5.1.1. Les premiers médecins français à Shanghai 

Les médecins de marine sont les premiers à découvrir Shanghai mais ne restent dans la ville que le temps d’une escale ; le docteur Viallet, de la corvette ‘L’Alcmène’ qui fait escale en mai 1844, est le premier à exercer dans la ville le temps du ravitaillement du bateau. En 1844, ‘La Cléopatre’ et ‘La Victorieuse’ participent à la mission menée par le Ministre français Th. de Lagrené qui aboutit à la signature du traité du Huangpu ; le docteur Yvan fait partie des membres de la mission. Les navires français sont encore rares à Shanghai et leur chargement de médicaments, comme celui qu’apportent les corvettes, ‘La Bayonnaise’ puis ‘La Capricieuse’ est attendu par le consul français de Shanghai. Le consul de Montigny précise dans sa correspondance qu’il accepte ‘gracieusement’ les soins de son collègue anglais, le Consul Alcock, ex-chirurgien, qui a étudié la médecine à Paris ; 886 il faut attendre l’envoi des troupes militaires françaises qu’il a sollicitées dans le but de protéger la Concession française des risques d’attaque des Turbans rouges et des Taiping, pour que des médecins de marine s’installent plusieurs années dans la ville.

Durant la révolte des Turbans rouges, le médecin chef Falleie de la corvette ‘Le Cassini’ soigne les civils et les militaires dans l’église construite par les Jésuites à Xujiahui, où il est secondé par le père Lemaître, curé de la paroisse. L’offensive de décembre 1854 à février 1855, menée par l’Amiral Laguerre contre les rebelles, entraîne la mort de dix militaires, dont trois officiers, et fait trente-quatre blessés qui sont recueillis dans des locaux mis à disposition par le négociant français Rémi, où sera construit l’hôpital de la Marine deux ans plus tard. 887

Le corps expéditionnaire français envoyé en Chine durant l’expédition franco-anglaise de 1860-61 compte sept mille six cent cinquante hommes et plus de quarante navires, dont quarante officiers de santé et vétérinaires, 888 avec les médecins Galle de ‘La Mitraille’, Duburquois de ‘la Nemésis’, et Pichon de ‘la Durance’ qui travaillent à Shanghai au sein de l’hôpital de la Marine. Une partie du corps, environ deux mille hommes, reste sur place pour défendre la Concession française contre les Taiping ; les troupes françaises et anglaises sont mises à rude épreuve par le climat et l’environnement, dysenterie et choléra freinent leur progression ; le 17 mai 1862, l’amiral en chef Protet est tué durant les combats et un monument lui est élevé dans la Concession française, associant tous les soldats morts. L’hôpital de la Marine est encombré de blessés et de malades, les conditions sanitaires sont mauvaises et le choléra sévit massivement. 889

A la fermeture de l’hôpital de la Marine, le chirurgien-chef Duburquois ouvre un cabinet privé où il exerce pendant plus de dix ans, imité par les médecins Massais et Galle qui l’avaient assisté à l’hôpital de la Marine ; ils soignent le personnel de la municipalité française 890 et se constituent une clientèle privée originaire des deux concessions. Galle devient médecin municipal et médecin major de la Compagnie des Volontaires (qui s’apparente à une police créée par les résidents de la Concession française prête à se mobiliser en cas d’attaque) et acquiert une telle notoriété parmi la communauté française qu’une rue porte son nom. Louis Pichon (1860-1905), médecin des Douanes Impériales Maritimes, publie au ‘Chinese Medical Journal’ des articles sur la situation sanitaire du port et un livre sur la situation au Yunnan ; 891 il occupe également le poste de médecin municipal en 1875 et 1876 et de 1879 à 1889. G. Martin est le premier pharmacien étranger à Shanghai.

