2.1. Le Bon Usage de Maurice Grevisse (surtout la 3e, 5e, 7e, 8e, 9e, 11e, 12e, et 13e éditions)

Dès les premières éditions, on peut constater que la typologie des compléments chez Grevisse est établie essentiellement sur un critère sémantique. Pour identifier un complément, on doit recourir au sens et à une liste des questions convenables :

‘« Les compléments du verbe sont : le complément d’objet, le complément circonstanciel et le complément d’agent du verbe passif » 1 . ’

Pour identifier le complément d’objet direct, on peut observer qu’il répond à l’une des questions Qui ? et Quoi ? faites après le verbe, et qu’il peut servir de sujet, quand la proposition est tournée au passif. Mais l’auteur revient à dire que c’est le critère sémantique qui doit trancher : 

‘« Il est préférable, en somme, de consulter le sens, car les deux procédés indiqués ne sont pas toujours efficaces : l’attribut, en effet, répond lui aussi aux questions …Qui ?...quoi ?; et la tournure par le passif ne s’opère pas toujours bien, par exemple avec avoir » 2 . ’

Quant au complément circonstanciel, on peut constater l’existence de la même définition dans les sept premières éditions.

‘« Le complément circonstanciel complète l’idée exprimée par le verbe en indiquant les conditions, les circonstances dans lesquelles se trouve le sujet ou s’accomplit l’action du sujet. Pour identifier le complément circonstanciel, on fait, après le verbe, une des questions…Où ?...Quand ?...Comment ? […] etc. » 3 . ’

Mais on peut constater que Grevisse distingue remarquablement 20 catégories sémantiques dans la troisième édition (1946), 27 dans la cinquième édition (1953) et 28 dans la septième édition (1961). Mais dans la huitième édition, nous constatons un changement dans la définition du complément circonstanciel : 

‘« Le complément circonstanciel précise l’idée du verbe en marquant la connexion de l’action avec un repère (temps, lieu, etc.) situé autour d’elle dans le monde des phénomènes. Pour identifier le complément circonstanciel, on fait, après le verbe, une des questions Où ?...Quand ?...Comment ?...Pourquoi ? …De combien ?...Par où ? etc. » 4 .’

La liste des catégories sémantiques de compléments circonstanciels est au nombre de 28 jusqu’à la 11e édition qui en énumère 29 sans compter les quatre subdivisions des catégories du temps (2) et de lieu (4). Si l’instabilité dans la liste des circonstanciels est une preuve de l’ingéniosité de son auteur et montre la difficulté de nommer toutes les sortes de compléments circonstanciels, il faut dire que Grevisse, qui est le premier à le faire, a fait preuve de courage en essayant de donner une telle liste, quoique incomplète. C’est déjà l’une des tâches les plus difficiles en face de la quelle les grammairiens ont, depuis longtemps, montré beaucoup de réserves.

Il est à constater aussi que jusqu’à cette édition, la liste des subordonnées circonstancielles est stable :

‘« Les propositions circonstancielles peuvent marquer les circonstances de temps, de lieu, de cause, de but, de conséquence, d’opposition (ou de concession), de condition, de comparaison. De là huit groupes principaux de circonstancielles : Propositions temporelles, locatives, causales, finales, consécutives, d’opposition (concessives), conditionnelles, comparatives » 5 .’

Les propositions circonstancielles sont répertoriées en trois grandes catégories de subordonnées, fondées à la fois sur la nature du mot auquel elles sont assimilables et sur la fonction qu’elles remplissent dans la phrase par rapport à la principale :

a. Les subordonnées substantives, assimilables à des noms et correspondant aux compléments d’objet ou aux compléments d’adjectif. Elles peuvent aussi s’employer comme sujet, comme attribut et comme apposition ;

b. Les subordonnées adjectives ou relatives, assimilables à des adjectifs ou à des participes – adjectifs et correspondant aux compléments du nom ou du pronom ;

c. Les subordonnées adverbiales ou circonstancielles, assimilables à des adverbes et correspondant aux compléments circonstanciels.

