Après l’inventaire concernant les estampes et les cuivres, étudié dans les chapitres précédents, celui des biens venant en complément est encore à analyser. Par les multiples données qu’il présente — mode de vie, mobilier, vaisselle, lectures, dessins, tableaux et matériel de gravure, — cet inventaire est riche d’enseignement non seulement pour l’histoire de l’art et l’histoire, mais aussi pour la sociologie, en particulier par les nombreuses indications sur la disposition de l’appartement des galeries du Louvre et la manière de l’habiter dépendante de l’activité des trois Drevet.
Pierre Drevet avait réuni quarante-quatre tableaux, certains par goût, d’autres pour servir à la gravure 573 . Parmi ces derniers, on trouve quatre sujets religieux peints sur toile, pour lesquels il est précisément indiqué s’il s’agit soit d’une œuvre originale, soit d’une copie : la Prière au Jardin, par Jean II Restout, gravée par Pierre-Imbert sous le titre du Christ au Jardin des Oliviers (cat. P.-I. Dr., n° 9) 574 ; l’Adoration des Bergers, peint d’après Rigaud et gravé par Pierre (cat. P. Dr., n° 5) ; le Calvaire ou les trois Croix, peint d’après Antoine Coypel et gravé par Pierre (cat. P. Dr., n° 7) ; un Christ aux Anges, réplique réalisée par Charles Le Brun, gravée par Claude sous le titre du Crucifix aux anges (cat. Cl . Dr., n° 2) 575 . Seul ce dernier figurera dans le catalogue de la vente de Claude en 1782 576 . On compte encore parmi les principales peintures à thèmes religieux, originales ou copies : les Quatre Evangélistes et la Sortie de l’Arche, peinte par Licherie (Houdan 1629-Paris 1687), une Sainte Famille, d’après Raphaël 577 et un Crucifix, d’après Philippe de Champaigne 578 . D’autres tableaux, dont les auteurs ne sont pas mentionnés, figurent encore dans cet inventaire, tels une Sainte Anne 579 , une Sainte Famille, une Annonciation 580 , une Vierge et son enfant 581 , une Descente de Croix 582 . À défaut de précisions, il est impossible de savoir s’il s’agissait de copies ayant servi aux gravures des trois Drevet, mais c’est plausible.
Probablement acquis pour son agrément, des tableaux touchant à l’histoire profane tels la représentation d’un Hercule, d’une Bachanale ou d’une Justice terrassant la Fraude, sont mentionnés dans cet inventaire. Le genre du paysage n’est pas absent puisque l’on compte sept paysages divers, sur toile ou sur bois. La peinture de genre n’est représentée que par un Vieillard qui dort, et la nature morte par quelques toiles telles que Fruits et poissons, ou Raisins, ou Fleurs. Aucun nom n’est cité pour les auteurs de ces tableaux.
Deux portraits peints sont étonnamment absents de l’inventaire de 1739, bien qu’ils aient été très certainement en possession de Pierre Drevet et qu’ils figurent dans le catalogue de la vente de Claude en 1782. Il s’agit du portrait de l’Abbé de Rancé, réplique brossée par Rigaud 583 ― qui a sans doute servi à Pierre pour la gravure 584 ― et de celui de Madame Le Bret, grandeur nature, réplique par Rigaud et son atelier, qui a servi à la gravure de Claude Drevet en 1728 585 . Aucune réponse satisfaisante ne peut être apportée à cette absence. Seules des interrogations subsistent : le greffier chargé de l’inventaire a-t-il omis de noter ces œuvres ? Ce qui paraît curieux. Ou bien, rendues à leur auteur après l’achèvement des deux gravures, Claude aurait pu les acquérir par la suite ?
La bibliothèque, importante pour un graveur de cette époque, renfermait cent-trente-neuf volumes identifiés par leurs titres mais leur nombre total reste incertain. Ils concernaient soit la culture générale, soit des thèmes religieux ou pouvant servir au métier de dessinateur et de graveur. Dans cet inventaire, la description de la bibliothèque présente les mêmes insuffisances concernant les auteurs, que celles accordées aux cuivres, aux estampes ou aux tableaux. De plus, seuls quelques titres sont donnés, ce qui ne permet pas une exploitation méthodique du fonds.
