A5. neyret de la Ravoye (Anne varice de la valliÈre, madame), d’après Hyacinthe Rigaud

1709, selon Mariette

Burin

H. 0,416, L. 0,336 au tr. c. ; H. 0,469, L. 0,346 à la cuvette

Sous le tr. c : à g, Hyacint’ Rigaud pinxit. ; à dr., M. Dossier sculpsit. ; au-dessous, deux strophes de quatre vers disposées à g. et à dr. : Aux doux airs que le Peintre donne // A la vieille de ce tableau // Je croirois Vertumne et Pomone // Le vray sujet de son pinceau. - Par cette fable avec adresse // Il prouve cette verité // Rien ne charme plus la vieillesse // Que la Jeunesse et la Beauté // Gacon ; au-dessous : A Paris chez Drevet Graveur du Roy, rüe S t . Jacques à l’Annonciation ;

Un seul état connu : l’état décrit ; (BNF, Est., Da 64, in-fol., Mf E67041 ; Ed. 52, in-fol.; N3, in-fol., s.n.r. - Paris, ENSBA, fol. 1439 rés., page 70)

Anne Varice de Vallière est l’épouse de Jean Neyret de la Ravoye, seigneur de Lirré et Beaurepaire, trésorier général de la marine en 1692, puis grand audiencier de France. Elle est veuve en 1722.

Le tableau a été brossé par Rigaud en 1703. Van Hulst écrit : « Anne Varice de Vallière, femme de Jean Neyret de la Ravoye… Figure jusqu’aux genoux sous celle de Pomone, groupée avec une autre qui représente Vertumne, mais qui n’est que de simple accompagnement, n’étant pas portrait … ». La gravure est de 1709.

Mariette ne dit pas que Dossier a gravé ce portrait sous la conduite de Drevet.

Le cuivre est resté la propriété des Drevet puisqu’il est mentionné dans le catalogue de la vente de Claude Drevet en 1782. Il a été adjugé à cinquante-cinq livres.

(Voir vol. I : p. 161).

bibliographie

Mariette 1740-1770, III, feuillet 40 r°, n° 99, VII, f ° 12 ; Paignon-Dijonval 1810, 7618 ; IFF XVIII e , 1951, VII, M. D., n° 20 ; Dussieux 1854, II, p. 183.

catalogues de ventes

Claude Drevet, 1782, n° 275, p. 25.