14. M. Huber et C.- C.- H. Rost (1797-1804)

Le recule des années, permet à ces auteurs de remettre en cause les analyses, les classements, les avis de grands collectionneurs ou professionnels influents pendant le XVIIIe siècle. Ils reprennent, quasiment mot pour mot, l’analyse de Watelet pour l’œuvre de Pierre et de Pierre-Imbert Drevet, la trouvant probablement juste. Comme Gori Gandinelli en 1771, ils ajoutent le texte de Cochin concernant le travail de Pierre-Imbert (voir plus haut à Cochin) :

‘« M. Cochin lui fait un reproche qui ne me paroit pas bien grave « … ». Ce reproche ne me paroît pas fondé et ne peut guère tomber que sur quelques estampes gravées d’après Coypel ; les figures de la plupart de ses autres sujets historiques ne sont pas moins moëlleuses que celles de ses portraits… Quant aux gens de goût, on sait bien qu’en penser. Cochin, Mariette et le Comte de Caylus, étoient de ce nombre. Ils auroient été très capables de bien juger des ouvrages de l’art, s’ils n’avoient pas affecté le ton d’exclusion et le penchant pour la dictature 812  ». ’
Notes
812.

Huber et Rost 1797, VIII, pp. 3-9.