2.2. Conclusion

De tout ce qui précède, nous pouvons tirer quelques conclusions que nous devons évoquer ici. D’abord la définition du complément circonstanciel n’est pas la même d’un auteur à l’autre, elle n’est pas non plus la même dans les éditions d’un même ouvrage (Cf. la grammaire de Grevisse). Ensuite, cette définition est essentiellement d’une nature sémantique et la proposition d’une liste n’est qu’un fait arbitraire qui dépend de l’ingéniosité de son auteur. Le critère le plus approuvé pour le complément circonstanciel est sa mobilité dans les différentes positions dans la phrase.

Le problème de la distinction entre complément circonstanciel et complément d’objet indirect, que l’on appelle souvent le problème de transitivité est loin d’être résolu. C’est ce que nous disent les grammaires de référence traditionnelles, qu’en est-il alors de celles qui ont inspiration théorique ou linguistique ?

Dans les lignes qui vont suivre, nous allons exposer les idées principales qu’apportent ces grammaires sur la notion de complément circonstanciel. Nous essayons, autant que possible, de respecter l’ordre chronologique de ces grammaires afin de suivre les évolutions qu’elles ont pu apporter aux études linguistiques sur cette question.