b) Une image un peu plus réaliste des discussions.

Ces bouleversements influent-ils sur la manière de rapporter les avis des conseillers ? En partie, car le secrétaire donne une image plus réaliste des débats. Ainsi des conseillers qui refusent volontairement de prendre part à une décision sont notés. En 1469, la venue du duc de Bourbon est annoncée, des discussions ont lieu pour définir l’accueil qu’on lui fera, « excepté dudit Michelet [du Lart] qui riens n’a voulu oppiné ne dire en ceste matière » 1612 . La transparence n’est pas encore totale puisque l’on ignore totalement pourquoi Dulart refuse de se prononcer sur ce sujet : le secrétaire censure peut-être sciemment ces raisons. Mais il n’est plus jugé inconvenant de faire figurer les attitudes hostiles de certains conseillers ou pour le moins, leur désapprobation de l’avis majoritaire. Pour preuve, l’épisode de 1471 : les frères Villeneuve sont en procès avec la municipalité car, ayant été anoblis par le roi, ils refusent désormais de payer des impôts, ce que conteste le consulat. La Cour des Aides vient de leur donner raison, aussitôt des voix s’élèvent pour dire que « l’on devoit interposer une gracieuse et bien causée appellacion », mais immédiatement deux conseillers s’y opposent :

‘« Ledit Pierre de Villars dit qu’il n’estoit ne seroit d’oppinion ne consentement que desdits appoinctement et sentence fust aucunement appelé ne réclamé et qu’il savoit tropt le vouloir et entencion du Roy en ceste matière. Et ledit Pierre Guérin dit qu’il faisoit doubte d’y oppiner ne consentir à appeler pour craincte de irriter le Roy. Et finalement observéez lesdit contradicion dudit de Villars et difficulté dudit Guérin, n’a esté riens conclu ne délibéré en ladite matière » 1613 .’

Il semble que le secrétaire ne fasse figurer les motifs de désaccord des conseillers que si ceux-ci ne portent pas atteinte à l’honneur consulaire, comme ici où ils constituent des scrupules émis au nom de l’intérêt du consulat. Dans le cas précédent, les motifs de Dulart n’étaient peut-être guère avouables, et s’ils ont été explicités dans le cadre du consulat, ils méritaient d’être censurés dans les registres.

A partir des années 1460, les avis individuels qui s’opposent à une décision commune sont aussi indiqués 1614 , généralement à la demande explicite des intervenants, « requérans ces choses estre mises et couchées en ceste acte » 1615 . L’individu cherche à s’affirmer, la sacro-sainte unité du groupe consulaire n’est plus nécessaire ; il s’agit peut-être aussi de conseillers prudents ou frileux, qui tiennent à marquer leur opposition face au reste du groupe quand les décisions leur semblent mauvaises, essentiellement pour se protéger des conséquences qui en résulteraient 1616 . Cependant dans la majorité des cas, le secrétaire se contente d’indiquer que l’opposant à la décision « estoit d’oppinion contraire » 1617 ou « n’a pas voulu estre à la conclusion » 1618 adoptée. Le secrétaire ne se sent pas obligé de protéger l’unité du groupe, il développe parfois ces avis différents, mais généralement laisse de côté les arguments. Il est ouvertement du côté de la majorité car il prend toujours soin de noter que « touz les conseillers dessus nommez excepté » 1619 l’opposant sont d’accord : c’est une manière de marginaliser tout de même cet avis différent.

