2.1.2.1. Les conclusions d’Abramovitz

Le travail d’Abramovitz est soutenu par les statistiques du NBER et cherche à répondre à trois questions relatives à la croissance des USA dans l’après-guerre civile :

  • Quelle est la croissance du produit "per capita" et dans quelle proportion est-elle ? Quels sont les inputs plus pertinents pour faire avancer la croissance ?
  • Est-ce qu’il y a ralentissement ou accélération du output "per capita" ?
  • Et est-ce qu’il existe des variations du taux de croissance du produit en plus de celles relatives aux cycles des affaires ?

La première conclusion à laquelle l’auteur arrive, c’est qu’entre la décennie 1869-1878 et la décennie 1944-1953, le Produit National Liquide "per capita" à prix constant a augmenté quatre fois. L’augmentation de recours "per capita" reste peu significative. Le facteur principal est un significatif accroissement de la productivité unitaire totale des recours, qui aura augmenté près de 250%. Le résultat est considéré surprenant, puisqu’il attribue une importance très grande à la productivité.

Ainsi, selon Abramovitz, nous savons peu de choses sur les causes de l’augmentation de la productivité. L’importance de ce facteur peut être pris comme une espèce de mesure de notre ignorance sur les causes de la croissance économique des États Unis et comme une indication qui doit retenir notre attention. L’auteur indique deux chemins à suivre : le premier consiste à considérer l’existence des rendements croissants, le second est la sous-estimation probable dans le calcul du travail et du capital.

Abramovitz suggère l’importance croissante du capital «intangible» : technologie, qualification du travail, santé et organisation.