Concernant la culture générale, citons quatorze volumes qui devaient traiter de la Mythologie et de l’Histoire, ne portant pour tout éclaircissement qu’un seul titre, « dont Homère vengé ». On trouve encore six volumes dont les thèmes devaient être ceux de l’Antiquité, avec pour indication « dont l’Histoire de Polybe » 586 et encore quatre volumes « dont l’Histoire des Turcs » et douze, « dont l’Histoire des Juifs ». Il semble qu’il y ait d’autres ouvrages touchant à l’Histoire et la Géographie, puisque sont inventoriés huit volumes, « dont la Géographie de Le Coq ». Abordant des thèmes plus littéraires ou philosophiques, sept volumes « dont la Pluralité des Mondes » portent la liste des livres de culture générale garnissant la bibliothèque des Drevet à un total de trente-neuf volumes.
La totalité des livres à thèmes religieux s’élève à cinquante-et-un volumes. Les sujets sont diversifiés et vont de l’Histoire ecclésiastique de Fleury en trente volumes, en passant par la Bible de Sacy, la Vie des Saints, le Nouveau Testament ou les Pensées chrétiennes. Comme pour le reste de la bibliothèque, de nombreux volumes ne portent pas de titres, ce qui restreint l’intérêt que l’on aurait pu apporter à ce fonds d’ouvrages religieux.
Les recueils concernant directement l’art du dessin ou de la gravure sont au nombre de onze. Parmi ceux cités dans l’inventaire, retenons un livre « d’Ornements » de Raphaël, trois livres de Jean Le Pautre, l’un de « portraiture », l’autre « d’Accadémie », et le troisième « de paysage », les « Caractères des passions » par Le Brun, un livre de portraits tirés par l’Espagnolet, un livre d’écriture de Barbedor, un autre de Pétré, un livre de serrurerie.
Le contenu de cette bibliothèque ne sera pas mentionné en 1782, dans le catalogue de la vente de Claude 587 .
Les galeries du Louvre s’étendaient le long de la Seine, la façade opposée donnant sur la rue des Orties. La rue Fromenteau venant du Palais Royal formait un angle droit avec la rue des Orties. Le logement octroyé aux Drevet se trouvait à la hauteur du « premier guichet » et comprenait six pièces : une chambre au premier étage, qui a « vue sur la galerie qui donne sur la rivière » et, dans l’entresol, un premier étage servant de magasin donnait sur la rue des Orties ; deux pièces formant un troisième étage dont les fenêtres donnaient sur le port de l’École, une autre pièce au troisième étage sur la rue des Orties ; à cela il faut ajouter une chambre non éclairée appelée « chambre noire » 588 . On sait par Pigagniol de la Force que Bon Boullongne avait peint le plafond de l’une des pièces de cet appartement 589 . Pierre entreprendra des travaux de maçonnerie, de serrurerie et de charpente 590 dans ce nouveau logement, pour le rendre probablement plus adapté aux activités de son atelier et à la vente des estampes 591 . Les galeries du Louvre se trouvaient sur la paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois, église dans laquelle les artistes des galeries étaient inhumés 592 .
Le lieutenant civil du Châtelet et le greffier se sont transportés, d’abord au troisième étage dont les pièces semblent être les lieux principaux de la vie familliale des Drevet. Trois tapisseries « verdure », prisées cent livres, couvraient les murs d’une chambre appelée « cabinet » qui donnait sur le port de l’École. Elle ne comptait pas moins de dix fauteuils en poirier, garnis de tapisserie haute lice décorée de pavots, prisés deux cents livres, une commode en palissandre au dessus de marbre et un bureau de chêne. On accédait à ce salon par une antichambre garnie d’une commode « d’olivier et violette » appartenant à Claude, d’une grande armoire, d’un fauteuil et de chaises 593 . Une chambre, qui devait être celle de Pierre et Anne-Marie Drevet, se trouvait au troisième étage, éclairée sur la rue des Orties. Les murs en étaient garnis d’une tenture de tapisserie à oiseaux et à fleurs, de trumeaux de cheminée et de miroir. Elle comportait également un lit à piliers bas et plusieurs tables dont l’une « en forme de bureau » et l’autre, anglaise couverte de maroquin 594 .