Les avis personnels ne sont indiqués que dans quelques réunions, seulement si les propos ne sont pas irréconciliables. L’exemple de 1487 est tout à fait représentatif :

‘« touchant la requeste à eulx fecte ja pieca par Benoist Le Charron, citoyen dudit Lion, tendant affin de luy quicter et remectre les impostz esquelz il fut imposé es tailles receues par Jehan Neyret et Guillaume du Boysson, ont esté d’oppinion telle que s’ensuyt :
premièrement ledit Brunier que actendu la délibéracion ja pieca fecte sans conclusion l’en ly devoit quicter l’impost de la taille receue par ledit du Boysson et de l’impost de la taille receu par ledit Neyret l’en le face surceoir à paiement gracieulx ;
ledit Buatier qu’il est d’oppinion que l’en ly doit fere tout le bien que l’en porra mais les autres conseillers doivent estre présens ;
ledit de Rivoyre idem ;
ledit maistre Jehan Caille, Baronnat, Laurencin sont d’oppinion que l’en doit donner ce de Guillaume et la moityé de Neyret ; et par résolucion ont arresté mander les autres et ly reciter lesdits advis et avoir les leurs pour y mectre conclusion » 1620 . ’

Les avis de chacun sont notés lorsque ceux-ci sont proches les uns des autres : dans le cas présent tous veulent bien faire un effort envers Benoît Le Charron, l’acquitter d’une partie de son impôt, leur discussion porte seulement sur la définition du « cadeau » à faire à ce notable. Une petite dose de diversité ne remet pas en cause l’unité du consulat, d’autant qu’une conclusion est promise, comme pour souligner que cet état de fait n’est que passager, et ne peut que conduire à un résultat approuvé par tous 1621 .

La diversité est approuvée car la conclusion finale est reconnue par tous. Certaines tensions apparaissent tout de même : à la fin de la période plusieurs réunions restent sans décision à cause de la diversité des avis. Le consulat est parfois dans l’incapacité de prendre une décision à cause de sa division en deux groupes qui campent sur leurs positions : sont alors clairement indiquées les deux options qui s’affrontent. En 1472, un marchand italien, Gerosme Correlly, a été arrêté par les officiers du roi pour avoir vendu de l’épicerie ; son porte-parole Jean Garbot vient demander l’aide du consulat, mais rien ne peut être décidé « pour ce que iceulx conseillers ont esté différens et discordans en oppinions sur ceste matière, les ungs disans que bon seroit d’en escripre au Roy et ausdits seigneurs en bonne fason et remonstrance de la procédure à la prise et détencion dudit Gérosme, les autres faisans difficulté d’en escripre pour doubte de irriter lesdits sires » 1622 .

Ces cas ne sont donc plus censurés par le secrétaire, mais la plupart du temps il ne retranscrit pas les termes des oppositions. On trouve dans les registres seulement des allusions à ces sessions improductives :

‘« pour ce que après l’ouverture sur ce fete, aucuns d’entre eulx ont esté de divers advis et oppinions et à cause de ce tumbez en grands altercacions, rien n’a esté touchant ce délibéré, conclud ne arresté, ains se sont despartiz dudit hostel en telle division et désaccord » 1623 .’

Il faut cependant nuancer notre propos : ces oppositions, signe, semble-t-il, d’une plus grande indépendance d’esprit, restent peu nombreuses dans les registres. Leur rareté est-elle le reflet de pratiques minoritaires dans un consulat encore marqué par la volonté de développer l’image lisse d’un pouvoir unanime, ou bien suggère-t-elle que le secrétaire minimise ces incidents en n’en rapportant que certains ? Les véritables tensions qui parcouraient le consulat sont peut-être toujours masquées.

Ces tensions sont bien réelles, révélées par quelques déroulements de séances étranges ou minutieusement décrits. En 1474, il s’agit de déterminer qui seront les trois hommes choisis pour aller rencontrer le roi :

‘« pour ce que les oppinions d’iceulx conseillers furent et estoient diverses touchant l’élection et nominacion desdits troys personnages qui devoient fere ledit vouage, conclu et arresté a esté que iceulx conseillers bailleront et mectront es mains du procureur de ladite ville, demain pour tout le jour, ung chacun d’eulx leursdites nominacions et élections par escript et par cédules pour y en après y conclurre au plus grand nombre desdites nominacions et autrement, ainsi que de raison sera » 1624 .’