Parmi les médecins qui soignent la communauté anglo-saxonne, le médecin anglais Benjamin Hobson qui a exercé à Macau, Hong Kong et Canton, le docteur William Lockhart qui arrive à Shanghai après avoir travaillé à Macau et Hong Kong avec le révérend Walter H. Medhurst, lui-même médecin, 892 le docteur Robert A. Jamieson, d’origine irlandaise, qui à partir de 1868 se crée une clientèle privée et devient ensuite éditeur des rapports médicaux publiés par les douanes impériales chinoises, les ‘Customs Medical Reports’, gagnant à travers son travail d'éditeur une reconnaissance internationale ; les articles publiés dans cette revue serviront de base à des médecins occidentaux, comme Charles A.Gordon médecin anglais, pour leurs recherches sur la médecine chinoise et les maladies rencontrées en Chine. 893 Une autre figure importante de Shanghai est le docteur Edward Henderson, arrivé à Shanghai en 1868, médecin chef à l'hôpital de Hongkou et médecin municipal du SMC, qui deviendra l'un des médecins les plus respectés de la Concession internationale ; il est le premier ‘health officer’ ou médecin hygiéniste de Shanghai ; avec les docteurs Mills et Macleod, il détient la plus large clientèle privée de la concession.

La plupart des médecins collaborent à différents journaux comme le ‘Journal of the North Branch of the Royal Asiatic Society’, le ‘Shanghai Almanac’, ainsi qu’au journal médical européen le plus réputé, ‘The Lancet’ ; d’autres revues médicales sont éditées en Chine, comme le ‘China Medical Journal’ (CMJ), journal créé en 1886 par les médecins missionnaires et ‘The National Medical Journal of China’ (NMJ), revue publiée en anglais à partir de 1915 par les médecins chinois de formation occidentale, sans oublier les rapports médicaux publiés par les douanes maritimes chinoises. 894

Les médecins anglais et français, en accord avec les conseillers municipaux, considèrent comme un projet prioritaire de transformer les concessions en des espaces propres et esthétiques ; à ce projet s’ajoute le mouvement hygiéniste qui préconise une transformation des comportements individuels et collectifs, 895 menant à une coopération sino-occidentale ; l’élite réformiste des compradores et des notables chinois est présentée dans l’étude de Kerrie L. Macpherson comme l’acteur essentiel dans la prise de conscience de la faiblesse du gouvernement chinois en matière de santé publique et l’initiatrice de projets urbains inspirés des municipalités occidentales ; cependant, la notion de ‘weisheng’ (terme apparu à la fin du XIXème siècle pour désigner en chinois ‘la santé publique’) est issue d’une construction coloniale « I argue that the development of a modern Chinese domesticity was articulated with the contemporaneous reform efforts being undertaken in the West and exported overseas» 896 qui s’exprime nettement à travers le discours négatif des étrangers concernant la ville sous administration chinoise, s’opposant à la valorisation des succès obtenus par les municipalités étrangères en matière urbaine. 897 Un observateur occidental, R.W. Little, fait remarquer que les étrangers ont transformé certaines parties de la ville « into an enchanted city of broad avenues » and « public parks and gardens 898  » alors que dans la ville gérée par le gouvernement chinois, les habitants « lived crowded together in small, ill-ventilated dwellings sited along narrow or blind alleyways and evincing a marked lack of attention to cleanliness». 899 Au début du XXème siècle, cette critique émise par les Occidentaux au sujet du manque d’hygiène et de l’arriération des Chinois va jusqu’à influencer la perception de leurs réformateurs et faire adopter ce même discours dévalorisant dans la presse chinoise féminine : « the reader was meant to understand that foreign standards constituted that which was ‘civilized’”, 900 les journalistes “endeavored to give her [the bourgeois housewife] the scientific tools she would need to modernize, to civilize, to domesticate society.” 901

