5.1.3. Les médecins municipaux et la ‘Firme’ médicale française

Médecins Municipaux de 1871 à 1943
Dr GALLE 1871-1879
  PICHON 1879-1889
  BLANC 1889-1904
  FRESSON 1904-1914
  KRAKOWSKY 1915-1916
  SIBIRIL 1916
  GAUBIL 1916
  RICOU 1916-1917
  FRESSON 1918-1926
  POUPELAIN 1926-1927
  ARRAUD 1927-1930
  VELLIOT 1930-1943

De 1889 à 1904, le service médical de la municipalité est géré par le docteur Blanc qui occupe le poste de médecin consulaire civil ; il est le premier à ne pas être détaché de la marine et ouvre la voie au docteur Fresson, chirurgien, qui domine la scène médicale française de Shanghai de 1905 à 1926, se forgeant dès avant 1914 une réputation autant professionnelle que mondaine pour son hospitalité fastueuse et son prestige dans tous les milieux étrangers de la ville ; 933 c’est lui qui assure le service municipal avec l’infirmier Gilis, mais il doit quitter sa position privilégiée à Shanghai pour servir quatre ans aux ambulances des armées pendant la première guerre mondiale.

A son retour, découvrant Shanghai en plein essor et considérant qu'un seul médecin français ne suffit plus aux besoins, tant civils qu'administratifs, il décide avec le docteur Ricou de fonder une ‘Firme’ 934 médicale française qui, parmi les ‘Taipan’ de Shanghai, portera toujours le nom de son chef, la ‘Firme Fresson’ ou simplement ‘la Firme’, et fonctionne sur les bases d’un contrat passé avec la municipalité ainsi qu’avec une clientèle privée composée des employés des grandes entreprises françaises de Shanghai et des familles du personnel français. Y exercent en 1919 les docteurs Fresson, Ricou et Hibert (1919-1938) qui s’en détache pour former un groupe parallèle. 935 Le directeur de la Firme a le droit de s'adjoindre les collaborateurs qu'il juge nécessaires sans que la municipalité intervienne, devenant ainsi responsable de l'efficacité du service et des fonds octroyés; l’effectif de la ‘Firme’ tourne autour de trois à quatre médecins. 936

Directeurs successifs de la ‘Firme’ Fresson
Docteur Fresson, médecin civil 1918-1926
Docteur Poupelain, médecin de marine 938 détaché en tant que médecin consulaire 1926-1927
Docteur Arraud, médecin de marine détaché en tant que médecin consulaire 1927-1930
Docteur Velliot, médecin civil 1930-1943

Après le départ en 1926 du docteur Fresson, elle conserve toujours sa popularité et son nom. En 1929, les médecins en fonction sont les docteurs Poupelain, Velliot, Arraud et Santelli (chirurgien). En 1936, elle fonctionne avec les docteurs Velliot, Santelli et Paris qui est remplacé en 1938 par le docteur Malval. 939

Comme son prédécesseur, le docteur Velliot occupe une place centrale dans le système médical français de Shanghai. ; esprit libre qui se distingue par son goût pour l’étranger, il n’achève pas ses études de médecine en France car il est contre la vaccination qui est obligatoire pour pouvoir effectuer l’internat, et obtient son doctorat en médecine à l’université d’Edinburgh, puis exerce la médecine à Londres pendant un an où il rencontre sa future femme, Liza Velliot, pédiatre au Queen’s Hospital de Londres. Lorsque paraît dans la presse une annonce de la municipalité française afin de pourvoir un poste de médecin municipal, il postule, obtient le poste et intègre la Firme. A la tête de la Firme, il sera amené à soigner les employés des entreprises françaises de Shanghai, large clientèle qui fonde sa renommée au sein de la concession. Liza Velliot enseigne à l’université l’Aurore dans la section réservée aux jeunes filles et préside la Croix-Rouge française ; de par leur culture franco-anglaise, ils s’intègrent aisément à l’environnement cosmopolite de Shanghai.

