madeleine Pénitente, grand cuivre d’après Le Brun dont les estampes ont été très recherchées pendant le XVIIIe siècle 478 . Tous ces cuivres d’Edelinck sont beaux et Claude Drevet en possédait de nombreux tirages à sa mort. Parmi les acquisitions de Pierre, il faut noter deux cuivres, l’un commencé par Robert Nanteuil (1630- 1678) et terminé par Edelinck : Moïse tenant les tables de la loi 479 , d’après Philippe de Champaigne 480 , l’autre, Jésus-Christ portant sa Croix, gravée par Girard Audran, d’après Mignard, dont Pierre a tiré soixante-huit épreuves 481 .

L’examen des épreuves indique parfois que l’éditeur Pierre Drevet retouchait certains des cuivres qu’il avait acquis. Ainsi, les quatorze planches d’après Sébastien Bourdon 482 représentant une partie du décor de la galerie de l’hôtel de Bretonvilliers, en sont un exemple. Le décor avait été exécuté par Pierre Monier et Jacques Fricquet (Troyes 1638-Paris 1716), élève de Bourdon. Ce même Jacques Fricquet a gravé ces quatorze cuivres, dont le format est alternativement rond et octogonal. Les gravures de Fricquet se détachent sur un fond rectangulaire blanc 483 . Pierre a rempli ou fait remplir les écoinçons de fines tailles horizontales, laissant apparaître un liseré blanc autour de la gravure. Sans doute, a-t-il voulu mettre la composition davantage en valeur, avant de remplacer le nom de Fricquet par le sien. Il se pourrait également qu’il ait retouché certains modelés et drapés. Acquis, sans doute, après la mort de Fricquet en 1716, ces planches ont été tirées entre cette date et 1726, année de l’installation de Pierre aux Galeries du Louvre 484 . En effet l’une de ces estampes a été retrouvée avec l’adresse de la rue Saint-Jacques à l’Annonciation 485 . Par la suite, Claude Drevet les a cédées à Louis Surugue (1686-1762) qui les éditera en supprimant le nom de Drevet 486 . On constate, en effet, l’absence de ces cuivres dans l’énumération du catalogue de la vente de Claude en 1782.

Bien entendu, Pierre exploite aussi le fonds des portraits gravés par lui-même et dont il a pu garder les cuivres. A la mort de Pierre-Imbert, ils sont au nombre de vingt-trois, outre un lot de treize planches « représentant des portraits de différents particuliers » 487 . Parmi ces portraits, citons ceux de Nicolas Lambert de Thorigny, de son épouse Marie de L’Aubespine, et de leur fille Hélène de Motteville d’après Nicolasde Largillierre (cat. P. Dr., nos 92, 93, 99), dont les cuivres n’ont jamais été réclamés soit par Hélène de Motteville, soit par le peintre. Curieusement, les planches gravées des portraits du Grand Dauphin et du Duc de Bourgogne d’après Rigaud étaient restées en la possession de Pierre (cat. P. Dr., nos 27, 28), ainsi que celle du Cardinal de Noailles (cat. P. Dr., n° 50), d’après Rigaud, pourtant dédicacée par Jean-Antoine d’Agoult, celle du prince Christian de Guldenleu (cat. P. Dr., n° 40) ou encore celle du président Portail (cat. P. Dr., n° 100). Tous ces cuivres sont d’une facture des plus aboutie et appartiennent au meilleur de l’œuvre de Pierre. Pourquoi les avait-ils conservés ? Pouvait-il exister un contrat entre le commanditaire et le graveur, l’autorisant à garder le cuivre gravé pour en tirer bénéfice, lorsque le travail avait été fait gratuitement ? Un même contrat ou une entente tacite pouvaient-ils exister entre le peintre et le graveur ? En ce qui concerne les pratiques de Rigaud avec ses graveurs, seul le travail actuellement en cours de madame Ariane James apportera une réponse.

Pierre possédait également les cuivres de certains graveurs de son temps, tels que Simon Thomassin (1655-1733), Charles Simonneau (1645-1728), Louis Desplaces (1682-1739), Gilbert Fillœul (1668-1714) 488 , Alexis II Loir (1689-1775), Nicolas Pitau (1670-1724), Jean-Baptiste de Poilly (1669-1728), Nicolas Tardieu (1674-1749), Jean-Baptiste Haussard (1679-1749)… dont il tirait des épreuves avec, généralement, son adresse ou son excudit. Il avait également gardé des cuivres, mentionnés dans un grand paragraphe de l’inventaire après décès de Pierre-Imbert, gravés par SimonVallée, son élève ou par des graveurs ayant travaillé pour lui comme Duflos, Fillœul, Surrugue, Tardieu, en copiant et réduisant des œuvres de Pesne, d’Edelinck ou de lui-même pour ce qui concerne Vallée. On en trouve quelques-uns dans le catalogue de la vente de Claude, inscrits au nom du peintre. Ces cuivres concernaient des sujets tirés de l’Ancien et du Nouveau Testament ou des représentations de saints et de saintes d’après de grands peintres ; ils étaient de dimensions moindres que ceux décrits précédemment mais bien gravés et, à en juger par le nombre qu’en possédait Pierre, leurs épreuves devaient probablement être très recherchées du grand public. La plupart de ces cuivres présentent un cadre cintré, sauf exception. Ils sont répertoriés dans l’inventaire de Pierre-Imbert sous le nom de « planches ceintrées », au nombre de trente-huit, sans plus d’indications 489 . Les tirages de ces cuivres sont conservés au département des Estampes de la Bibliothèque nationale de France, généralement classés au nom du peintre.