Les médecins anglais et français mettent en avant l’insalubrité de la ville chinoise avec ses égouts et canalisations à ciel ouvert, ses tas de déchets et excréments en décomposition dégageant des odeurs et des gaz qui se répandent dans les rues et les maisons où ils sont source de maladies ; 902 des comptes-rendus médicaux des municipalités étrangères décrivent les Chinois comme sales et ne se lavant pas. 903 Ce qui explique que les Occidentaux de Shanghai, anxieux face aux dangers que présentent les habitudes de vie des Chinois et le risque d’épidémies qui en découle, s’aventurent rarement dans la cité chinoise. De tels arguments permettent de justifier le pouvoir des municipalités étrangères, ce qui amène au financement d’institutions ayant pour but de préserver la santé publique : un hôpital pour soigner la population occidentale, un hôpital spécialisé dans l’inspection et le traitement des prostituées chinoises en 1877, un réseau d’approvisionnement en eau en 1883, un abattoir public en 1893. Si Macpherson valorise l’œuvre des Occidentaux en matière de santé publique, elle ne s’étend pas sur les conflits issus des politiques sanitaires et urbaines des municipalités étrangères, ni sur l’application des règlements sanitaires par les polices étrangères et les abus de pouvoir à l’égard de la population chinoise ; son travail ne prend pas de recul par rapport aux motivations des conseillers municipaux dont les initiatives médicales et sanitaires s’appuient sur la volonté de protéger la santé des Occidentaux et de domestiquer l’environnement insalubre de Shanghai. Le médecin français Blanc enregistre, pour la première fois en 1892, des décès d’étrangers causés par la variole alors que, chaque année, elle fait des ravages chez les Chinois : « On a été effrayé en décembre dernier par la mort de trois résidents étrangers, et les Européens ont généralement pensé qu’ils avaient à affronter une épidémie d’une intensité inusitée. Cette opinion, pour être générale, n’en est pas moins erronée» ; 904 le médecin considère que la contagion est causée par les Chinois en contact avec la population étrangère comme les tailleurs, les tapissiers, les blanchisseurs : « un tailleur, par exemple, peut exposer ses clients lorsque, pendant qu’un des membres de sa famille est atteint de petite vérole, il conserve pendant des journées entières dans un appartement mal aéré rempli de redoutables poussières varioliques les costumes de ses clients jusqu’à ce que le virus en ait imprégné l’étoffe». 905 La communauté étrangère de la Concession française se sent alors concernée et sollicite des vaccinations auprès du service médical ; le SMC prend des dispositions en mettant des laveries publiques à la disposition des Chinois qui travaillent pour la communauté étrangère de la Concession internationale. 906 Mais le danger d’épidémie, présenté comme venant des Chinois, peut s’inverser : la presse féminine exhorte les femmes chinoises à se familiariser avec la théorie des microbes pour résister aux maladies, jusqu’alors inexistantes en Chine, que les étrangers ont apportées avec eux ; le docteur Blanc évoque le cas de la scarlatine, bénigne auparavant, qui cause en 1902 le décès de trente-quatre Occidentaux et de mille cinq cents Chinois ; 907 il enregistre aussi trois cas de diphtérie, maladie rarement rencontrée jusque là. 908 Francis Pott parle également de l’apparition d’une grave épidémie de scarlatine en 1917 qui, avant 1900, « had scarcely been known in Shanghai»; et il ajoute: «though the Chinese had been immune before that time, they made a fertile field for the culture and propagation of the disease. It may be considered one of the diseases brought to China by foreigners. » 909 Les maladies pulmonaires et la tuberculose sont en nette progression en raison de la cherté des loyers qui entraîne une surpopulation dans les logements ; 910 même la communauté étrangère, qui compte une part croissante de personnes dans la misère, est touchée par ces maladies dites sociales.

Dans leur lutte contre les maladies locales, les médecins occidentaux n’ont pas envisagé de s’appuyer sur la médecine et les remèdes chinois « had to start from scratch and figuratively to face West in order to render Shanghai healthy » 911 car :« had local medicine or health practices appeared to offer anything of value to Shanghai’s Western doctors or medical reformers, they almost surely would have been adopted…However, in reality, even at its traditional best, Chinese medical theory remained primitive ». 912 Pour les médecins militaires français des postes consulaires du sud de la Chine, la médecine chinoise apparaît aussi bien inefficace à soigner la population qu’à éradiquer les épidémies et suscite plus de critiques que d’admiration ou d’intérêt. 913 De leur côté, les médecins chinois de formation occidentale dénigrent aussi la médecine chinoise: “Whether it was demonic practices or the literate system based on ancient medical theories and classical texts, traditional medicine as a whole generally was dismissed by modern physicians as wortheless superstitious.” 914