Cette façon de donner son avis par écrit, à bulletin secret, dans un lieu de la parole est justifiée, d’après les registres, par les trop grandes oppositions qui existent entre les conseillers : cette mise par écrit semble être la seule garantie pour qu’aucun conseiller ne soit ni influencé ni peut-être même intimidé par d’autres. C’est le seul exemple dans les registres : cette pratique est connue et utilisée lors d’assemblées avec les notables et les maîtres des métiers, mais elle reste là aussi peu courante 1625 . Au sein du consulat, chaque conseiller aime à dire son avis, à moins que des règles tacites ne fassent que chacun se censure dans les cas difficiles, et ne suive l’avis général. Pourtant des conseillers affirment parfois leur désaccord, comme nous l’avons vu précédemment. Pour cette élection le choix des trois envoyés pose problème : il est probable que les conseillers soutiennent des gens de leur clientèle ou certains de leurs amis. Régler la question de cette manière permet d’aseptiser l’impression de népotisme qui pourrait se dégager de cette élection, mais aussi de désamorcer toute rancoeur qui pourrait naître entre conseillers du fait de leurs choix respectifs. Il s’agit peut-être d’une mesure visant à préserver l’entente entre ces hommes. Par conséquent, seul le secrétaire connaît les votes de chacun et donc les dissensions au sein du consulat.

Mais les tensions entre les conseillers peuvent parfois se lire lorsque l’on connaît les votes respectifs de chacun : ainsi en 1487, il est décidé que 4 d’entre eux seront élus pour expédier les affaires courantes de la ville 1626 .

Les votes respectifs des conseillers en 1487 .
  Du Rieux Roussellet Le Maistre Taillemond Garnier Laurencin Du Perrier Baronnat
Brunier * * * *        
Baronnat *   * * *      
Garnier *   * *   *    
Taillemond   * *   *   *  
Le Maistre *     * *   *  
Laurencin *   * * *      
Du Perier *   * * *      
De Genas *   *   *   *  
Colombier   * *   *   *  
Du Rieux     *   *   * *
Total 7 3 9 6 8 1 5 1

C’est le seul exemple d’un vote où les choix de chacun sont connus. Chaque conseiller vote pour quatre personnes : on ne peut dire si les votes ont été exprimés à haute voix, ou si chacun est venu indiquer au secrétaire sa décision, de façon orale ou par écrit. Le choix des élus respecte les résultats obtenus : Du Rieux, Le Maistre, Taillemond et Garnier sont élus. Dix conseillers étaient présents, tous ont désigné quatre d’entre eux. Aucun n’a voté pour lui-même : cette modestie est-elle la preuve que ces votes ont été exprimés à haute voix et qu’il convenait donc de paraître désintéressé aux yeux de tous ? Chacun des participants a-t-il joué ce rôle imposé par l’idée qu’un homme respectable ne court pas après les honneurs ou bien est-ce un signe d’éducation ? Impossible à dire. Il est cependant probable que les amitiés et les inimitiés de chacun s’expriment derrière ces nominations : Garnier et Le Maistre qui récoltent le plus de voix, votent chacun pour les trois autres qui sont désignés avec eux, en revanche Taillemond et Rieux ne votent pas l’un pour l’autre. Ont-ils un contentieux ?