Il y a lieu ici de signaler qu’à côté de cette définition proprement sémantique, Grevisse reconnaît un statut morphologique du complément circonstanciel : 

‘« Le complément circonstanciel est, la plupart du temps, introduit par une préposition, mais il arrive aussi [...] qu’aucune préposition ne rattache au verbe le complément circonstanciel ; c’est le cas pour un grand nombre de compléments de temps, de prix, de poids, de contenance, et pour le complément de manière du type aller nu-tête
[…]
Le complément circonstanciel peut être exprimé par un nom : Il pleure de rage ;- par un pronom : Restez chez vous ;- par un infinitif : On commença par l’interroger- C’est souvent aussi un adverbe de lieu, de temps, de manière, de quantité : Partons d’ici, venez demain ; hâte-toi lentement ; il souffre beaucoup. Ce peut être encore une proposition (ou un participe présent, un participe passé, un infinitif, un nom, un adjectif, un gérondif, équivalent à une proposition) » 6 .’

Concernant la place des compléments circonstanciels à l’intérieur de la phrase, Grevisse fait remarquer qu’il s’agit de raisons de style 7 ou de quelque chose qui revient à l’ordre logique des idées :

‘ « Dans un grand nombre des phrases, le complément circonstanciel se place après le verbe et le complément d’objet […] Mais ce sont souvent certaines raisons de style (mise en relief, harmonie et équilibre de la phrase) ou la suite naturelle des idées qui assigne au complément circonstanciel la place qui lui convient relativement au verbe au aux autres compléments. » 8

À partir des dernières éditions (notamment la douzième et la treizième), nous pouvons constater un changement dans la stratégie de la définition du circonstanciel. Ces éditions sont apparemment imprégnées par les innovations qu’apportent les théories linguistiques récentes. L’auteur commence à reconnaître un comportement syntaxique du complément circonstanciel à l’intérieur de la phrase.

Nous constatons d’abord une nouvelle définition du complément d’objet :

‘« C’est un complément essentiel non adverbial. Selon qu’il est introduit ou non par une préposition, il est appelé direct ou indirect » 9 . ’

Il distingue donc trois compléments du verbe : complément essentiel, complément non essentiel et complément adverbial. Le complément d’objet fait partie alors des compléments essentiels mais non adverbiaux. Il semble pourtant qu’il n’y a pas de différence radicale et apparente entre ces deux genres de compléments :

‘« S’appuyer sur un mur, et s’appuyer sur un mauvais raisonnement diffèrent surtout quant au sens du verbe : Quand celui-ci est pris au propre, il implique un complément de lieu, ce qui n’est pas le cas quand il est pris au figuré- J’envoie un colis à Versailles et j’envoie un colis à ma sœur : C’est la catégorie du nom complément qui change.
Pour cette raison, un certain nombre de verbes peuvent avoir en concurrence les deux types de compléments, avec des différences sémantiques plus ou moins grandes » 10 . ’

Dans cette optique, il faut donc recourir au sens pour savoir le statut exact du complément. Le complément adverbial peut donc être essentiel ou non essentiel. Quant il est non essentiel, on peut l’appeler bel et bien circonstanciel. L’auteur souligne à cet égard la nécessité du caractère adverbial à côté du caractère non essentiel pour avoir le nom circonstanciel, autrement dit, tout complément accessoire n’est pas forcément un complément adverbial. C’est parce qu’on peut trouver des compléments non essentiels qui ne sont pas adverbiaux :

‘« L’attribut de complément d’objet ne doit pas être confondu avec ce que Damourette et Pichon appellent un greffon, c’est-à-dire un complément accessoire : J’ai connu votre sœur toute petite. Je l’ai connu petite fille. Toute petite et petite fille équivalent à des compléments adverbiaux non essentiels : quand elle était toute petite (ou…petite fille). -Il y a des cas où la distinction est moins aisée : On l’a élu président reste une phrase normale si président est supprimé, mais président n’équivaut pas cependant à un complément adverbial non essentiel» 11 .’

