A mes parents,
Pour leur soutien et leurs encouragements continus.
Que ce modeste travail puisse leur exprimer toute mon affection et tout mon amour.
A mes sœurs Jihène, Salma et Synda-Rim,
Pour notre complicité,
Qu'elles trouvent dans ce travail une marque de mon grand attachement.
A mon très cher Zied,
Pour sa gentillesse et sa générosité.
A Atef et Nejmeddine.
A tout mes amis,
A Asma, Ines, Hayet, Melika et Mounir.
A toute ma famille.
A tous ceux qui m'ont aidé tout au long de ces années.
Je tiens à remercier tout particulièrement mon directeur de recherche M. Jean Pierre ALLEGRET pour ses conseils, son soutien et sa disponibilité tout au long de l'élaboration de ce travail.
Mes remerciements s'adressent également aux membres du jury M. Christian DESCAMPS, M. Philippe DULBECCO et M. Jean François GOUX qui ont bien voulu accepter d'évaluer ce travail.
La libéralisation financière de la fin des années quatre-vingt et du début des annéesquatre-vingt-dix s'est traduite dans les marchés émergents, notamment les pays d'Asie du Sud Est et d'Amérique Latine, par des entrées massives de capitaux. De telles entrées contrastent avec le tarissement des capitaux subi par ces pays à la suite de la crise de la dette. Une question importante est de déterminer dans quelle mesure ces entrées de capitaux ont elles déstabilisé l’environnement macroéconomique des marchés émergents. C’est à cette question qu’est consacrée cette recherche. On montre que ces capitaux ont affecté plusieurs variables tels que le taux d'intérêt, le taux de change et la liquidité, et ont été à l'origine de dérèglements qui n'ont pas été bénéfiques pour les pays en question. Parmi les instruments de gestion des entrées de capitaux utilisés par les autorités de ces pays, les contrôles sur les entrées de capitaux se sont avérés avoir une efficacité limitée. Face aux difficultés à maintenir des taux de change fixe comme ancre nominale, et face aux limites des agrégats de monnaie pour remplir une telle fonction, de plus en plus de marchés émergents se sont tournés vers la cible d’inflation. Reste à savoir si cette dernière permet aux pays émergents de faire face aux problèmes posés par les entrées de capitaux.
Mots clés : marchés émergents, libéralisation financière, entrées de capitaux, réformes structurelles, plans de stabilisation, contrôles de capitaux, politique monétaire, ancrage nominal, ciblage d'inflation.
During the late eighties and early nineties, the financial liberalization in the emerging markets such as, the south-east Asian and Latin American countries gave birth to massive capital inflows. At this stage, we will try to determine whether the volume of capital inflows contributed to the destabilization of the macroeconomic components of the above mentioned countries. Therefore, we analyzed the effect caused by capital inflows on the monetary policies of these countries. Indeed, the outcome of our research showed that capital inflows have numerous effects on the macroeconomic variables such as interest rate, exchange rate and M2. The research that we conducted showed that the capital inflows affected negatively the long term stability of the south-east Asian countries as well as most of the Latin American countries. They evolved in an economical context which was extremely harmful to their financial stability to an extent that traditional monetary policies implemented and used by the above mentioned states, including capital inflow controls proved to be of limited efficiency. However, many emerging countries reverted to targeting inflation, as an alternative to nominal anchor, after being unable to maintain a pegged exchange rate in addition to their inability to target monetary aggregates as being inadequate considering the goals to be attained. Nonetheless, the extent of the effect of targeting inflation on the stabilization of the economy is still to be determined.
Keywords : emerging markets, financial liberalization, capital inflows, structural reforms, stabilization programs, capital controls, monetary policy, nominal anchor, inflation targeting.