À plusieurs reprises au cours de l’inventaire, Claude Drevet intervient pour revendiquer tel ou tel objet lui appartenant. Ainsi, dans une chambre au premier étage, « ayant veue sur la gallerie qui donne sur la rivière », chambre qui devait être la pièce d’imprimerie, où se trouvaient une commode en palissandre, un meuble pour mettre les estampes en presse, deux « devants d’armoire » fermant à clef, et un grand lit dont une partie de la literie se trouvait dans la chambre où est mort Pierre-Imbert, Claude revendique un lit tombeau garni, dont la « trousse » est en serge bleu bordée de ruban de soie couleur citron, et un chevalet à peindre ainsi que différents objets personnels 595 . L’inventaire fait aussi état d’une pièce non éclairée appelée « chambre noire », meublée d’une commode de « bois d’olivier et violette » d’une couchette à bas piliers, de fauteuils et de chaises, la cheminée et la glace étant ornées de trumeaux en bois doré ; un crucifix en ivoire et un miroir appartenant à Claude y figuraient également 596 .
Dans l’entresol, une pièce donnant sur la rue des Orties, appelée « magasin », abritait une grande table ovale, trois armoires dont une en noyer et deux en chêne, ainsi que huit chaises dont quatre à dossiers cintrés recouverts de « tapisserie de roses à l’aiguille ». Ce magasin était également équipé de « sept ventaux de bois de chêne fermant à clef » qui obturaient autant de placards ajustés dans les murs. C’est dans cette pièce que les Drevet conservaient, exposaient et vendaient leurs estampes. Le mobilier garnissant ce magasin était de moindre valeur par rapport au reste de l’ameublement puisque la prisée n’a atteint que soixante livres 597 .
La vaisselle, autre que l’argenterie, n’est pas détaillée ; elle est inventoriée sous la dénomination « pièces de faïence, carafons de gros verre ». En revanche, il est fait grand cas de l’argenterie : cuillers, fourchettes, aiguière, écuelle, sucrier, poivrier, chandeliers, sont « d’argent blanc, poinçon de Paris » et prisés plus de mille quatre cent vingt cinq livres, somme considérable 598 . A deux reprises, l’inventaire indique l’existence de vêtements, linge, chemises, mouchoirs, manchettes, non prisés, sans en donner de détails, tandis que les éléments de la literie de Claude Drevet sont amplement décrits. Parmi les objets personnels se trouvant dans le « cabinet », sont décrits une ceinture de manchon de tresse d’or, un petit portefeuille d’or et d’argent, une lorgnette montée en ivoire, une petite tabatière d’écaille, deux autres en argent dont l’une est ciselée 599 . On trouve également les indispensables « taestes a perruques » au nombre de trois ainsi qu’un sabre. Le petit nombre d’objets personnels laisse supposer qu’ils appartenaient à Pierre, à Pierre-Imbert ainsi qu’à Marie-Anne Béchet, Claude ayant pris soin, probablement, de soustraire les siens à l’inventaire.
Les instruments de travail des trois graveurs sont largement décrits : une presse à imprimer en taille douce, un « baquet de cuivre » pour tremper le papier, un marbre et « sa molète à broyer le noir », cinquante livres de noir, une poêle et un gril. On compte également les pierres à aiguiser les burins, les petits étaux, les porte-crayons et brunissoir ainsi que plusieurs paquets de burins, trois règles, une équerre de cuivre et trois tabourets 600 . La présence d’une « boite à pastel » indique qu’au moins l’un des trois Drevet dessinait, sinon les trois, fait vérifié par la mention dans l’inventaire, de deux portefeuilles de dessins et de nombreux dessins rassemblés en quatre paquets 601 . Ces dessins, qui n’étaient certainement pas signés, sont absents du catalogue de la vente de Claude en 1782 et, anonymes, ont dû se trouver dispersés dans les ventes de la fin du XVIIIe siècle et dans celles du XIXe. Des moulages en plâtre et en ronde bosse, dont des têtes, des mains et des pieds ont également été inventoriés 602 . Non seulement ils avaient dû servir aux élèves de Pierre pour des exercices de dessin, mais ils étaient probablement utilisés par les trois graveurs pour obtenir un meilleur rendu anatomique de leurs personnages, principalement pour les sujets religieux. L’inventaire donne aussi une idée du prix, en 1739, d’un cuivre poli — de dimensions certainement importantes car on sait que les Drevet ont rarement gravé de petits formats — en citant trois cuivres prisés trente livres, ce qui revient à dire que chacun d’entre eux coûtait environ dix livres 603 .
