2.2. Les résultats

L’identification des chocs a été effectuée en utilisant la décomposition de Cholesky et en retenant l’ordre des variables que l’on peut interpréter comme allant de la variable la plus exogène à la moins exogène, soit (extytimtipctit). L’ordre d’introduction, en plaçant en tête les variables considérées comme représentant des chocs non monétaires et ensuite celles représentant des chocs monétaires, conformément à Bernanke et Mihov (1995), permet une première identification. L’équation ci-dessous précise ce schéma d’identification fondé sur l’équation (But = A0 et).

Les chocs structurels, représentés par (u), sont respectivement les chocs : extérieur (exportations), d’offre, de revenu (importations), de prix, de politique monétaire. (eex), (ey), (eim), (eπ), (ei) sont les résidus des équations de la forme réduite.

Quels sont les effets des chocs ?

Les chocs structurels étant identifiés, le modèle VaR est transformé en un modèle VMA (« moving average »), qui permet de calculer et de présenter graphiquement la dynamique des différentes variables endogènes à la suite d’un choc structurel d’une ampleur équivalente à un écart-type (tous les chocs sont a priori positifs). Les graphiques (41), (42) et (43) des matrices des chocs structurels présentent les résultats avec un intervalle de confiance égal à 10 %. Chaque ligne correspond aux effets sur une variable, et chaque colonne aux effets d’un même choc sur les différentes variables.

Les séries étudiées sont mensuelles et s’étendent de janvier 1993 jusqu’en décembre 2004. Les exportations, les importations, le revenu national (indicateur coïncident) et les taux d’intérêt (bons du Trésor à 3 mois) proviennent du site officiel de la Banque du Liban. L’indice des prix à la consommation provient des publications de l’Institut de Conseil et de Recherche (« Consultation and Research Institute »).