S. d. ; 1708, selon le père Lelong
Burin
H. 0,247, L. 0,179 au tr. c.; H. 0,250, L. 0,182 à la cuvette
Sur le dessus de la corniche : à g., J. Jouvenet pinxit ; à dr., P. Drevet Sculpsit. ; sur la face du socle : ludovicus le gendre // Ecclesiæ Parisiensis canonicus // Historiæ Franciæ Scriptor. ;
Dans un ovale, en buste sans mains, tourné de trois quarts vers la droite, le regard de face, le chanoine est revêtu d’une simple soutane. Les épaules sont recouvertes d’une cape.
I : avant toute lettre et avant le cadre de la légende ; (coll. Firmin-Didot )
II : l’état décrit ; (BNF, Est., Ed 99b rés., in-fol. ; sur cette épreuve, la date de «1708 » est manuscrite, à l’encre brune ; - Rouen, BM. - Stockholm, Nm)
III : le mot Franciæ est remplacé par Francicæ. (BNF, Est. : Ed 99b rés., in-fol. ; N2, in-fol., vol. 1014, Mf D 187057 -Londres, V&A - Rome, InG Farnesina, 53812 - Stockholm, Nm)
Épreuves non consultées : Amsterdam, Rijks.
Louis Le Gendre (Rouen 1659-Paris 1733), chanoine et historien, né d’une famille obscure, a su se faire un nom à la fois dans l’église et dans la société des gens de lettres. Il doit son éducation à Monseigneur de Harlai, archevêque de Rouen, puis archevêque de Paris. Celui-ci le nomme en 1690 Chanoine de l’église Notre-Dame de Paris. Opportunément, Louis Le Gendre fait imprimer deux panégyriques sur ce prélat l’un en 1695, l’autre en 1698. Désirant marcher sur les pas de l’historien Eudes de Mezeray (cf. cat. n° 10), il écrit une nouvelle histoire de France : Essai de l’histoire du règne de Louis le Grand jusqu’à la Paix générale, dont la première édition paraît in-quarto en 1697 1 , la seconde in-12 en 1698. Le 1er août 1699 un privilège royal lui est accordé pour la troisième édition qu’il fait paraître in-12 la même année 2 ; la quatrième paraîtra dans ce même format en 1701. En 1711, Le Gendre fait éditer Les mœurs et coutumes des françois dans différents temps de la Monarchie 3 et en 1714, un autre privilège lui est octroyé pour la publication de sa Nouvelle histoire de France 4 . Il enseignait également le droit romain et le droit canonique 5 .(voir également Moreri 6 ).
Biographie de Jean Jouvenet : voir cat. P. Dr., n° 2.
Le tableau est perdu ; il n’est connu que par la gravure de Pierre Drevet 7 . Le portrait peint daterait de 1695-1700. Leroy, l’historien de Jean Jouvenet ne cite pas le tableau.
Cette estampe n’est pas indiquée par Mariette, pas plus que la suivante. Pierre Drevet a gravé le portrait probablement pour l’un des nombreux ouvrages in-quarto écrits par Louis Le Gendre.
Cette gravure et la suivante appartiennent à l’ensemble des portraits gravés par Pierre Drevet pour l’illustration de recueils et qui, généralement, ne fait pas partie du meilleur de son œuvre.
Gravé dans le même temps d’après Drevet par J.-B. Scottin pour servir de frontispice à l’ouvrage La vie du Cardinal d’Amboise par Louis Le Gendre, à Rouen, 1726. Copie d’après Drevet, chez Odieuvre, signée S.P. d’après F.N. : ces deux dernières initiales remplacent celles de Drevet (voir BnF, Est., N2, fol. vol. 1014, Mf D 187060).
(Voir volume I : pp. 69, 173, 209).
bibliographie
Pradel (Du) 1695, I, p. 88 ; Moreri 1759,V, pp. 125-126 ; Lelong 1775, p. 200 ; Le Blanc 1856, II, P. Dr., n° 78 ; Firmin-Didot 1876, P. Dr., n° 85 ; Firmin-Didot 1875-1877, P. Dr., n° 460 ; Portalis et Beraldi 1881, II, p. 19, n° 28 ; Mireur 1910, II, p. 539 ; Audin et Vial 1919, p. 287 ; Tchemerzine 1933, p. 272 ; IFF XVIII e 1951, VII, P. Dr., n° 70 ; Schnapper 1974, cat. n° 73 p. 201, fig. 74
Tchemerzine 1933, p. 272.
BNF, ms. fr., 21947. Mf. 5395.
BNF, ms. fr., 21950, p. 226, n° 234.
BNF, ms. fr., 21950, pp. 867-868, n° 1079.
Du Pradel 1692, I, p. 88.
Moreri 1759, V, pp. 125-126.
Schnapper 1974, cat. n° 73 p. 201, fig. 74.