De tous les cuivres gravés par Pierre-Imbert, seul le portrait de l’abbesse Louise-Alélaïde d’Orléans, (cat. P.-I. Dr., n° 17), réalisé en 1720 d’après Pierre Gobert, figure en frontispice d’une thèse, celle du clerc Antoine Dejean. La thèse est conservée au Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France 717 . Un second portrait de la princesse, sensiblement de même taille, aurait également pu servir de frontispice à une thèse (cat. P.-I. Dr., n° 18), mais celle-ci n’a pas été retrouvée. Le portrait avait été commandé par le moine bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, J.-Prosper d’Anthenaize. Au-delà de cette exception, aucun sujet religieux ni aucun autre portrait gravé par Pierre-Imbert ne semble avoir été utilisé pour orner un frontispice de thèse. Un cuivre figure dans l’inventaire de 1739 sous la dénomination « Abbesse de Chelles », sans aucune autre précision. De ce fait, on ne peut prouver que le cuivre de la thèse a été conservé, car Pierre-Imbert a gravé trois portraits de l’abbesse.
BNF, Est., AA 6, tome 2.