L’intérêt des articles de Sander L. Gilman et Bridie J. Andrews est de mettre en évidence un parallélisme entre l’assimilation de la médecine occidentale par certains Chinois, et l’évolution de la médecine chinoise pour faire face au discours dominateur des étrangers et des réformateurs, dont de nombreux médecins chinois de formation occidentale. Sander L. Gilman montre l’importance du sentiment d’infériorité en expliquant que les Chinois, malgré leur connaissance des techniques de perspective dans le dessin depuis le XVIème siècle, ne les ont adoptées qu’au milieu du XIXème siècle. En Europe, les représentations anatomiques apparues à la Renaissance supplantent l’illustration médicale du Moyen Age qui semble, en comparaison, fausse ou démodée ; l’adoption en Chine de nouvelles techniques de dessin dans les illustrations médicales découle aussi bien de l’idée de leur supériorité scientifique, le contexte de puissance politique des nations occidentales suscitant un sentiment d’infériorité du système de représentation chinois face à celui de l’Occident plus sophistiqué. Les artistes de formation occidentale investissent à leur profit le pouvoir lié au nouveau système de représentation : « They achieved status for themselves, placing themselves in the role of the masters of the new science. » 915 Lam Qua est un artiste chinois célèbre pour donner de la maladie une image inspirée des représentations médicales occidentales. Par la suite, lorsque la médecine chinoise est valorisée par le mouvement nationaliste chinois, les Chinois mettent la médecine en avant pour montrer que les Occidentaux veulent imposer leurs traditions par la force. « And this was a reaction to the general decline in the reputation it had experienced in the generations following Lam Qua, when the aesthetics of power had been introduced into the world of medicine in China. » 916 L’analyse qui est faite de l’assimilation de la théorie des microbes en Chine par différentes catégories de personnes et de groupes, chacun selon son intérêt et sa perception, va dans le même sens de garantir une nation chinoise forte et indépendante face aux puissances occidentales. 917 L’interprétation par les médecins chinois de l’origine infectieuse des maladies, l’évaluation et l’assimilation de la théorie des microbes à la médecine traditionnelle ont permis sa modernisation et le maintien de sa popularité. Les dossiers médicaux tenus par des médecins chinois traditionnels montrent également leur volonté de moderniser la médecine chinoise en adoptant une présentation inspirée de la médecine scientifique. 918

