7. besenval (Jean-Victor, baron de BRUNSTAT) , d’après un dessin de Juste-Aurèle Meissonnier

S. d. [après 1722]

Burin

H. 0,228/9, L. 0,169/70 au tr. c. ; H. 0,232, L. 0,173/6 à la cuvette

Sur le pourtour de l’ovale : jean victor besenval baron de brunstat lieu. t , gen. l des armées du roy, col l . du reg. t des gardes suisses de s. m.; dessous, sur la frise : à g., Messonier [sic] Arch. te del ; à dr., Cl. Drevet Sculp. ;

En buste, sans mains, le corps tourné de trois quarts vers la droite, la tête, également, de trois quarts vers la gauche, le regard à gauche, le sujet, vêtu d’une armure, porte les cheveux mi-longs légèrement en désordre.

  • é tats

Un seul état connu : l’état décrit ; (BNF Est. : Ed 99c rés., in-fol ; N2, in-fol., vol. 225, Mf. D099818 - BML, fds ancien - Caen, MBA - Amsterdam, Rijks - Baltimore, MA - Dresde, SK - Francfort, Städel - Genève, MAH, Estampes - Londres, BM – Londres, V&A - Philadelphie, MA - Rome, InG, Farnesina - Stockholm, Nm - Vienne, Albertina)

Jean-Victor de Besenval (Soleure 1671-Paris 1736), général et diplomate français né en Suisse, est envoyé par Louis XIV en 1707 comme ambassadeur extraordinaire auprès de Charles XII de Suède, puis auprès de Stanislas et Auguste II, rois de Pologne. Il commandait les gardes suisses en 1722. Saint-Simon dit de lui qu’il était homme « d’esprit, de manège et de tête 1  ».

Juste-Aurèle Meissonnier (Turin 1695-Paris 1750), fait carrière à Paris. A la fois peintre, sculpteur, décorateur et orfèvre, il est l’un des maîtres du style rocaille et l’auteur de plusieurs recueils d’ornements.

On reconnaît aisément son style dans le décor qui orne l’ovale enchâssant le portrait et dont il a probablement remis le modèle à Claude. C’est le seul exemple de ce genre de décoration que l’on peut trouver parmi les nombreux portraits enchâssés dans un ovale, gravés par les Drevet, exceptés quelques cartouches encadrant les armoiries.

La lettre indique que Besenval est lieutenant-colonel du régiment des gardes suisses et, sachant qu’il occupait cette charge vers 1722, la gravure a été réalisée après cette date.

Le portrait pourrait avoir été gravé pour un recueil in-quarto en raison de ses dimensions.

(Voir volume I : pp. 91, 127, 198, 211).

bibliographie

Lelong 1775, p. 148  ; Paignon-Dijonval 1810, 1510  ; Nagler 1836, III, p. 480 ; Le Blanc 1856, II, Cl. Dr.,n° 6 ; Firmin-Didot 1876, Cl. Dr., n° 7 ; Firmin-Didot 1875-1877, Cl. Dr., n° 512 ; Portalis et Beraldi 1881, II, p. 25 n° 84 ; Courboin 1895, I, p. 388, n° 9665 ; Mireur 1910, II, pp. 532, 533, 536 ; Thieme et Becker 1913, IX, p. 558 ; Audin et Vial 1919, p. 286 ; IFF XVIII e 1951, VII, Cl. Dr., n° 2 ; Coirault 1983, Saint-Simon, Mémoires, II, pp. 769, 1545 ; Thieme et Becker-Saur 2001, XXIX, p. 407.

Notes
1.

Coirault 1983, Saint-Simon, Mémoires, II, p. 769.