1703
Burin
H. 0,286, L. 0,207 au tr. c. ; H. 0,325, L. 0,215 à la cuvette
Sous le tr. c., au c. : Ludovicus Augustus Dei gratia // Dombarum Princeps. ; au-dessous à g., F. de Troy pinx. ; à dr., P. Drevet Sculp. 1703 ; on peut lire dans la marge, au bas, une inscription manuscrite ancienne à l’encre brune : On prétend que M. le Duc d’Orléans a fait casser la Planche, parcequ’il avoit la Couronne fermée. ;
Ce portrait est dit « à la couronne fermée ». Devant une table, en buste et en armure, le corps de profil tourné à gauche, la tête de trois quarts à gauche le regard de face, le prince, la main gauche reposant sur la couronne de la maison de France, tient un bâton de commandement. Sous la large ceinture, on aperçoit l’insigne de l’ordre du Saint-Esprit.
I : avant la lettre ; (cité par Firmin-Didot comme étant à la Bibliothèque Impériale de Vienne)
II : l’état décrit ; (BNF, Est. : Ed 99a rés., in-fol. Db 14+, in-fol.,p. 20 ; N2, in-fol., Mf D201931 ; S.n.r., à Drevet 3 epr. - BML, fds Chomarat, II, 5454 - Paris, Biblioth. Ste Geneviève - Sceaux, Ms. Ile-de-Fr. - Toulouse, Dupuy, Est. - Baltimore, MA - Bruxelles, BR, Estampes - Francfort, Städel - Londres, BM - Londres, V&A - Philadelphie, MA - Rome InG, Farnesina - Stockholm Nm - Vienne, Albertina)
Épreuves non consultées : Caen, MBA - Amsterdam, Rijks
Biographies : se reporter au numéro précédent.
Le portrait peint par François de Troy n’est aujourd’hui pas localisé ; il n’est connu que par la gravure de Drevet 1 .
Mariette n’inscrit à son catalogue qu’un seul portrait de Louis-Auguste par François de Troy, portrait qui correspond, d’après la lettre et les renseignements qu’il donne, à celui du jeune duc pointant son index droit sur un paysage de champ de bataille (voir numéro précédent).
Les dimensions de ce cuivre sont modestes mais le portrait est naturel et bien traité. Le cuivre a probablement été détruit en 1715 sur ordre du duc d’Orléans devenu régent, après la cassation, la même année, du testament du roi.
L’estampe est insérée, face à la page de titre, dans le premier tome du Dictionnaire universel français et latin, contenant […] la description de toutes choses naturelles et artificielles […] l’explication de tout ce que renferment les sciences et les arts soit Libéraux ou Mechaniques… Imprimé par ordre de S.A.S. Monseigneur prince souverain de Dombes […], Trévoux chez Estienne Ganneau, édité en trois volumesen 1704 2 .
(Voir vol. I : pp. 159, 208).
bibliographie
Ganneau 1704, I ; Larrey 1718, I, p. 681 ; Anselme 1726, I p. 192 ; Lelong 1775, p. 156, n° 9 ; Paignon-Dijonval 1810, 7185 ; Le Blanc 1856, II, P. Dr., n° 43 ; Firmin-Didot 1876, P. Dr., n° 60 ; Firmin-Didot 1875-1877, P. Dr., n° 439; Portalis et Beraldi 1881, II, p. 19 n° 34 ; Bellier et Auvray 1882, I, p. 446 ; Potier de Courcy 1884-1890, repr. Anselme 1726, IX, p. 268 ; Mireur 1910, II, p. 539 ; Thieme et Becker 1913, IX, p. 560 ; Audin et Vial 1919, p. 287 ; IFF XVIII e 1951, VII, P. Dr., n° 86 ; Brême 1997, pp. 55-58.
Brême 1997,p. 58.
Paris, Bibliothèque Ste Geneviève :Z, fol. 493, inv. 380 à 382 rés.