L’existence de ces tensions, reconnue bien que minimisée, coïncide avec la multiplication des références à la « concorde et paix sociale » pour justifier des décisions. Des tensions peuvent apparaître entre les conseillers, mais elles restent confinées dans le consulat. En revanche, on veille à ce que tout litige avec le clergé ou la population trouve rapidement une solution. Dès qu’un procès pourrait impliquer la ville, on cherche d’abord à « [venir] à accord et pacifficacion » 1628  ; dès qu’une décision pourrait déclencher l’ire de la population, on prend des mesures « pour garder et entretenir bone paix, union et concorde entre les citoyens manans et habitants de ladite ville et pour obvier à tous débatz et discorde » 1629 . Toute décision se mesure aussi à l’aune du bien commun, les conseillers cherchant toujours, du moins en paroles, à ce que les choses ne soient pas « préjudiciable à la chose commune » 1630 . Pour garantir cette image aux yeux de tous, il est bon de faire des exemples que le secrétaire indique soigneusement : ainsi en 1477 Jean Guinet demande à bénéficier d’une diminution de la taille pour « luy faire un gracieulx taulx et somme, laquelle il puisse payer pour toujours vivre et temporiser en bonne union avecques lesdits conseillers » 1631 , ce que ces derniers acceptent sans sourciller. Il s’agit d’un cas d’école : les conseillers sont là pour montrer qu’ils sont justes avec tous, Guinet n’est pas un notable, c’est un artisan qui a séjourné pendant 4 ans à l’extérieur de Lyon et qui demande une diminution d’impôt pour cette raison. D’ailleurs Humbert Chapuis, qui le représente, souligne que les conseillers ont intérêt à prendre ce cas anodin au sérieux, car il est représentatif des habitants de Lyon. L’équité est primordiale et les nouvelles vont vite. L’emploi du mot « union » souligne que l’un des objectifs des conseillers est de veiller à une coexistence pacifique des habitants dans la ville. Le cas de Guinet se règle à l’amiable, pour garantir l’harmonie entre la population et les conseillers. On peut émettre l’hypothèse que ce geste n’est pas gratuit : le consulat espère peut-être que Guinet se répandra en compliments à son égard dans toute la ville.

Les années 1450-1480 correspondent à une évolution patente des pratiques consulaires, la manière de se réunir change, les avis personnels, les discussions ne sont plus tabous, les registres les évoquent. Ces transformations se produisent alors que des grands juristes prennent de plus en plus de poids au sein du consulat. Se poursuivent-elles au début du XVIe siècle ?

Notes
1612.

1469, BB15 f42.

1613.

1471, BB15 f140v.

1614.

Exemples : « exceptéz ledit de Chaveyrie et Lauczot qui estoient d’oppinion contraire », 1452, BB5 f178v ; « ont appoincté lesdits conseillers, excepté ledit Brunier », BB351, cahier 3, 18 juin 1479 ; « excepté Estienne Garnier qui a ce n’a consenty », BB352, 1er juillet 1481.

1615.

BB352, 24 janvier 1480. Autre exemple : Michelet Dulart s’oppose à l’installation d’une horloge, « par quoy ne consent que l’on donne pour le présent aucun deniers, ains tant que le peut le deffend, requérant ces choses estre couchées et enregistrées es actes du consulat de ladite ville », BB352, 7 juin 1481.

1616.

« Après ce que la venue de monseigneur le conte Dumeyne (sic) a esté mise en délibération, à savoir se le corps de la ville luy devoit aller faire la révérence et luy fere aucun don et service ou non, finablement a esté oppiné, conclud et arresté au plus grand nombre desdits conseillers que pour plusieurs causes et raisons illec touchéez et alléguéez, mesmement que le Roy ne le mandoit point, mieulx estoit soy abstenir d’y aller que y aller et de ceste oppinion furent tous les dessus nommés conseillers et certains autres notables de ladite ville, exceptés les dessus nomméz Pierre Brunier et Jaques Caille, lesqueulx estoient d’oppinion contraire, c’est assavoir de luy aller faire la révérence et service, actendu qu’il estoit du sanc royal et qu’il n’avoit jamays esté en ladite ville, protestans ledit Brunier que se par non le faire inconvénient ou dommage s’en ensuyvoit à ladite ville qu’il ne luy peust estre imputé », 1474, BB12 f75v.

1617.

1451, BB5 f132v.

1618.

1479, BB351, cahier 3, 18 juin 1479.

1619.

« … touz les conseillers dessus nommez excepté ledit maistre Anthoine Paian », 1451, BB5 f132v ; « tous iceulx huit conseillers d’une voix, excepté ledit messire Buclet », 1476, B13 f63 ; « les dessuz nommez conseilliers, excepté ledit Offrey, ont esté tous d’accord, voys, consentement », 1467, BB10 f226v.