On peut donc définir les notions comme ce qui suit :

‘ « Le complément adverbial est un complément qui est un adverbe ou qui peut être remplacé par un adverbe. Cela s’oppose à la fois aux compléments d’objet […] et aux compléments d’agent […]. Le complément adverbial correspond à ce que l’on appelle traditionnellement complément circonstanciel, désignation que méritent une partie seulement des compléments aux quels on donnait ce nom […]. La dénomination de complément adverbial ne veut pas dire que la catégorie de l’adverbe serait l’expression première de cette fonction » 12 .’

Nous avons vu qu’à partir de la huitième édition de cet ouvrage, le complément circonstanciel :

‘« […] précise l’idée du verbe en marquant la connexion de l’action avec un repère (temps, lieu, etc.) situé autour d’elle dans le monde des phénomènes […]» 13 . ’

Mais Goosse, qui prend en charge de refondre les dernières éditions de cette grammaire, voit que cette formule

‘« […] n’est valable que pour les deux catégories explicitées dans la parenthèse. Il faudrait y ajouter les circonstances logiques comme la cause, le but, etc. » 14 .’

Nous allons voir maintenant la première ébauche de classement des compléments adverbiaux sous leur degré de nécessité dans la phrase. A. Goosse souligne d’abord qu’

‘« Il est important, notamment pour leur mobilité de distinguer dans les compléments adverbiaux des compléments essentiels et des compléments non essentiels» 15 .

Ensuite, il donne les critères qui peuvent identifier le complément essentiel. Les compléments essentiels sont ceux :

1. dont la construction (et notamment le choix de la préposition) dépend du verbe lui-même :

‘4. Il revient de Genève.’

2. Sans lesquels le verbe ne peut constituer le prédicat :

‘5. Il va à la chasse (* Il va).’

Du point de vue sémantique, les compléments adverbiaux essentiels expriment surtout :

- Le lieu :

‘6. Je vais à Paris.’

- Le temps :

‘7. Nous sommes au 18 Avril.’

- La manière :

‘8. Il va bien.’

- La mesure (au sens large) :

‘9. Ce livre coûte mille francs.’

- Le but :

‘10. Il alla ouvrir la porte.’

Ces compléments ne méritent certainement pas d’être appelés circonstanciels : les compléments de : Je vais à Paris et : Cela pèse cent kilos sont liés aussi étroitement au verbe que les compléments d’objet 16 .

Quant au complément adverbial non essentiel,

‘« Il a une grande mobilité dans la phrase même s’il suit souvent le verbe. Les intentions du locuteur (mise en relief, ordre des faits dans la pensée), et, dans la langue écrite, le souci de l’harmonie interviennent beaucoup » 17 .’

À cause de la grande mobilité toute particulière de la plupart de ces compléments non essentiels, certains grammairiens refusent de les ranger parmi les compléments du verbe et parlent à ce sujet de complément de phrase. A. Goosse, quant à lui, rejette cette manière de voir puisque ce ne sont pas seulement les verbes prédicats de phrase qui sont ainsi accompagnés, mais aussi les verbes prédicats de proposition, les infinitifs, les participes, les adjectifs, même les noms.

Il est donc opportun de passer en revue les critères qui permettent de distinguer entre complément essentiel et complément non essentiel selon la treizième édition du Bon Usage 18 .

1. La dislocation  : Un moyen assez commode de distinguer les compléments essentiels est la dislocation :

‘11. Je vais à Paris toutes les semaines Je vais à Paris, et cela toutes les semaines ; mais non * Je vais et cela toutes les semaines.’

