Conclusion : Une écriture des écarts vers une tension de la totalité.

A l’issue de notre travail, nous pouvons dire que l’écriture de la difficulté et l’illisibilité sont à l’origine d’une importante formalité du texte. En effet, nous avons montré que la production des sens se déplaçait du niveau sémantique des textes vers une architecture composée à des niveaux différents et prenant en charge les structures rhétorico-formelles que nous avons isolées dans la partie précédente.

Cette architecture intervient dans un même texte, un ensemble de textes d’un même auteur, les textes des trois auteurs entre eux, et préside ainsi à l’élaboration en surbrillance d’un texte total et en « polylogue » avec certains textes majeurs.

Ces textes sont néanmoins ignorés ou méconnus à cause, principalement, du caractère abscons de leur écriture .La mise en place de ces structures ne peut absolument pas être séparée de la compétence culturelle qu’aura à exercer le lecteur, pièce privilégiée d’un texte conçu comme une totalité à laquelle la lecture est intégrée. D’ailleurs, les œuvres de nos trois créateurs sont marquées par une tension, un désir de la totalité.