En Chine, la médecine occidentale s’est d’abord répandue par le biais des missionnaires dont une majorité de protestants, qui ouvrent des hôpitaux pour étayer leur prosélytisme, ensuite par celui des médecins occidentaux qui exercent dans le pays. 919 Les médecins missionnaires, formés avant l’introduction de la bactériologie et de la recherche en laboratoire; n’ont pas de médicaments spécifiques contre les maladies infectieuses et ne peuvent mener une politique sanitaire de grande ampleur. 920 Par contre, les médecins étrangers du début du XXème siècle, parmi lesquels des médecins français pastoriens convaincus, bénéficient des avancées médicales : « La découverte de la théorie des germes qui inaugure l’ère de l’antisepsie puis de l’asepsie garantit le bénéfice de l’acte chirurgical et obstétrical. Cette découverte ouvre aussi largement le domaine de l’immunologie jusque là limité à la vaccine de Jenner contre la variole. (…) Les médecins du début du siècle disposent d’un arsenal thérapeutique efficace incluant analgésiques, anti-rhumatismaux, anti-inflammatoires et anesthésiques. » 921 Cependant, comme nous l’avons vu à propos de l’hygiène publique, les services sanitaires et médicaux français de Shanghai sont moins développés que ceux mis en œuvre par le SMC. Il faut attendre la modernisation de la faculté de médecine de l’Aurore dans les années 20, et la présence concomitante de nombreux praticiens français, pour que la médecine française prenne sa place au côté des médecines anglaise et américaine et qu’elle se fasse connaître, à travers des articles de recherche scientifique publiés dans le Bulletin Médical de l’Aurore, le Bulletin de la Société de Pathologie Exotique, des publications chinoises comme le ‘Chinese Medical Journal’, l’organisation d’expositions médicales à l’Aurore et la participation de médecins français à des conférences en Indochine. Pour autant, les Français gardent la crainte d’être devancés par les universités anglo-saxonnes : en 1934, la Caisse des œuvres d’intérêt public rachète un terrain situé à proximité de l’Aurore où devait être construit une faculté de médecine américaine : bien que réticente à consacrer autant de fonds à l’achat d’un terrain dont elle n’a pas l’utilité, l’installation d’une université financée par des capitaux américains dont l’équipement technique serait supérieur et le prestige de l’enseignement lui feraient de l’ombre, laisse entrevoir une ‘concurrence dangereuse’ pour l’université, selon les termes du chargé d’affaires français en Chine 922 . L’Aurore apparaissant plus comme une œuvre de rayonnement culturel français qu’une œuvre religieuse consacrée à la propagation de la foi chrétienne, le gouvernement et la municipalité française de Shanghai se sentent concernés par cette rivalité. Dès son arrivée à Shanghai en décembre 1936, le docteur Raynal, directeur du Laboratoire municipal, puis de l’Institut Pasteur, précise que son équipe est « déjà handicapée par les installations étrangères, américaines, germano-nippones et anglaises. » 923 Son successeur, le docteur J. Fournier, a également du mal à faire face à la concurrence des laboratoires étrangers à la fin des années 40 ; un document de 1948 évoque la nécessité pour le gouvernement français de financer davantage l’Institut, à défaut de quoi il ne pourrait faire face à la supériorité d’autres laboratoires mieux équipés et bénéficiant de fonds plus élevés pour mener leur recherche et, n’étant plus compétitif, se verrait contraint de fermer. 924

Ce sont les difficultés rencontrées par le service médical français et par les médecins qui le dirigent qui seront exposées ci-après.

Notes
886.

ADN, Fonds Shanghai, Série C, n°1, Correspondance du Consul de Montigny avec le MAE, Paris.

887.

Archive de Louis Malval, Article du docteur J. Malval, « Les médecins français de Shanghai », 1 er novembre 1963, p 4.

888.

Archive de Louis Malval, Article du docteur J. Malval, « Les médecins français de Shanghai », 1 er novembre 1963, p 4.

889.

Op.cit., p 4.

890.

E.Massais est médecin municipal de 1865 à 1870, Galle de 1871 à 1874, et de 1877 à 1879.

891.

Louis Pichon, Voyage au Yunnan , Plon, 1893.

892.

Kerrie L. Macpherson, A Wilderness of Marshes: The Origins of Public Health in Shanghai, 1843-1893 , Hong Kong, Oxford UP, 1987.

893.

Kerrie L. Macpherson, A Wilderness of Marshes: The Origins of Public Health in Shanghai, 1843-1893 , pp 60-61.

894.

Kerrie L. Macpherson, A Wilderness of Marshes: The Origins of Public Health in Shanghai, 1843-1893.

895.

Constance Orliski, ‘Reimagining the domestic sphere : Bourgeois nationalism and Gender in Shanghai, 1904-1918’, Ph.D. University of Southern California, 1998, p 96: Comme l’écrit C. Orliski à propos du mouvement hygiéniste relatif à la sphère privée en Angleterre et aux États-Unis: « Domestic science furnished a canon on household sanitation, hygiene, and nutrition, while the town planning movement propagated a ‘civic sense’, a public responsability for the order and cleanliness of one’s community.

896.

Constance Orliski, ‘Reimagining the domestic sphere’, p 96.

897.

Constance Orliski, ‘Reimagining the domestic sphere’, p 100.

898.

R.W. Little, ‘Shanghai : Past and Present’ The Jubilee of Shanghai, 1843-1893 (Shanghai: North-China Daily News Office, 1893), 1-4, cité par Macpherson, 259-65.

899.

North-China Herald, 20 février 1899, 282, cité par Macpherson, p 269.

900.

Constance Orliski, ‘Reimagining the domestic sphere’, p 102.

901.