En outre, quelques cuivres à sujets mythologiques ou de l’histoire profane ont été tirés par Pierre, comme Vénus chez Vulcain, d’après Jean Jouvenet, gravépar Louis Desplaces (1682-1739), Esther et Assuerus, d’après Antoine Coypel, gravé par JeanAudran ou encore le Triomphe de Galatée d’après Antoine Coypel, gravé par Simonneau.

Opportunément ou par goût, Pierre avait enrichi son fonds de quatre cent quatre-vingts cuivres représentant des paysages, des vues et des marines, gravés par Gabriel Pérelle (v. 1600-1675), Israël Silvestre (1621-1691) 490 , Zeemann, (1623-1664), Jean Le Pautre, Charles-Nicolas Cochin le père (1688-1754) 491 , cuivres probablement acquis dans différentes ventes. Procédant à leur tirage, il en possédait mille cinq cent cinquante cahiers. Il est permis de penser qu’il avait acquis une partie des cuivres de Pérelle à la vente de Le Blond qui les avait lui-même exploités auparavant car on retrouve alternativement les deux noms sur bon nombre d’épreuves.

On trouve également des cuivres traduisant les décorations de l’Opéra et d’autres évoquant diverses fêtes. De plus, le catalogue de la vente de Claude dénombre soixante-six planches gravées dites de « dévotion » appelées « Bazins », parce qu’elles avaient été éditées antérieurement par le graveur et éditeur Nicolas Bazin (1633-1695). Leurs tirages — présentant souvent un rendu ordinaire — dont le format est légèrement inférieur à celui d’un in-folio, étaient destinés à la vente en grand nombre 492 . En outre, Pierre possédait des cuivres pour livres d’architecture, livres d’écriture, bas de thèses, illustrations du Nouveau Testament en petit format et nombre d’autres planches de dévotion.

On constate que les thèmes religieux formaient l’essentiel du fonds de cuivres constitué par Pierre Drevet, le Nouveau Testament l’emportant en nombre sur l’Ancien. L’énumération de la totalité de ce fonds, dont on a donné l’essentiel, ne peut être produite ici. Lors de la vente des biens des Drevet en 1782, les cuivres n’ayant pas atteint le prix escompté dans l’inventaire de 1739, il est possible de penser que les goûts avaient changé pendant la deuxième partie de ce siècle.

Il a donc été procédé au collationnement des cuivres inscrits dans l’Inventaire après décès de Pierre-Imbert Drevet et de ceux qui figurent dans le Catalogue de la Vente de Claude Drevet. Le fonds de cuivres recèle mille quarante-cinq pièces environ à la mort de Pierre-Imbert en 1739, tandis que l’on n’en dénombre que sept cent quatre-vingt-trois à la mort de Claude en 1782. Celui-ci avait conservé les plus beaux dont il avait la garde depuis la mort de Pierre-Imbert, et s’était débarrassé d’une multitude d’autres cuivres présentant moins d’intérêt pour son commerce ou pour lesquels le goût du public ne se manifestait plus.

Le fonds de cuivres de Pierre Drevet au décès de son fils en 1739, ne reflète pas l’ensemble des goûts des amateurs de cette époque, puisque la plus grande partie —excepté quelques quelques portraits, des petits paysages du XVIIe siècle et des livres d’architecture — concerne des sujets religieux. On sait que ce genre obtenait un grand succès à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle, mais par la suite, les goûts ayant changé, les amateurs ou les collectionneurs ont préféré un portrait entièrement au burin et un sujet d’histoire à l’eau-forte ou des gravures beaucoup plus anciennes. On peut en déduire que la notoriété aidant, Pierre Drevet a consacré de plus en plus de temps à graver et a négligé de renouveller son fonds de cuivres, se désintéressant de son commerce. Les graveurs reproduisant à l’eau-forte relevée au burin les peintres comme Antoine Watteau, Nicolas Lancret, Jean-Baptiste Oudry… sont absents de son fonds de cuivres.

