A3. pÉcoil (Catherine-Marie le gendre, madame), d’après Hyacinthe Rigaud

Burin

H. 0,406, L. 0,315 au tr. c. ; H. 0,460, L. 0,320 à la cuvette

Sous le tr. ext. : à g, H t Rig. pinx. ; à dr., S. Valée sculp. ; au-dessous, deux strophes de quatre vers disposées à g. et à dr. : Sous le riant aspect de Flore // Cette beauté touche les cœurs, // Et par le contraste d’un More // Releve ses attraits vainqueurs. - Mais que dis je [sic] des dons de Flore, // Son teint augmente la fraicheur, [sic] // Et la noirceur même du More // Tire un éclat de sa blancheur. // Gacon ; au-dessous : a Paris chez P. Drevet rue S. Jacques à l’Annonciation.

Un seul état connu : l’état décrit ; (BNF, Est., Da 64, in-fol. p. 59, Mf E 67042 ; AA 3 ; N3 in-fol. à Pécoil ; s.n.r.  Mention à l’encre brune, en bas, en marge : « Mme Pecoil Catherine, Marie Le Gendre, femme de Claude Pecoil, Seigneur de Villedieu, maitre des requetes, etc. » - Paris, ENSBA, fol. 1439 rés., p. 58.

Gravé par Simon Vallée sous la conduite de Pierre Drevet, d’après Mariette.

Un dessin, sépia sur papier bleu, attribué à Rigaud, est conservé à Cologne, au musée Wallraf-Richartz : « Femme cueillant une fleur dans un bouquet. Un domestique nègre lui tend une corbeille ». Le dessin porte en signature ( ?) le nom de S. Valée 1 .

Le cuivre est resté la propriété des Drevet puisqu’il est mentionné dans le catalogue de la vente de Claude Drevet en 1782. Il a été adjugé à trente-sept livres, dix sols.

(Voir vol. I : p. 161).

bibliographie

Mariette 1740-1770, III, f ° 50 r°, n° 43 , VII, f ° 11 ; Paignon-Dijonval 1810, 7617 ; IFF XVIII e , 1951, XIII, S. V., n° 32 ; Demonts 1909, p. 263.

catalogues de ventes

Claude Drevet, 1782, n° 262, p. 24.

Notes
1.

Demonts 1909, BSHAF, p. 263.