Procédure de discrimination de fréquences

Les seuils de discrimination de fréquence des sons purs étaient alors mesurés. Toutes les fréquences autour de Fc utilisées pour la tâche d’égalisation de sonie mis à part la plus haute étaient testées. Pour empêcher les sujets d’exploiter des différences de sonie résiduelles avec les variations de fréquence de la procédure DLF, l’intensité de chaque stimulus variait d’une valeur aléatoire choisie dans une distribution uniforme entre -6 et +6 dB. Les seuils de discrimination fréquentielle étaient mesurés à partir d’une procédure à choix forcé à deux alternatives, avec une règle de décision two-down, one-up. A chaque essai, deux des trois intervalles d’observation successifs contenaient d’une part les sons purs à une fréquence de référence, et le son restant, qui avait 50% de chance d’arriver en second et 50% de chance d’arriver en troisième position, contenait un son pur de fréquence variable mais toujours supérieur à la fréquence de référence. Les intervalles étaient séparés par des silences de 300 ms. La tâche du sujet était d’identifier l’intervalle contenant le son le plus aigu. La différence entre le son de référence et le son de fréquence variable était initialement fixée à 20%. Après deux réponses correctes succéssives, la différence en fréquence diminuait, et augmentait après chaque réponse incorrecte. Dix inversions étaient obtenues pour chaque série. La différence en fréquence variait d’un facteur 2 jusqu’à la quatrième inversion puis d’un facteur 1,41 ensuite. Après chaque série, la moyenne géométrique des six dernières inversions était réalisée. L’ordre des tests était déterminé par une sélection aléatoire des fréquences, espacées d’1/8 octave (à l’exception de la fréquence de référence) pour lesquelles les seuils absolus et les valeurs d’égalisation de sonie avaient déjà été mesurés. Trois séries étaient collectées pour chaque fréquence testée.