Auteur de l’Introduction au Catalogue de l’Exposition « Le Portrait gravé au XVIIe siècle en France », au musée Dobrée,à Nantes, en 1979, Dominique Costa, dans une courte mais pertinente étude sur les graveurs du XVIIe siècle, n’oublie pas d’introduire Pierre Drevet dans l’environnement artistique de la seconde moitié de ce siècle.
‘« Pierre Drevet apparaît déjà comme un homme du XVIIIe siècle ; les œuvres de sa maturité son les meilleures et capitales. Proche d’Edelinck par la technique qui n’est guère différente, Pierre Drevet interprète les portraits peints de Largillière et de Hyacinthe Rigaud et traite avec aisance les portraits d’apparat. Il cherche et réussit à traduire dans ces effigies délicates et distinguées, dans une ambiance où une lumière affinée donne aux lignes et aux volumes une volonté, qui, tout en laissant aux formes des accessoires et des ornements leur plénitude, les intègre délicatement et harmonieusement, en les noyant dans l’ensemble, les réduisant et permettant la mise en valeur de la figure principale essentielle 838 ».’Catalogue de l’Exposition « Le Portrait gravé au XVIIe siècle en France », musée Dobrée, Nantes, Automne 1979, éd. des Musées Départementaux de Loire-Atlantique, Nantes, 1979, non paginé.