Mesure des seuils auditifs 

Les seuils auditifs de chaque sujet étaient mesurés de manière à déterminer avec précision la pente de la perte auditive. Le recueil était réalisé entre 250 et 8000 Hz, tout d’abord par octave, puis s’affinait graduellement jusqu’au 1/8 d’octave au niveau de la perte auditive. Ces mesures permettaient de déterminer précisément la limite de la perte auditive, définie comme la fréquence de coupure (Fc). Une fois la Fc localisée, les seuils auditifs des 9 fréquences voisines étaient déterminés : 8 fréquences espacées par intervalle de 1/8 d’octave autour de Fc et une fréquence de référence non amplifiée par l’appareillage auditif et localisée 1 octave avant Fc.

Le paradigme de mesure des seuils auditifs était le même que celui de Thai Van et al. (2003). C’était une procédure oui/non à 1 intervalle dans laquelle la tâche du sujet était de signaler quand il percevait un son. L’intensité de stimulation était initialement ajustée à 50 dBHL et augmentait après une réponse ‘non’ et diminuait après une réponse ‘oui’. L’intensité de stimulation variait par pas de 6 dB jusqu’à la quatrième inversion, et de 2 dB ensuite. Après un total de 8 inversions, la procédure s’arrêtait et le seuil auditif relevé correspondait à la moyenne arithmétique des quatre dernières inversions.

Chaque fréquence était testée aléatoirement et le seuil absolu final était la moyenne de deux mesures.