En règle générale, les compléments qui n’admettent pas la dislocation sont des compléments essentiels, à l’exception, toutefois, de la négation, qui ne peut pas faire l’objet d’une dislocation :

‘12. * Je mange, et cela non. ’

Quant à ceux qui l’admettent, beaucoup sont malgré cela essentiels car il s’agit des verbes qui, s’accommodant d’une construction absolue, peuvent ne recevoir qu’après coup leur complément :

‘13. L’enfant s’était attablé et buvait. Du cognac. ’

Il s’avère donc que ce critère ne peut être suffisant pour la distinction entre les deux sortes de compléments.

2. Quand un verbe a plusieurs sens, il n’est pas rare que dans un sens il demande un complément essentiel et dans un autre, non. « Pleurer » au sens propre ne demande pas de complément ; pris au figuré au sens de « regretter », il a un complément essentiel : Pleurer ses fautes.

3. Les verbes ayant des compléments essentiels peuvent avoir en même temps des compléments non essentiels :

‘14. Je vais à Genève tous les ans. ’

Un verbe dont le complément essentiel est resté implicite peut, naturellement, avoir des compléments non essentiels :

‘15. Je l’ai empêché de boire entre les repas.’

4. La pronominalisation, c’est-à-dire la commutation avec un pronom personnel conjoint clitique, caractérisant les compléments essentiels non adverbiaux. Ce critère doit être pris sous réserves car :

a. La pronominalisation se réalise aussi pour les attributs et pour les « sujets réels » :

‘16. Elle est malade….. Elle l’est.’

b. Le procédé ne fonctionne pas pour certains compléments d’objet indirect introduits par à :

‘17. Je pense à ma sœur….*Je lui pense.’

c. Il ne convient pas du tout pour les compléments d’objet indirect introduits par une autre préposition que à ou de :

‘18. Elle déblatérait contre son mari…. Contre lui.’

d. Les pronoms en, et y correspondent tantôt à un complément essentiel non adverbial, soit indirect :

‘19. J’en doute. J’y pense ; ’

soit direct :

‘20. J’en mange.’

tantôt à un complément adverbial essentiel :

‘21. J’y vais. J’en viens.’

5. La transformation passive et la transformation interrogative.

6. Le sens est peu pertinent :

‘22. Paris est un lieu ; ’

Mais les compléments sont différents dans :

‘23. Je visite Paris, Je vais à Paris et les maisons sont hautes à Paris.’

7. La mobilité : c’est une faculté essentielle des compléments de phrase mais les compléments de verbe peuvent aussi être mobiles à condition qu’ils soient repris par un pronom personnel conjoint et pour des fins expressives.

Pour la distinction des catégories sémantiques, l’auteur souligne que, traditionnellement, on distinguait de nombreuses variétés de catégories mais ces raffinements trouvaient parfois leur justification dans les besoins de la grammaire latine. Dans d’autres cas, c’est en prenant en compte le sens du verbe qu’on était amené à multiplier les catégories. Pour lui, il propose huit espèces de compléments circonstanciels à savoir : temps, lieu, manière, mesure, opposition, but, cause, condition 19 .

Pour les propositions circonstancielles, André Goosse propose une typologie différente de celle donnée par Grevisse. Celui-ci fait son classement en partant à la fois de la nature du mot auquel elles sont assimilables et de la fonction qu’elles remplissent dans la phrase. Mais Goosse fait un classement fondé sur le type du mot qui sert à les rattacher à la phrase dont elles font partie (ordinairement à un mot de cette phrase).

Les propositions adverbiales sont donc :

‘« […] des propositions qui sont introduites par des conjonctions de subordination diverses (rarement « que » seul) et qui, dans la plupart des cas jouent dans la phrase le rôle de compléments non essentiels et adverbiaux de verbes. On les appelle aussi, quand elles ont cette fonction, propositions circonstancielles » 20 .’