Constance Orliski, ‘Reimagining the domestic sphere’, p 109.

902.

Kerrie L. Macpherson, A Wilderness of Marshes , pp 36-38.

903.

Kerrie L. Macpherson, A Wilderness of Marshes , pp 36-38.

904.

ADN, PER 373, BM, Rapport médical de l’année 1892 du docteur Blanc, médecin municipal.

905.

ADN, PER 373, BM, Rapport médical de l’année 1892 du docteur Blanc, médecin municipal.

906.

Kerrie L. Macpherson, A Wilderness of Marshes , pp 130-131.

907.

ADN, PER 373, BM, Rapport médical de l’année 1902 du docteur Blanc, médecin municipal.

908.

ADN, PER 373, BM, Rapport médical de l’année 1892 du docteur Blanc, médecin municipal.

909.

Francis Hawks Pott, A Short History of Shanghai , Shanghai, Kelly and Walsh, 1928, p 219, cité par C. Orliski, p 113.

910.

ADN, PER 373, BM, Rapport médical de l’année 1902 du docteur Blanc, médecin municipal.

911.

ADN, PER 373, BM, Rapport médical de l’année 1892 du docteur Blanc, médecin municipal.

912.

Kerrie L. Macpherson, A Wilderness of Marshes , pp 11-12.

913.

Florence Bretelle-Establet, ‘La Santé en Chine du Sud à la fin de l’Empire et au début de la République’, thèse de doctorat, Paris, université Paris VII, 1999, p 13. Ces postes ont été crées en 1894 par le gouvernement français pour protéger la santé publique de l’Indochine. Les médecins surveillent l’état sanitaire des régions dans lesquels sont installés les postes et doivent prévenir les épidémies qui pourraient mettre en danger les populations française et indigène de la colonie indochinoise (pp 44-45).

914.

Ka-che Yip, Health and National Reconstruction in Nationalist China, 1928-1937 , Michigan, University of Michigan, Association for Asian Studies, p 14.

915.

Sander L. Gilman, Disease and Representation, Images of Illness from Madness to AIDS , Ithaca and London, Cornell University Press, p 154.

916.

Sander L. Gilman, Disease and Representation, Images of Illness from Madness to AIDS , p 154.

917.

Bridie J. Andrews, ‘Tuberculosis and The Assimilation of Germ Theory in China, 1895-1937’

918.

Bridie J. Andrews, ‘From Case records to case histories : the modernisation of a Chinese medical genre, 1912-1949’, pp 324-336, in Elisabeth Hsu, ed., Innovation in Chinese Medicine , Needham Research Institute Studies, University of Cambridge, 2001.

919.

Florence Bretelle-Establet, ‘La Santé en Chine du Sud à la fin de l’Empire et au début de la République’: « L’activisme des protestants dans le domaine médical contraste avec celui des catholiques. » « En 1925, sur les 301 hôpitaux et 496 dispensaires répertoriés en Chine, plus de la moitié est gérée par les missions américaines. » pp 60-61.

920.

Bridie J. Andrews, ‘Tuberculosis and The Assimilation of Germ Theory in China, 1895-1937’, p 121.

921.

Florence Bretelle-Establet, ‘La Santé en Chine du Sud à la fin de l’Empire et au début de la République’, thèse de doctorat, Paris, université Paris VII, 1999, pp 64-65.

922.

AEF, Série Asie, Sous-série Chine, n°802, Lettres de M. Henri Hoppenot, chargé d’affaires de la République française en Chine au MAE, les 16 juillet 1934 et 4 juillet 1935. AMS, Rapport de la COIP.

923.

Archives de l’Institut Pasteur, Lettre du docteur Raynal au professeur F. Mesnil, de l’Institut Pasteur d’Hanoï, le 10 décembre 1936.

924.

Archives de l’Institut Pasteur, Document non signé : Note sur les mesures financières à envisager pour empêcher la disparition de l’Institut Pasteur de Shanghai, juillet 1948. Il y est, entre autres, indiqué queLe déclin de son influence, en suscitant la création d’établissements similaires étrangers plus largement dotés, conduirait rapidement à sa perte définitive.’