Le médecin municipal est responsable des soins médicaux et chirurgicaux du personnel, du contrôle des dépenses du service médical, de l'hygiène et de l'assistance publique. Des critiques sont formulées à l'encontre du docteur Fresson et de sa ‘Firme’ en raison du cumul des deux fonctions de médecin municipal et de médecin exerçant à titre privé, faisant craindre que l’ampleur de la tâche nuise à la qualité de son travail au sein de l'administration : sur les remarques de certains employés, le CAM remontre que, le médecin municipal étant le plus souvent absent, les soins aux indigènes, employés et agents de la police sont en fait pris en charge par le personnel infirmier ; le Conseil lui reproche aussi de négliger les fonctions relatives à l'hygiène et à l'assistance publique.

Pour résoudre les dysfonctionnements du Service de santé municipale, le service est scindé en deux branches : d’un côté le Service de santé, de l’autre le Service d’hygiène et d’assistance publique.

Le Service d’hygiène et d’assistance constitue désormais un service indépendant 940 géré par un médecin municipal qui ne peut avoir de clientèle privée. Deux médecins le prendront successivement en charge : de 1930 à 1938, le docteur Rabaute, médecin colonial détaché hors cadre, et le docteur Palud, médecin colonial également détaché hors cadre, nommé directeur adjoint en 1935, et directeur en 1938 après la mort subite du docteur Rabaute. En 1935 est également créé un laboratoire municipal dirigé par le docteur Raynal, médecin colonial maintenu hors cadre. En 1935, le Service de la Surveillance Médicale des Prostituées est confié à un médecin privé pouvant conserver sa clientèle privée : c’est le docteur Viéron, médecin de marine en retraite qui s’en charge, sa fonction restant limitée du fait que la municipalité ne développe pas ce service.

Le Service de santé, géré par la Firme, prend en charge les soins médicaux et chirurgicaux du personnel de la municipalité à l’infirmerie et à l’hôpital Sainte Marie ; comme le remarque le docteur Poupelain en 1925, les employés asiatiques sont moins réticents à se faire soigner à l'infirmerie dont la fréquentation est en hausse ; 941 en 1929, la municipalité y nomme un médecin chinois pour le personnel chinois et tonkinois. On note donc un changement de politique au niveau des administrateurs qui commencent à recruter des médecins chinois de formation occidentale, dont les compétences sont reconnues par l'administration qui souhaite par là valoriser son action en faveur de l'intégration des Chinois et rassurer le personnel chinois mis en confiance par cette décision. En 1934, la municipalité établit un barème de salaire pour les médecins chinois pouvant désormais bénéficier d'un plan de carrière, d’avantages sociaux et, dans le meilleur des cas, d’un logement de fonction.

Grille de salaires des médecins chinois
  spécialisés Non-spécialisés
Maximum 900 600
1ère classe 850 560
2ème classe 800 520
3ème classe 750 480
4ème classe 700 440
5ème classe 650 405
6ème classe 600 370
7ème classe 550 335
8ème classe 500 300

La grille de salaires (en dollars) pour les médecins chinois spécialisés et non-spécialisés s’échelonne comme montré ci-contre, avec passage possible à l’échelon supérieur en moyenne tous les deux ans. 942

