II- Les effets des entrées de capitaux sur les variables macroéconomiques

Dans ce qui suit, nous allons montrer aussi bien pour les pays d'Amérique Latine que pour les pays d'Asie du Sud Est, à travers une représentation graphique de l'évolution des différentes variables macroéconomiques, les effets générés par les entrées de capitaux sur ces variables depuis 1980. Les variables retenues 39 regroupent le taux d'inflation 40 , la liquidité à travers la croissance de M2, le ratio crédit par rapport au PIB, le ratio compte courant et les réserves nettes en pourcentage du PIB, le taux de change effectif réel 41 et le taux de croissance du PIB.

Notes
39.

Faute de données, nous n'avons pas pu voir l'évolution du taux d'intérêt nominal.

40.

Le calcul du taux d’inflation a été effectué à partir de l’indice des prix à la consommation (Données statistiques du FMI, 2001).

41.

La définition du taux de change effectif réel retenue est celle du FMI. D’après le FMI, le taux de change réel effectif est l’indice du taux de change nominal effectif corrigé des variables relatives des indicateurs prix. Le taux de change effectif nominal est le rapport (exprimé sur la base 1995 = 100) entre l’indice du taux de change moyen de la monnaie en question pour la période et la moyenne géométrique pondérée des taux de change des monnaies de certains pays et de la zone euro. Les données ici représentées sont celles calculées par les Nations Unis dans leur rapport de la situation économique et sociale dans le monde 1999. Les indices ici représentés ont été pondérés en fonction de la composition des échanges bilatéraux des pays concernés en 1990. Lorsque le taux de change effectif augmente alors il y a appréciation de la monnaie, et en termes réels, il y aura perte de la compétitivité prix au sein du pays concerné.