2. L’approche traditionnelle : La définition du circonstanciel selon les grammaires traditionnelles de référence

Comme nous venons de le voir, le statut grammatical du complément circonstanciel reste indécis et les grammairiens mettront un temps considérable à l’accepter dans leurs manuels. Il ne peut être identifié que par le jeu des questions : quand ? comment ?…où ? pourquoi ?...etc. ainsi que par l’effort à dégager des catégories sémantiques qui s’avèrent vite insuffisantes et non-exhaustives vu la multiplicité des nuances qui s’en dégagent. Malgré l’ambiguïté de cette notion qui a fait son entrée, qu’on le veuille ou non, dans l’appareil linguistique, elle a pu manifester l’une des réalités de la langue.

C’est d’ici que vient l’intérêt de beaucoup de recherches visant à définir cette notion. Parmi celles-ci, nous commençons par une première tentative de systématisation et de théorisation dans les grammaires traditionnelles que l’on appelle, d’ordinaire, les grammaires de référence. Nous commençons par la plus usuelle et la plus célèbre : Le Bon Usage de Maurice Grevisse, surtout les différences très remarquables qu’on peut facilement saisir à travers ses différentes éditions.