En 1936, sur les huit cent soixante-neuf employés européens, sept cent quarante-six ont droit aux soins médicaux ; le personnel européen est soigné en consultation au cabinet médical de la ‘Firme Fresson’ situé avenue Joffre, ou par des visites à domicile. Un manque de spécialistes français oblige parfois la Firme à faire appel à des médecins étrangers, mais dans ce cas le tarif est plus élevé. Le docteur Malval, qui intègre la Firme en 1938, relève la différence existant entre sa pratique à l’hôpital et celle au sein de son cabinet médical où il reçoit une clientèle privilégiée qui aime à discuter le diagnostic établi par les médecins, contrairement aux patients chinois, touchés par la pauvreté, qu’il soigne dans le cadre du service d’assistance publique à l’hôpital: « Les modifications de ma pratique, caractérisée par l’accès à la clientèle, appellent des commentaires. Jusqu’alors j’ai connu une clientèle à qui j’étais gratuitement imposé, et qui au reste n’avait pas d’autres choix. A l’extérieur, comme à l’hôpital, clientèle ‘en or’ docile et plutôt fidèle, donc confiante sans exceptions. Désormais, bien que je sois devenu médecin de l’administration, officiel, peu différent du médecin militaire vis-à-vis de ses assujettis, la qualité de cette pratique en astreint l’exercice à une circonspection accrue. Les titulaires de la Firme ne se font évidemment aucune concurrence. Il n’est toutefois pas indifférent de voir affluence au cabinet voisin et d’attendre soi-même. » La clientèle française lui apparaît comme une « clientèle ‘gonflée’ au moi hypertrophié, gâtée par la vie qu’elle mène (famille surtout), exigeante, présentant, lorsqu’elle souffre, tous les travers des Européens aux Pays chauds. Et comment ne serait-elle pas agaçante pour ses médecins, cette clientèle municipale, puisqu’elle est exonérée même des frais médicaux. Clientèle éclairée, susceptible de vous entretenir en jargon médical, de longues minutes, clientèle au reste très capable de ‘consulter’ le médecin, de confronter les vues des parties en cause, redresser un diagnostic, orienter, imposer, exiger les soins. » 943

Le personnel russe de la municipalité, gardes et agents auxiliaires au nombre de cent soixante-quinze, est soigné à l'infirmerie municipale ou hospitalisé à l'hôpital Sainte Marie, mais leur famille n'a pas droit aux soins médicaux, contrairement au personnel européen titularisé ou au personnel français de la police. Le personnel asiatique est soigné à l'infirmerie pour les soins courants et à l'hôpital Sainte Marie pour les hospitalisations ; le nombre d'employés chinois ayant droit aux frais médicaux est de deux mille sept cent vingt-cinq mais leur famille, contrairement aux agents tonkinois, est exclue de ces avantages médicaux ; l'effectif du personnel tonkinois est de quatre cent soixante dix-huit en 1936, auquel s'ajoutent deux cent quatre vingt onze femmes et enfants enregistrés.

Personnel européen bénéficiant des soins médicaux
Personnel européen bénéficiant des soins médicaux

Les fonctions médicales du docteur Velliot sont multiples : il est directeur de la ‘Firme’, médecin municipal et médecin-chef du Pavillon d'Isolement de l'hôpital Sainte Marie. La ‘Firme Fresson’ occupe à Shanghai une position de monopole et soigne l'ensemble de la communauté française, travaillant avec les administrations de la Banque d'Indochine, de la Compagnie des tramways, du Canidrome, de l’Auditorium, et des Missions. Selon les trois médecins de la ‘Firme’, les trois-quarts de leur temps sont consacrés aux employés municipaux du fait de l'augmentation constante de leurs effectifs. L'administration française, de son côté, met l’accent sur le fait que la ‘Firme’ a une large clientèle privée, source de revenus importants.

