Historien de l’art, enseignant et théoricien, Henri Focillon a été également directeur des musées de Lyon pendant plus de dix ans. En 1936, il publie un opuscule sur les collections de peintures du musée des Beaux-Arts de Lyon, dans lequel on trouve la description du portrait de Pierre Drevet par Rigaud.
‘« Rigaud affirme la force, la libéralité, la carrure intellectuelle et morale de l’élite réaliste et bourgeoise. Les visages colorés et pleins des robins parvenus prennent un air de seigneurie. Pierre Drevet, lyonnais et graveur, porte sur sa physionomie de bonhomme attentif, souriant et fin, le secret de sa maïtrise et l’énergie qu’il faut pour conduire et nuancer les patiences de son art 830 ».’Focillon 1936, pp. 14, 41.