Les Drevet avaient gardé pour vivre, des « deniers comptants » sous forme d’écus de six livres et de trois livres. La somme inscrite dans l’inventaire atteint « trois mille trois cent seize livres » 604 , ce qui représentait à l’époque, le salaire d’un ouvrier pendant trente ans environ. En outre, ce que l’inventaire nomme « papiers » est précisément détaillé, illustrant ainsi le fait que les héritiers étaient très attachés à tout ce qui concernait soit le « commerce » des Drevet, soit leurs créances ou leurs dettes, enfin à tout ce qui touchait leur patrimoine. C’est ainsi que l’on découvre qu’il reste dix-huit reconnaissances de dettes 605 , dont Claude devra s’acquitter, sur le prix considérable de la maison de la « rue du Sépulchre », achetée quarante mille livres par Pierre Drevet et son épouse en 1729.
Un marché intervenu entre les « Srs Drevet père et fils et M. de Boulogne », pour la gravure de son portrait, moyennant la somme de mille cinq cents livres, indique que les prix pratiqués par les Drevet en 1730, date de la gravure, étaient élevés, bien qu’il s’agisse de la commande d’un artiste et ami 606 . Il faut souligner que ce portrait d’après Rigaud, dont la perfection d’achèvement est notoire, est l’un des meilleurs de la collaboration du père et du fils 607 .
Trois mémoires et quittances, figurant dans l’inventaire, concernent des travaux que Pierre a fait réaliser pour des ouvrages de « maçonnerie, serrurerie et charpenterie », mais leur prix n’étant pas indiqué, il est impossible de se forger une opinion sur l’importance de ces travaux 608 . D’autres documents, qui auraient été capitaux pour se faire une idée exacte de l’activité de Pierre Drevet, de celles de son fils et de son neveu — en particulier pour l’achat de cuivres ou pour l’obtention de privilèges — sont les vingt et une pièces de « quittances et lettres missives concernant le commerce dud. defunt sr Drevet père », ainsi qu’un grand registre in-folio relié et couvert de parchemin « concernant le commerce dud. defunt Sr Drevet père » 609 . Tous ces documents dont Claude a eu la garde ont disparu et ne sont pas notés dans le procès-verbal de scellés du 23 décembre 1781, à la mort de Claude Drevet 610 .
Les Drevet vivaient largement et confortablement par rapport à certains peintres ou autres artistes, mais vivaient-ils aussi luxueusement que leurs cousins, prétendants à l’héritage, l’ont affirmé par la suite dans les différents procès-verbaux ? Si le nombre de fauteuils se trouvant dans leur salon privé, ainsi que le nombre de couverts en argent, laissent présumer que les Drevet appréciaient la convivialité, recevant amis et connaissances, le luxe dans lequel on les disait vivre était probant, mais relatif, s’apparentant davantage à une vie bourgeoise et aisée. Certes, le mobilier comportait des éléments en bois précieux, des trumeaux de bois sculpté et doré, des lits aux piliers sculptés, des miroirs et des tentures de tapisserie, cependant, le total des prisées pour le mobilier et la vaisselle dont fait état l’inventaire, ne s’élève qu’à mille neuf cent quatre-vingt-sept livres dix-neuf sols et soixante-dix deniers.