En 1937 la Firme, qui fonctionne avec deux médecins après le départ définitif du docteur Paris, doit gérer un nombre croissant d'employés municipaux et de policiers ; la municipalité, qui doit renouveler son contrat avec la Firme en juin 1938, l'incite à remplacer le médecin mais le docteur Velliot précise que les hostilités sino-japonaises ont entraîné le désistement du candidat sélectionné. 944 Pour la commission le « docteur doit sans attendre s'adjoindre un autre médecin, de façon à pouvoir assurer dans les meilleures conditions possibles le Service de santé de la municipalité. » 945 Le docteur Malval, médecin et professeur à l'université l’Aurore, accepte d'intégrer le cabinet à partir de février 1938. 946 Si la municipalité presse le docteur Velliot de trouver rapidement un troisième associé, c’est que le docteur Richer (1927-1938), qui exerce la radiologie et professe à l’Aurore, lui reproche d’imposer le médecin municipal aux employés, favorisant le monopole de fait que détient la ‘Firme’ sur la clientèle française de Shanghai car il souhaiterait établir un cabinet privé et le système actuel lui laisse peu de chances de réussite. Le docteur Malval, témoin de cette période, retrace les actions de ce médecin : « A la mi-1938, comme je l’ai dit, le service médical municipal est l’objet de convoitises outrées. Or, après le départ définitif de Paris et l’imminence du départ de Viéron, réduite à Velliot-Santelli, la ‘Firme’ ne peut prétendre au juteux contrat municipal. Elle est en butte aux revendications fielleuses des dissidents (Richer) et des non-nantis (Martin, Hibert). Il en résulte une éclosion de libelles, en particulier d’un hebdomadaire ‘La Protection’ dont Richer est le rédacteur. Ce bouillant confrère, sous couleur de défendre les intérêts médicaux des petits municipaux, s’en prend violemment au Consul, au régime des taxes foncières, au statut de la Concession, etc. Il est dommage que cette feuille ne parut qu’à une demi-douzaine d’exemplaires, je veux dire de numéros (ce qui suffit à obérer Richer car nous sommes en pleine auto-observation de délire revendicatif). Aussi l’affaire finit-elle dans l’écoeurement unanime. Sur ce, et pour incliner dans la balance du côté des bien-pensants, j’entre à la Firme. Je n’ai sans doute à l’époque pas de partisans influents ni nombreux, mais j’ai l’infini mérite de n’avoir rien contre moi. » 947 Le docteur Etienne Martin (1935-1945), ancien chef de clinique à Lyon, est un chirurgien renommé qui collabore avec la municipalité et travaille à l’hôpital de la Confraternité Orthodoxe Ruse où il exerce la chirurgie et gère le Service d’Assistance établi par la municipalité française ; sans doute aurait-il préféré un poste plus prestigieux au sein de l’hôpital Sainte Marie ou au sein de la Firme, mais le poste de chirurgien est, dans ces deux cas, occupé par Santelli. Il ressort des commentaires du docteur Malval qu’il est peu apprécié des médecins français, sans en préciser les raisons ; le docteur Palud fait référence à un courrier de 1940 relatif au médecin, adressé au consul par le Père Verdier : « Excellent praticien, le docteur Martin passe pour avoir un caractère acide, et le P.Verdier déclare que ceci l’amène à refuser à ce médecin la qualité de médecin ‘habituel’ de l’hôpital Sainte Marie » ; 948 de son côté, le Père Germain, recteur de l’Aurore, dénonce son attitude méprisante source de conflits, dans une lettre d’août 1941 adressée à l’ambassadeur français, qui souhaite son intégration au sein de la faculté de médecine : « Je ne veux pas revenir sur le passé, quoique l’attitude du docteur, pendant les premières années de son séjour à Shanghai, ait été parfaitement incorrecte à l’égard de nos professeurs français et chinois, et que le tort fait par lui à notre faculté n’ait pas été négligeable. Je constate simplement que si actuellement le docteur Martin souffre d’isolement, isolement qu’il exagère sans doute, c’est qu’il se tient volontairement à l’écart. (…) Ceci, quoique très récent, est encore du passé. Ce qui reste actuel, c’est le caractère du docteur qui rend toute collaboration impossible. Les docteurs Santelli et Hsu Pao-y, chargés de notre département de chirurgie, ne peuvent l’envisager. Admettre le docteur Martin dans notre corps professoral serait du même coup écarter deux collaborateurs qui me sont indispensables. J’ajoute que le docteur Martin se montre méprisant vis-à-vis des Chinois ; or, notre faculté, à quelques exceptions près, ne comporte que des étudiants chinois. » 949 Le docteur Hibert (1919-1938), en ce qui le concerne, n’a pas voulu participer à la Firme Fresson et a préféré ouvrir un cabinet privé dans la Concession ; par ailleurs, il participe aux négociations qui ont lieu d’avril à juin 1925 entre Du Yuesheng et la municipalité française, où, avec le capitaine Fiori et M. Galvin, il représente la municipalité durant la rencontre qui a lieu le 28 avril 1925 avec Du Yuesheng et Wang Jiafa ; suite à cette rencontre, un accord est conclu qui établit le monopole du trafic de l’opium au sein de la Concession française au profit de la Compagnie des Trois Prospérités gérée par ces deux gangsters chinois qui, en contrepartie, versent une partie des bénéfices à la municipalité française. 950

