1.2. Les effets des chocs monétaires sur les taux d’intérêt nationaux en concurrence monopolistique et en PtM

Svensson et Wijnbergen (1989) étudient les effets des chocs monétaires sur les taux d’intérêt en concurrence monopolistique. Leur modèle a déjà été exposé dans le Chapitre (1). Dans ce modèle, ils montrent qu’un choc monétaire n’affecte pas le taux d’intérêt nominal, mais qu’il réduit le taux d’intérêt réel.

A leur tour, Betts et Devereux (1999) étudient les effets des chocs monétaires sur les taux d’intérêt en PtM et introduisent un cadre intéressant dans l’étude de la transmission internationale des chocs monétaires. Ils apportent de nouvelles conclusions à la nouvelle macroéconomie en économie ouverte, et attachent une attention particulière aux modes de fixation des prix des entreprises nationales et étrangères. Leur modèle a déjà été exposé dans le Chapitre (1). Le principal résultat de leur travail est que la monnaie avec laquelle les exportations sont libellées est le facteur clé dans l’évaluation des effets des chocs monétaires sur les variables économiques étrangères. Pour eux, les chocs d’offre de monnaie réduisent les taux d’intérêt, nominal et réel.