Dans tous les cas, le mode de vie des Drevet semble être demeuré simple, car le logement ― réparti sur trois niveaux et comportant des pièces certainement de grandes dimensions, mais en nombre limité ― se révèle incommode et peu adapté aux exigences de leur métier : la presse et le matériel de presse se trouvaient dans une pièce servant de chambre à Pierre-Imbert et à Claude 611 . Il est vrai, qu’en règle générale, l’atelier d’imprimerie des graveurs de la rue Saint-Jacques était situé au dernier étage 612 : il n’est donc pas étonnant que les Drevet aient gardé cette habitude. De plus, ils n’étaient servis que par une personne, une servante citée dans le procès-verbal du Lieutenant Civil du Châtelet le 24 janvier 1739 relatant l’état de santé de Pierre-Imbert 613 .
Les Drevet avaient probablement employé avant cette personne, deux autres jeunes femmes, filles de laboureurs et orphelines, dont on peut penser qu’elles avaient été envoyées à Paris pour être placées chez des bourgeois. Elles se sont mariées l’une et l’autre à Saint-Germain-l’Auxerrois, paroisse des Drevet, ce qui pourraient indiquer qu’elles logeaient aux Galeries du Louvre dans le logement des graveurs ou à proximité. Pierre ainsi que Pierre-Imbert sont témoins à leur mariage : le 18 février 1732, Germaine Tournemelle, âgée de quarante-trois ans, épouse Pierre Jacquemin dit Chevallier, garçon de chevaux, âgé de trente-six ans et le 25 septembre 1736, Marie-Anne Rely, âgée de trente-quatre ans, épouse Michel Chéreau, domestique, âgé de vingt-huit ans 614 .
Le prestige des galeries du Louvre a, sans doute, trompé les nombreux héritiers des Drevet, considérant qu’une immense fortune était à partager 615 . À la lecture de testaments et de contrats de mariage datant de cette époque et trouvés à Loire, on peut cependant comprendre qu’ils se soient acharnés pour percevoir leur part d’héritage, car un décalage important existait entre le train de vie d’un marchand, d’un artisan ou d’un cultivateur de Loire, pourtant considérés dans leur bourgade comme des gens aisés, et celui d’artistes reconnus demeurant au Louvre. Ainsi, le contrat de mariage entre Floris II Drevet, frère de Claude, avec Claudine Christophle, en date du 16 janvier 1720, fait état d’une dote au fiancé de « seize cents livres, cinq asnées de vin clairet… dix bichets bleds froment et cents lignées de bois à brûler contenant environ trente charrées… huit ausnées toille de mesnage et ville », alors que Pierre et Pierre-Imbert Drevet perçoivent en 1730 mille cinq cent livres pour un seul portrait, celui de Louis de Boulogne cité plus haut. On peut également indiquer le dernier testament de Floris I Drevet, père de Claude, en date du 18 août 1721, par lequel il lègue à six de ses enfants, dont Claude « graveur de présent a Paris », six cents livres aux uns et sept cents livres aux autres, et partage le reste de ses biens entre son épouse, son fils aîné Floris II et sa fille Marie, malade 616 . Quarante-deux ans plus tard, en 1763, lors du mariage de Floris III Drevet avec Antoinette Rolland, la dote de la mariée n’atteint que mille cinq cents livres 617 .
Voir Weigert 1938,pp. 230-232
D’après Weigert (1938, p. 230, note n° 2), le tableau est mentionné en 1774, dans le procès-verbal de l’apposition des scellés après le décès de Pierre Delauney, peintre de l’Académie de Saint-Luc (Nouvelles Archives de l’Art français, t. VI, 1885, p. 49).
Prisé cinquante livres dans l’inventaire de 1739 et revendu trois cent quatorze livres, onze sols, à la vente des biens de Claude Drevet en 1782. Le tableau mesurait six pieds, trois pouces de hauteur et trois pieds, neuf pouces de largeur. Cf. Catalogue de la vente de Claude Drevet, 1782, p. 6, n° 7.
Voir p. 6, n° 7.
Cuivre gravé par Simon Vallée, lorsqu’il était apprenti chez Pierre Drevet. Non signée.
Le second des deux seuls tableaux sur les quarante-quatre figurant à l’inventaire de 1739, gardés par Claude Drevet. Prisé vingt livres dans l’inventaire de 1739 et vendu trente-six livres, dix-neuf sols à la vente des biens de Claude Drevet. Cf. Catalogue de la vente de Claude Drevet, 1782, p. 6, n° 8.