Il faut noter ici que ces propositions ne remplissent pas seulement la fonction d’un complément non essentiel mais qu’elles peuvent remplir aussi la fonction d’un complément essentiel comme certaines propositions temporelles. Les propositions adverbiales peuvent être aussi des compléments d’adjectif ou compléments de nom :

‘24. « Oui, qui le payera ? » reprit l’employé de commerce, furieux comme si on eût puisé cet argent dans la poche. [Flaubert, Educ., II, 6]’ ‘25. Il sentait la joie de sa bien-aimée, sa joie parce qu’il n’était plus contre elle couché. [Mauriac, Baiser au lépreux, X] 21 .’

À la différence des éditions précédentes, André Goosse distingue sept espèces de subordonnées circonstancielles 22  :

a. Propositions de temps (Question : Quand ?)

b. Propositions de cause (Question : Pourquoi ?)

c. Propositions de manière (Question : Comment ?)

d. Proposition de conséquence ;

e. Propositions de but (Question : Pourquoi ?)

f. Propositions de concession ;

g. Propositions de condition.

On remarquera sans doute l’absence de la catégorie de la proposition circonstancielle de lieu, cela revient au fait que le lieu s’exprime, non par une proposition conjonctive, mais par une proposition introduite par , c’est à dire une proposition relative :

‘26. - Où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. ’

Selon cette analyse des propositions circonstancielles, on peut constater qu’elles se présentent comme une classe fourre-tout où l’on peut mettre ce dont on ne peut faire autre chose :

‘« On range parfois parmi les adverbiales ou circonstancielles des propositions introduites par des locutions indiquant une sorte d’addition (Outre que) ou de restriction (sauf que, excepté que, etc.) […].’ ‘On observera en outre que les propositions en cause n’apportent pas une information sur les circonstances entourant le fait principal, mais une correction soit à ce fait, soit à un élément de la phrase. Autrement dit, la relation s’établit entre des faits de même niveau, ce qui du point de vue logique, est du ressort de la coordination plutôt que celui de subordination » 23 . ’

Notes
1.

Maurice Grevisse, Le Bon Usage, Grammaire du Français, Belgique, Duculot, 5e édition, 1953, p. 134 §189.

2.

Ibid., p. 135 §191.

3.

Ibid., p. 139 §199.

4.

Maurice Grevisse, Le Bon Usage, 8e édition, Belgique, Duculot, 1964, p. 134 §199.

5.

Maurice Grevisse, Le Bon Usage, 3e édition, Belgique, Duculot, 1946, p.777§ 1016. Il faut dire ici que le repérage des circonstanciels par l’unique jeu des questions n’est pas pertinent, on ne peut pas trouver des questions qui puissent correspondre, par exemple, aux propositions hypothétiques et concessives. Voir à ce sujet : Laurent Gosselin, Circonstances et compléments circonstanciels, Doctorat de l’université de Caen, 1986, p. 5.

6.

Cf. M. Grevisse, , 1953, 5e édition, pp. 140-141 §§ 201-202.

7.

Nous allons voir qu’il ne s’agit seulement pas des raisons du style ni des raisons d’ordre logique des idées mais aussi des raisons de nature pragmatique et syntaxique.

8.

Cf. M. Grevisse, 1953, 5e édition, p. 141 § 203.

9.

Maurice Grevisse, Le Bon Usage, 12e édition refondue par André Goosse, Belgique, Duculot, 1986, p. 412 § 268.

10.

Ibid., p. 462 § 286.

11.

Ibid., p. 468 § 287.

12.

Ibid., p. 497 § 299.

13.

M. Grevisse, 1964, 8e édition, p. 143 § 199.

14.

Maurice Grevisse, 1986, p. 500 § 301.

15.

Ibid., p. 498 § 301.

16.

Ibid., p. 489 § 401.

17.

Ibid., p. 509 § 305 Rem. 3a.

18.

Cf. M. Grevisse, 13e édition, pp. 388-391.

19.

Cf. M. Grevisse, 1986, 12e édition, p. 498, § 300

20.

Ibid., p. 1626, § 1078.

21.

Exemples cités p. 1926, § 1078.

22.

Ibid., p. 1630, §1080.

23.

Ibid., p. 1631, § 1080 Rem.3.