II. Bouleversements culturels et identités consulaires.

La valorisation progressive des avis individuels au sein du consulat, va de pair avec une attention plus grande portée à la manière de bien s’exprimer en public. Nous avons vu précédemment que les conseillers attachaient de plus en plus d’importance à la manière dont les écrits consulaires étaient rédigés, parce que leur perfection reflétait celle du consulat. La volonté de maîtriser l’art oratoire est une conséquence de cette évolution, encouragée par l’augmentation du nombre des grands juristes. Comment ces changements culturels se manifestent-ils au consulat ? Sont-ils bien acceptés par tous les conseillers ou bien sont-ils imposés par ceux qui dominent le pouvoir ?