112. LE gendre ou legendre (Louis) , d’après Jean Jouvenet

S. d.

Burin

H. 0,235, L. 0,167 au tr. c. ; H. 0,240, L. 0,173 à la cuvette

• E tats

Un seul état connu : état avant toute lettre. Copie sur la face du socle, en lettres majuscules manuscrites et à l’encre brune, de la légende inscrite au troisième état du portrait précédent : « Ludovicus le Gendre // Ecclesiæ Parisiensis canonicus // Historiæ Francicæ Scriptor. » (BNF, Est. : Ed 99b rés., in-fol. ; N2, in-fol., vol. 1014, Mf D187058, sans inscription manuscrite)

Cette estampe se présente sous un format légèrement réduit par rapport au portrait précédent et avec quelques changements dans le vêtement : différences dans le traitement des boucles de cheveux ; le col du manteau tombe droit sur l’épaule droite et il y a moins de plis le long du bras droit ; les tailles, d’un sens différent, donnent plus de raideur au manteau. Les tailles qui, pour le traitement de l’ovale, sont parallèles à celui-ci dans ce portrait, sont horizontales dans le portrait précédent. L’estampe se présente dans le même sens. On peut donc dire, après l’étude des tailles que le graveur n’a pas copié le cuivre du portrait précédent. Il a interprété différemment le portrait peint par Jouvenet.

Bien que cette estampe ne soit pas signée, on peut raisonnablement l’attribuer à Pierre Drevet, car elle présente les caractéristiques de sa manière. Cette estampe n’est citée ni par Mariette, ni par l’abbé Lelong.

Cette gravure et la précédente appartiennent à l’ensemble des portraits gravés par Pierre Drevet pour l’illustration de recueils et qui, généralement, ne fait pas partie du meilleur de son œuvre.

(Voir vol. I: pp. 69, 173, 209).