67. bar (Révérende mère Catherine de), par Pierre Drevet

S. d. [après 1698]

Burin

H. 0,139, L. 0,113 au tr.c. ; H. 0,175 ; L. 0,115 à la cuvette

Épreuve avant toute lettre.

A genoux ou debout jusqu’à mi-jambes devant le Saint-Sacrement, tournée de trois quarts à droite, la religieuse croise les mains sur sa poitrine. A l’arrière plan à gauche on aperçoit à travers une baie, un religieux qui montre une chapelle à une religieuse ; à droite, au-dessus du Saint-Sacrement, dans une nuée lumineuse, la Vierge porte l’enfant Jésus.

I : avant toute lettre ;(BNF, Est., Ed 99a rés., in-fol.)

II : conforme à l’état précédent avec la légende suivante : sous le cadre : La Révérende Mère Catherine De Bar, dite Mecthilde du St. Sacrement // Religieuse Benedictine Institutrice de l’adoration perpétuelle du très // S t . Sacrement de l’Autel et première Supérieure des Religieuses du même // Institut. Décédée pleine de Vertus et de mérite en son premier monas- // tère du faudourg St Germain le 6 e . Avril 1698, agée de 83 ans. ; sous la légende à g., Imp. Ch. Chardon ainé, Paris ; à dr., A. M. Schulgen, 25, rue St. Sulpice, Paris ; (BNF, Est., Ne 63, in-fol., Mf D 034420)

Épreuves non consultées : Dresde, SK.

Mariette ne cite pas ce portrait.

Ce petit format a été réalisé pour l’édition d’un ouvrage non retrouvé. Bien que l’estampe ne soit pas signée, on reconnaît la manière de Pierre Drevet dans le sens donné aux tailles pour l’interprétation des nuages et nuées, des textures comme la pierre, le tissu ou encore le rendu des mains.

Il s’agit, soit de l’interprétation d’un peintre anonyme, soit d’une gravure originale de Pierre Drevet. En effet, il avait encore en tête le portrait d’après Courtin et en possédait sans doute des estampes et s’en est, peut-être, inspiré. Ce n’est pas du meilleur Drevet.

La commande est probablement intervenue peu après la mort de la religieuse en 1698.

Une copie anonyme en contrepartie d’après Pierre Drevet, existe avec la même légende. Le portrait n’est pas ressemblant, et le visage et les mains étant exécutés à l’aide de pointillés, on est en droit de penser que cette estampe ne sort pas de l’atelier de Pierre qui n’a jamais employé cette manière. Les dimensions sont analogues à ce portrait (BNF, Est., N2, in-fol., Mf D082229)

(Voir volume I : pp. 109).

bibliographie

Le Blanc 1856, II, P. Dr., n° 17 ; Firmin-Didot 1876, P. Dr., n° 16 ; IFF XVIII e 1951, VII, P. Dr., n° 13.