Le catalogue de la vente de Claude Drevet en 1782 ne présente guère de nouveautés par rapport à l’inventaire de 1739. On remarque que l’ensemble des cuivres s’est mal vendu excepté ceux bien connus des collectionneurs comme les Sept Sacrements d’après Poussin, gravé par Jean Pesne en quatorze planches, dont le prix atteint mille huit cents livres, les mêmes en sept planches, gravés par l’atelier de Drevet, achetés mille livres, les Vendeurs chassés du Temple, et le Repas chez le Pharisien d’après Jean Jouvenet, gravés par Gaspard Duchange, vendus ensemble trois mille soixante livres. D’autres, comme la Présentation de l’Enfant Jésus au Temple, d’après Louis de Boullogne, gravée par Pierre-Imbert, adjugée à sept cent-vingt-cinq livres ou Jésus-Christ descendu descendu de la Croix, d’après Annibal Carrache, gravé par Jean-Louis Roullet vendu sept cent-cinquante-et-une livres six sols n’ont pas atteint le prix que leur renommée aurait pu prétendre 493 .

Notes
451.

« L’excudit s’applique donc au propriétaire de la planche, qu’il en soit le graveur ou non, ou à celui qui en a l’usufruit ». Voir Grivel 1986 p. 8.

452.

Pierre de Jode était non seulement graveur au burin, mais également dessinateur et éditeur. Il a gravé ces douze planches lors de son séjour en France, vers 1630. Voir Thieme et Becker 1926, XIX, pp. 31-33.

453.

Il sagit de Jean Cousin le jeune, qui a peint le Jugement dernier pour les Minimes de Vincennes, aujourd’hui au Louvre.

454.

A. N., m. c., ET/LX/266, 1739 ; Weigert 1938, p. 239 ; Cat. vente de Claude Drevet 1782, p. 20, n° 193.

455.

Cat. vente Claude Drevet 1782, p. 17, n° 156.

456.

Ibid., pp. 17, 21, nos 156, 220.

457.

Ibid., p. 23, n° 247.

458.

Voir à la BNF, Est., Da 18b, Œuvre de Poussin. Voir IIe partie de cette étude, III,4, « Les planches

destinées à l’apprentissage des élèves de Pierre Drevet ».

459.

Outre les quatorze cuivres des Sept Sacrements, il ne restait à la mort de Claude Drevet que quatre cuivres gravés par Pesne. Cf. le catalogue de sa venteen 1782, p. 23, nos 248, 252, 253, 254 : Ananie et Saphire,une Sainte Famille, les Filles de Jéthro, d’après A. Coypel, l’Assomption de la Vierge ; pourtant l’Enlèvement des Sabines d’après Poussin figurait à l’inventaire de Pierre-Imbert en 1739 ; A. N., m. c., ET/LX/266 1739, Weigert 1938, p. 240.

460.

L’inventaire après décès d’Étienne Gantrel est sur le point d’être publié par M. Préaud. Voir également Meyer 2003, p. 257.

461.

Abecedario, IV, pp. 148-150.

462.

Le Martyr de Saint-André, d’après Le Brun, la Naissance de la Vierge, d’après Guido Reni, l’Adoration des Bergers, d’après Poussin et Saint-Paul faisant brûler les livres d’après Le Sueur.

463.

Cat. vente de Claude Drevet 1782, p. 17, nos 154, 155 ; p.19, n° 181.

464.

L’estampe est citée dans le catalogue de Wildenstein 1957, p. 173, n° 112.

465.

A. N., m. c., ET/LX/266, 1739 ; Weigert 1938, p. 237. Voir aussi Cat. vente de Claude Drevet 1782, p. 23, n° 241.

466.

A. N., m. c., ET/LX/266, 1739 ; Weigert 1938, p. 240. Ce cuivre qui est prisé cent-vingts livres dans cet inventaire, figure dans le Cat. vente de Claude Drevet 1782, p. 19, n° 180 ; il a été mis à prix à sept cent cinquante et une livres, six sols.

467.

Voir cat. P.Dr., n° 12.

468.

Voir deuxième chapitre de cette partie, n° 3.

469.

Voir les Mémoires des membres de l’Académie 1854, II, p. 58, qui relatent que de nombreux graveurs se rendirent à la vente après décès d’Edelinck.

470.

L’inventaire après décès de Pierre-Imbert manque de précision.

471.

BNF, Est., Ec. 75, rés., fol., t. II et IFF, XVII e 1961, IV, p. 45, n° 178. Inv. après décès de Pierre-Imbert Drevet 1739 A. N., m.c., ET/LX/266 ; Weigert 1938, p. 239. Voir aussi Cat. vente Claude Drevet 1782, p. 24, n° 260. Ce portrait qui avait été attribué par erreur à Pierre Drevet par Paignon-Dijonval, Nagler et Le Blanc a donc été gravé par Gérard Edelinck, Pierre Drevet ayant gravé le portrait de Mitantier d’après Rigaud qui offre quelques ressemblances avec celui de Desjardins.