Pourrait avoir servi à la gravure de L’Éducation de la Vierge, d’après Jean Jouvenet. Cf. cat. P. Dr., n° 2.
Correspondrait à L’Annonciation, d’après Antoine Coypel. Voir cat. P. Dr., n° 4.
Pourrait être la Vierge et l’Enfant d’après A. Corregio, gravée par Pierre Drevet et Simon Vallée.
Pour la Déposition de Croix d’après Jean Jouvenet, gravé par Claude Drevet (cat. Cl. Dr., n° 3).
Aux dires de Saint-Simon, Rigaud réalisa de nombreuses répliques du portrait de l’abbé de Rancé.
Toile, dimensions : H. 17 pouces ; L. 13 pouces. Cf. Catalogue de la vente de Claude Drevet, 1782, p. 6, n° 12. Voir aussi cat. P. Dr., n° 83.
Catalogue de la vente de Claude Drevet, 1782, p. 7, n° 14 et cat. Cl. Dr., n° 13.
Historien et écrivain grec (v. 200-v. 120 av . J.C.). A écrit une grande Histoire. Le portrait de Claude Le Blanc, d’après A. Le Prieur, gravé par Pierre-Imbert Drevet, figure dans cet ouvrage.
Contrairement aux affirmations de madame Perroud-Christophle. Voir l’auteur, 1985, p. 109.
Les différentes parties du logement des Drevet au Louvre sont décrites tout au long de l’inventaire de Pierre-Imbert Drevet.
Pignaniol de la Force 1742, II, p.161.
A. N., m. c., ET/LX/266, 1739 ; Weigert 1938, p. 245-246. Dans l’énumération des « papiers » on trouve : « item trois memoires, quittances d’ouvrages de maçonnerie, serrerurie et charpenterie que led S. Drevet pere a fait faire au corps de logis qu’il occupait aux Galeries du Louvre, n° 40 ».
Plusieurs estampes portent l’adresse « chez Pierre Drevet aux Galleries du Louvre ».
Baurit 1955, pp. 89, 106.
A. N., m. c., ET/LX/266 ; Weigert 1938, p. 224.
Ibid., p. 225.
Ibid., pp. 225-226.
Ibid.,p. 226.
A. N., m. c., ET/LX/266 ; Weigert 1938, p. 225.
Ibid., p. 226.
Ibid.,p. 224.
Ibid., pp. 232-233.
A. N., m. c., ET/LX/266 ; Weigert 1938, p. 228
Ibid., p. 233.
Ibid., p. 233.
Ibid., p. 244.
Ibid., p. 245.
Ibid., p. 245.
Voir cat. P. Dr, n° 128/VIII.
A. N., m. c., ET/LX/266. Weigert 1938, pp. 245-246.
Ibid., p. 245.
Guiffrey 1885, VI, pp. 129-132.
Claude signale au lieutenant civil que la literie du second lit qui se trouve dans la pièce du premier étage a été transportée dans la chambre où est mort Pierre-Imbert. Voir Weigert 1938, pp. 225-226.
Voir Catalogue de l’Exposition Abraham Bosse, savant graveur, Paris, Tours 2004, p. 224, n° 203.
A. N., Archives du Châtelet, Y 4562.
BNF, Ms. N. A. F., Fichier Laborde, 12094, vol. 57, 22872, 22873.
Archives de la famille Vaganay à Loire-sur-Rhône : expédition du contrat de mariage entre Floris Drevet et Claudine Christophle, en date du 16 janvier 1720, Lenthillon notaire à Givors, insinué à Sainte-Colombe le 29 janvier 1720.
ADR, 3E 2169. Testament de Floris Drevet du 18 août 1721, Me Lenthillon notaire royal, transcription de Brébion, Nouvelles archives de l’art français 1891, VII, pp. 271-274. En 1718, Floris Drevet avait fait rédiger un premier testament par Me Bavet notaire, par lequel il partageait entre ses enfants des sommes moins importantes.
Archives de la famille Vaganay à Loire-sur-Rhône : expédition du contrat de mariage entre Floris III Drevet et Antoinette Rolland, en date du 12 janvier 1763, Bavet notaire à Givors, insinué à Sainte-Colombe le 17 janvier 1763.