Portraits

15. stuart ( Marie-Clémentine sobieska, épouse du Prétendant Jacques ), d’après Antonio David

S. d. [Vers 1720]

Burin ; épreuve rognée

H. 0,435, L. 0,309 au tr. c. ; H. 0,443/4, L. 0,314/5 bord à bord 

Dans le cadre : à g., Davids pinxit Romæ. ; à dr. P. Drevet Sculpsit. ;

A mi-corps, de face, la tête légèrement tournée vers la gauche, la princesse retient de la main gauche, une boucle de cheveux descendant le long de son épaule gauche. Elle s’appuie de la main droite sur un meuble sur lequel est posée la couronne royale d’Angleterre. Elle porte une robe de brocart, très décolletée. L’épaule droite est couverte par une cape d’hermine.

  • é tats

Un seul état connu : l’état décrit ; (BNF, Est., Ed 99c rés., in-fol. - Bruxelles, BR, Estampes - Dresde, SK - Londres, BM - Londres, V&A - Rome, InG, Farnesina, inv. 53840)

Fille de Jacques-Louis-Henri Sobieski, prince royal de Pologne et de Hedwige-Elisabeth de Bavière, Marie-Clémentine (1701-1735), est mariée à Rome le 3 septembre 1719 à Jacques-François-Edouard III Stuart, prétendant au trône d’Angleterre (voir cat. P. Dr, n° 15), connu sous le nom de chevalier de Saint-Georges. Marie-Clémentine ne fut jamais reine, son mari n’ayant jamais régné 1 . En effet, le prince s’étant exilé en Italie, c’est à Rome qu’il épouse Marie-Clémentine.

La localisation du tableau n’est actuellement pas connue.

Ainsi que la lettre le mentionne, le tableau a été réalisé à Rome par Antonio David (1698-1750), peintre d’origine anglaise qui a résidé dans la capitale italienne assez longtemps pour que son prénom soit italianisé. La princesse étant représentée très jeune, le portrait a probablement été commandé à l’occasion de son mariage, vers 1720, comme semble l’indiquer la couronne royale placée à côté d’elle.

Bien que Mariette attribue le portrait à Pierre Drevet le père, le fin travail au burin de Pierre-Imbert est reconnaissable par les impacts minuscules et profonds des tailles et l’alliance de la légèreté et de la fermeté de son burin. Ce portrait est bien dû au travail de Pierre-Imbert.

(Voir volume I : pp. 85, 191, 258).

bibliographie

Larrey 1707-1713, IV, p. 403 ; Mariette 1740-1770,f° 47 r°, n° 50 ; Moreri 1759, IX, p. 472 ; Paignon-Dijonval 1810, 1433 ; Joubert 1821, I, p. 438 ; Nagler 1836, III, p. 478 ; Le Blanc 1856, II, P.Dr., n° 105 etP.-I. Dr., n° 22; Firmin-Didot1876, P.-I. Dr., n° 10 ; Firmin-Didot1875-1877, P.-I. Dr., n° 487 ; Portalis et Beraldi 1881, II, p. 24, n° 80 ; Bryan 1893, I, p. 426 ; Mireur 1910, II, pp. 534, 547 ; Thieme et Becker 1913, IX, p. 560 ; IFF XVIII e 1951, VII, P.-I. Dr., n° 22 ; Thieme et Becker-Saur 2001, XXIX, p. 410.

Notes
1.

Moreri 1759, IX, p. 472.