22. Raphaël Pinset et Jules d’Auriac (1884)

Bien que ces auteurs citent la plupart des portraits de Pierre regardés à juste titre comme des chefs-d’œuvre de gravure jamais inégalés à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle, ils placent cependant le graveur derrière Edelinck et Nanteuil et, mélangeant les genres, derrière Audran. Il est vrai que le fini et le velouté obtenus par Pierre Drevet peuvent ne pas être appréciés par tous, certains préférant le burin classique ou des tailles moins serrées.

‘«  Succédant aux Edelinck et aux Nanteuil, il ne les imita pas cependant quoiqu’il choisit à peu près les même modèles ; mais il s’attacha à rendre par son burin l’aspect des tableaux tout entiers, avec leurs draperies et leurs accessoires […] disons seulement, à un point de vue général, que les gravures sont dignes des toiles originales. Citons parmi les plus beaux portraits Hyacinthe Rigaud, Jean Forest… Tous ces portraits donnent une haute idée du mérite du graveur, qui, s’il n’égale pas ses illustres prédécesseurs, Audran, Edelinck et Nanteuil, est digne cependant d’être placé immédiatement après eux ⁸²⁵  »’