472.

BNF, Est., Ec. 75, rés., fol., t. IV ; IFF, XVII e 1961, IV, p. 56, n° 321.

473.

BNF, Est., Ec. 75, rés., fol., t. II ; IFF, XVII e 1961, IV, pp. 21-22, n° 74.

474.

BNF, Est., Ec. 75, rés., fol., t. V ; IFF, XVII e 1961, IV, p. 45, n° 180.

475.

Il s’agit de Jean Tortebat, peintre portraitiste, fils du peintre et graveur aquafortiste FrançoisTortebat (1621-1690). BNF, Est., Ec. 75a, rés., fol., t. I et IFF, XVII e 1961, IV, p. 39, n° 146.

476.

A. N., m. c., ET/LX/266 ; Weigert 1938, p. 240. Voir aussi Cat. vente Claude Drevet 1782, p. 19, n° 187. Cette estampe semble absente des collections de la BNF.

477.

BNF, Est., AA6, rés. ; IFF, XVII e 1961, IV, p. 61, n° 348.

478.

BNF, Est., Ec. 75b, rés., gr. fol. ; IFF, XVII e 1961, IV, p. 62, n° 355.

479.

Mariette, 1740-1770, III, fol. 146 v°.

480.

BNF, Est., Ec. 75b, rés., fol., cart. max. ; IFF, XVII e 1961, IV, p. 46, n° 182 ;voir aussi Cat. vente Claude

Drevet 1782, p. 19, n° 186.

481.

BNF, Est., Ed 66c, rés., cart. max. p. 9 ; IFF, XVII e 1939, I, p. 127, n° 12 ; voir aussi Cat. vente Claude Drevet 1782, p. 23, n° 240.

482.

Inventaire après décès de Pierre-Imbert 1739, A. N., m. c., ET/LX/266 ; Weigert 1938, p. 242.

483.

Voir Catalogue de l’Exposition Sébastien Bourdon, Montpellier, 7 juillet-15 octobre 2000, Strasbourg, 25 novembre 2000-4 février 2001, pp. 406-407.

484.

Dix épreuves retouchées et éditées par Pierre Drevet sont conservées à Rome, à l’Istituto Nazionale per la Grafica, inventaire nos Cl 3175/263, Cl 3175/264, Cl 3175/265, Cl 3175/267, Cl 3175/268, Cl 3175/270, Cl 3175/271, Cl 3175/273, Cl 3175/274, Cl 3175/275.

485.

Genève, MAH, cabinet des Estampes : 1. Pictura.

486.

Quatre épreuves éditées par Surugue sont conservées à Rome, à l’Istituto Nazionale per la Grafica, inventaire nos Cl 3175/262, Cl 3175/266, Cl 3175/269, Cl 3175/272.

487.

A. N., m. c., ET/LX/266, 1739 ; Weigert 1938, pp. 233-240.

488.

Graveur en taille douce et peintre miniaturiste. On ne trouve qu’une gravure de lui à l’adresse de Pierre Drevet : Noli me Tangere, d’après son dessin.

489.

Inventaire après décès de Pierre-Imbert 1739, A. N., m. c., ET/LX/266 ; Weigert 1938, p. 234.

490.

Ces paysages du XVIIe siècle, qu’ils soient français, italiens ou nordiques, étaient très recherchés dans les ventes du XVIIIe siècle.

491.

Inventaire après décès de Pierre-Imbert 1739, A. N., m. c., ET/LX/266 ; Weigert 1938, p. 235. Cat. vente Claude Drevet 1782, p. 26, no 290.

492.

Le format « de grandeur Bazin » se situe entre l’in-quarto et l’in-folio. Il aurait été commercialisé par Bazin. Voir Préaud 1987, p. 56. La mort de l’éditeur pourrait être avérée en 1710 (Voir Saur 1994, VIII, p. 20).

493.

L’Académie était représentée à cette vente et avait acheté sept cuivres. Voir Fontaine 1910, p. 235 : Athalie, d’après Antoine Coypel par Jean Audran ; le Martyre de Saint André, d’après Le Brun, par Picart le Romain ; la Descente de croix, d’après Jean Jouvenet, par Desplaces ; le Portement de Croix, d’après Pierre Mignard, par Gérard Audran ; Saint Paul faisant brûler les livres, d’après Le Sueur, par Picart le Romain ; un ex-voto, d’après Dominiquin. Le cuivre de Saint Pierre guérissant les malades, d’après Poussin, indiqué par Fontaine, n’est pas mentionné dans le catalogue de la vente.