Au travers de son ouvrage sur La gravure, Léon Rosenthal, retrace rapidement l’évolution de la gravure au début du XVIIIe siècle et, pour ce qui nous intéresse, de la gravure de portrait au burin. Il attribue à Rigaud un rôle essentiel dans l’impulsion qui a été donnée à cette évolution.
‘« Le premier en date et le plus habile est Pierre Drevet (1663-1738) très inégal, très fécond et souvent excellent. On ne saurait songer à énumérer même ceux de ses portraits qui sont dignes d’admiration. Il a dit, d’après Rigaud, le génie de Boileau (1706), de Robert de Cotte, du Fondeur Keller, la gâce de Louis XV enfant, la suffisance majestueuse et vide de Dangeau 831 ».’Rosenthal 1939, p. 226.