1.1. Les effets des chocs monétaires sur les taux d’intérêt nationaux en PCP

Les chocs monétaires se répercutent sur les taux d’intérêt nationaux, qui affectent les comportements des agents économiques par l’intermédiaire des effets de substitution et de revenu. Les économistes admettent qu’une modification du taux d’intérêt affecte l’investissement des entreprises (en modifiant l’arbitrage entre les placements financiers et l’investissement) et la consommation des ménages (en modifiant l’arbitrage entre l’épargne et la consommation).

La hausse du taux d’intérêt réduit le taux interne de rendement des investissements des entreprises par rapport au taux d’emprunt et favorise les placements financiers au détriment des investissements productifs. De même, la hausse du taux d’intérêt favorise l’épargne des ménages au détriment de la consommation. Les effets de la hausse du taux d’intérêt sur les comportements des entreprises et des ménages sont qualifiés d’effets de substitution. La hausse du taux d’intérêt exerce aussi des effets sur les revenus des entreprises et des ménages. Les agents qui disposent de capacités de financement verront leurs revenus augmenter 175 . En revanche, les agents qui ont des besoins de financement verront leurs revenus baisser 176 .

Notes
175.

Du fait que leurs placements bancaires ou financiers rapportent plus.

176.

Du fait de l’accroissement de la charge de leur dette.