Cardinet (1988) souligne que certains enseignants s’assurent que la consigne est comprise par les élèves et sont prêts à leur donner des explications sur celle-ci afin de s’assurer que ‘« le résultat de l’épreuve soit bien le reflet des connaissances […] de l’élève »’ alors que d’autres considèrent que la compréhension de la consigne fait déjà partie de la compétence qu’ils souhaitent évaluer. Il souligne la difficulté du maître de savoir si un concept est acquis ou non par un élève. Il est en effet intéressant de se demander l’influence de la consigne dans la résolution du problème. Nous pensons qu’il est important que la consigne soit la plus compréhensible possible, qu’il n’y ait pas d’ambiguïté dans les termes utilisés mais que la compréhension de la consigne par l’élève est liée à ces connaissances.