1620.

1487, BB19 f37.

1621.

Autre exemple : on annonce la venue de madame la Générale, femme de Guillaume de Varye, Général de France, faut-il aller lui faire honneur au nom de la ville ? « Ledit Varinier a esté d’oppinion d’y appeler plus grant nombre de gens, lesdits Balarin et Villeneuve d’oppinion luy fere aucun service et plésir présupposé qu’il fust perduz et ledit Thomassin d’oppinion que qui sentiroit que ledit Monseigneur le Général voulsist marcher de bon pie et lever main es foyres de ladite ville fere aucun service et plésir à sadite femme à leur nom ». Tous sont d’accord pour souligner que cette venue pose problème et à cause des tensions avec son mari, la ville pourrait ne pas être tenue de faire quoi que ce soit : mais est-ce sage ? 1467, BB10 f243v.

1622.

1472, BB15 f202. Autre exemple : le consulat se divise lorsque Pierre Brunier vient demander à ce que les foires de la ville ne se tiennent plus devant son hôtel. Seule solution, on décide de réunir une assemblée plus large pour se prononcer : « lesdits conseillers, pour ce qu’ilz n’ont esté unis et concordans en oppinions et que les ungs comme lesdits messire Jehan Grant, maistre Pierre Fornier, Humbert de Varey, Denis Loupt et Guillaume Giraud estoient d’oppinion que l’en devoit entretenir ladite rue sans riens y changer ne innover, et les autres c’est assavoir ledit Pierre de Villars, Pierre Offrey et Jehan Formond estoient d’oppinion que l’en devoit tollérer de tenir ladite foyre présente ainsi qu’il avoit esté acoustumé cy devant ledit Brunier demourer en son hostel au moyns jusques à ce que autre conclusion y eust esté prinse et ont ordonné que l’en face mander à dimanche prouchain conseillers vieux et nouveaux, marchans et autres notables de ladite ville pour y donner ordre et appoincter », 1461, BB7 f223v.

1623.

1482, BB17 f1v. Autre exemple : « après plusieurs ouvertures, advis et considéracions et la matière fort débatue, sont demourez sans prendre certaine conclusion en ceste matière », 1485, BB15 f342.

1624.

1474, BB12 f80.

1625.

Voir à ce propos la troisième partie.

1626.

1487, BB19 f53.

1627.

Chaque étoile représente une voix.

1628.

1456, BB7 f43. Autres exemples : « pour venir à paix et paciffier le procès », 1451, BB5 f142v ; « ilz ont conclu et donné response à ladite requeste pour la voix dudit messire Jehan Grant que voulentiers condescendront à accord avec lesdits sires religieux (…) et à passiffication dudit débat », 1460, BB7 f194 ; « la chose seroit bien au prouffit desdites parties et que parmy ce les autres différends, esquelz ne trouvoient pas grande répugnance, se pourroient paciffier qui seroit ung grand bien », 1478, BB350, cahier 1, f32.

1629.

1463, BB7 f366v. Idem : 1465, BB10 f41v ; 1469, BB15 f51v. « … en icelle ville vivre et toute bonne paix, amour, union et concorde », 1470, BB15 f112. Procès entre la ville et les monnayeurs : « icelles parties sachant de leurs bons grèz certaine science et franche volonté, désirans, comme ilz disoient, desdits procès, questions et différences venir à bonne paix et concorde ; […] que bonne paix, amour et union soit et demeure doresenavant entre lesdites parties », 1477, BB14 f17v ; « contenter ung chacun et garder paix et union entre les habitans de ladite ville », BB352, 5 juin 1481.

1630.

1473, BB12 f66v. Autres exemples : 1455, BB7 f3v ; 1465, BB10 f82v ; 1466, BB10 f191 ; 1473, BB12 f67 ; 1474, BB12 f77…

1631.

1477, BB14 f19v.