Le commentaire du docteur Malval fait ressortir la place privilégiée de la Firme dans la Concession ainsi que le contrat avantageux signé avec la municipalité et la jalousie que cette situation suscite auprès d’autres médecins français, certaines personnalités apparaissant comme une source importante de conflits au sein de la communauté. L’article du docteur Richer reprochant à la municipalité le monopole de la Firme renforce le mécontentement et entraîne une délibération sur cette question en CAM avec la réalisation d’un sondage auprès des employés. Le système en vigueur est toutefois maintenu, en raison de sa simplicité et de son moindre coût ; le changer pour permettre à de nouveaux médecins de s'établir à Shanghai est contraire aux impératifs de gestion administrative ; il est plus simple de verser une indemnité annuelle à la ‘Firme’ qui en gère la répartition entre les médecins en fonction.

Pour la plupart, les médecins de la ‘Firme’ sont, ou ont été, professeurs à l'université l’Aurore et médecins à l'hôpital Sainte Marie, recrutés en France ou détachés par le ministère des Affaires étrangères qui finance le salaire des médecins-professeurs ; vouloir exercer la médecine à Shanghai auprès de la communauté française sans intégrer l'université l’Aurore, l'hôpital Sainte Marie ou la Firme médicale française relève de la gageure car les places y sont peu nombreuses et déjà occupées. En outre, chaque communauté étrangère comprend parmi ses membres des médecins à qui elle s’adresse en priorité.

Notes
932.

AMS, U38 1 95 (1), Liste des médecins français du service médical municipal de 1871 à 1943.

933.

Archive de Louis Malval, Article du docteur J. Malval sur ‘les Médecins français de Shanghai’, 1963.

934.

Il s’agit, ici aussi, d’un anglicisme pour désigner un cabinet médical.

935.

Archive de Louis Malval, Article du docteur J. Malval sur ‘les médecins français de Shanghai’, 1963.

936.

AMS, U38 5 6, Rapport sur le Service Médical de la Municipalité française.

937.

AMS, U38 5 6, Rapport sur le Service Médical de la Municipalité française.

938.

La majorité de la carrière du docteur Poupelain s’est déroulée en qualité de médecin consulaire en Chine.

939.

AMS, U38 5 6, Rapport sur le Service Médicale de la Municipalité française.

940.

AMS, U38 1 95 (2), Ordonnance Consulaire du 3 juin 1930 du Consul E.Koechlin.

941.

AMS, U38 1 93, U38 1 109, Rapport de Gilis, infirmier, sur le service médical.

942.

AMS, U38 1 95, Grille de salaire pour les médecins chinois, établie en 1934, par la municipalité française.

943.

MAE, Mémoires du docteur Malval, Tome II p 115.

944.

AMS, U38 1 95 (2), Lettre de Velliot au directeur des services municipaux, le 15 décembre 1937.

945.

AMS, U38 1 95 (2), Rapport sur le service de santé de la commission municipale, le 16 décembre 1937.

946.

AMS, U38 1 95 (2), Lettre de Velliot au directeur des services municipaux, le 18 janvier 1938.

947.

MAE, Mémoires du docteur Malval, Tome II, p 98.

948.

ADN, Série A Noire, Lettre du docteur Palud au Consul, le 18 décembre 1940.

949.

ADN, Fonds Pékin, Série A, n°254bis, Lettre confidentielle du Père Germain, recteur de l’université l’Aurore, à l’Ambassadeur de France à Beijing, le 2 août 1941.

950.

Brian G. Martin, The Shanghai Green Gang, Politics and Organized Crime, 1919-1937 , Berkeley, University of California Press, p 72.