5.3.5. Les étudiants formés par la faculté de médecine et le cursus médical 

Au départ, l’université ne peut former qu’une dizaine d’étudiants par année, nombre très faible en comparaison des besoins du pays : de 1917 à 1934, quatre-vingt-neuf étudiants reçoivent le diplôme de docteur en médecine. ; dans les années 30, on compte une vingtaine d’étudiants diplômés ; en 1937, une quarantaine de médecins formés à l’Aurore travaillent au service des Missions. 1064

La sélection, stricte, n’accepte que les étudiants d’un niveau assez élevé pour suivre des cours de médecine en langue française. Le cursus de six années comprend des cours d’anatomie, d’embryologie, de dissection, de physiologie, d’histologie, de médecine opératoire, de pathologie externe et interne, d’obstétrique, de gynécologie, d’anatomie pathologique, de bactériologie, de parasitologie, de thérapeutique, d’hygiène, de médecine légale, de dermatologie, d’ophtalmologie, d’ORL, de pédiatrie et de déontologie. La faculté possède une bibliothèque offrant, outre des livres médicaux, diverses revues de médecine générale, dont la collection du Chinese Medical Journal, le Bulletin Médical d’Extrême-Orient (publication du centre de recherche médicale d’Hanoï), le Bulletin Médical de l’Aurore, et des revues spécialisées comme les Annales d’Obstétrique et de Gynécologiques. 1065

La troisième année, l’étudiant se forme en soignant les Chinois pauvres à l’hôpital Saint Antoine, attenant à l‘hôpital Sainte Marie, dont s’occupent les Sœurs de la Charité où il reçoit une formation clinique chaque matin de 8h à 11h ; il effectue une session dans les différents services : trois mois au Dispensaire municipal où il établit les diagnostics, deux ou trois semestres au service externe qui comprend deux salles d’opération et cent cinquante lits où il reçoit une formation en chirurgie (de nombreux malades et accidentés y sont soignés), deux ou trois semestres au service interne qui comprend également cent cinquante lits ; chaque semaine un cours spécial de clinique, effectué à partir du cas d’un ou plusieurs malades, complète les observations présentées quotidiennement par le chef de clinique interne. Après avoir passé les examens d’obstétrique et de gynécologie, l’étudiant effectue à la maternité de l’hôpital deux stages pratiques d’un mois ; le même protocole peut être réalisé à la clinique ophtalmologique et à la clinique dermatologique. Durant la sixième année de médecine, l’étudiant suit un enseignement clinique intense où le travail à l’hôpital est privilégié avec un nombre de cours réduit ; pendant le deuxième semestre, l’étudiant n’a plus de cours et se consacre, dans l’hôpital, à la préparation des derniers examens de clinique interne, chirurgicale et obstétricale. Après obtention du diplôme de docteur, l’Aurore sélectionne ses meilleurs étudiants et leur propose d’effectuer un an de stage ou d’internat à l’hôpital Sainte Marie pour assurer à tour de rôle la garde au pavillon des entrées et au pavillon d’isolement ; ce sont aussi les internes qui effectuent les gardes de nuit, supervisent les étudiants de médecine et accompagnent le professeur durant ses visites à qui ils présentent les nouveaux patients, dont ceux qui sont entrés durant la nuit. 1066

Une section de dentisterie ouvre en octobre 1933 ; rarement enseignée en Chine, cette spécialité répond à un cruel manque de praticiens scientifiques dans ce domaine. 1067 Le docteur Le Goaer, médecin dentiste de l’école de stomatologie de Paris, inaugure la clinique dentaire de l’Aurore et prend en charge l’enseignement de cette nouvelle section où la durée des études est de quatre ans portant, en théorie, sur les sciences physiques et naturelles, les sciences biologiques, les sciences appliquées à l’art dentaire ; l’enseignement pratique, dispensé à la clinique et au laboratoire de l’école, comprend la chirurgie dentaire, l’anesthésie et la dentisterie opératoire. Les étudiants qui possèdent le diplôme de docteur en médecine peuvent, en deux ou trois semestres, préparer le diplôme de chirurgien-dentiste. 1068

L’action des missionnaires offre aux médecins chinois de formation occidentale des opportunités de travail ; en 1936, les missionnaires catholiques ont établi en Chine plus de quatre cents orphelinats prenant soin de vingt cinq mille orphelins et environ deux cents hôpitaux et asiles soignant plus de quatre vingt quinze mille malades et personnes âgées ; l’église catholique assure l’hébergement d’environ quatre cent cinquante cinq mille réfugiés, accueillant cinquante mille orphelins et soixante mille nourrissons chaque année. 1069 Un tiers des médecins chinois diplômés de l’université l’Aurore ouvrent un cabinet particulier et un autre tiers travaillent dans les hôpitaux catholiques. Peu d’étudiants chinois obtiennent un poste d’enseignant à la faculté de médecine, place réservée aux médecins professeurs français ; en 1933, ils sont au nombre de trois, alors qu’il y a eu soixante dix-huit diplômés depuis 1917, 1070 mais ce nombre augmente lorsque les professeurs français quittent le pays en raison de la guerre sino-japonaise et de la seconde guerre mondiale ; après 1943, la majorité de l’enseignement et des recherches en laboratoire est assurée par des médecins chinois formés à l’Aurore et en 1945, sur les trente-six professeurs que compte la faculté de médecine, quinze sont français, nombre qui passe à dix l’année suivante ; dans la section de dentisterie, sur les neuf professeurs, un seul est français, le docteur J. Flamet et l’année suivante, le nouveau directeur de l’Institut Pasteur, le docteur Fournier, enseigne la bactériologie dans la section de médecine et de dentisterie. En 1947, la plupart des professeurs français ont quitté le pays, ils ne sont plus que quatre à poursuivre leur enseignement ; l’ensemble des postes est occupé par des médecins chinois diplômés de l’Aurore. 1071 La transmission du savoir médical français à Shanghai semble ainsi assurée, malgré l’occupation japonaise et la rétrocession de la Concession française ; grâce aux subventions du gouvernement français attaché à poursuivre l’œuvre médicale française en Chine, l’Institut Pasteur maintient sa filiale à Shanghai après 1943 mais l’arrivée des communistes au pouvoir met un terme définitif à la présence étrangère en Chine : les médecins chinois de formation occidentale sont considérés comme des traîtres à la nation chinoise, l’Aurore et l’hôpital Sainte Marie deviennent des institutions chinoises.

L’occupation japonaise et le gouvernement chinois de collaboration dirigé par Wang Jingwei entraînent de nombreuses difficultés pour l’université l’Aurore : la guerre suscite des difficultés financières, les professeurs reçoivent leur salaire de manière irrégulière mais, compréhensifs, ils continuent à assurer leurs cours ; lorsque des pressions sont exercées pour enregistrer l’université auprès des nouvelles autorités, ses responsables s’y refusent pour ne pas se soumettre au nouveau régime et le gouvernement chinois abandonne ses démarches, ce qui ne met pas fin aux tentatives japonaises de contrôle sur les activités de l’université : « Que d’invitations il fallut esquiver en prétextant des maladies, que de pressions durent être écartées, que d’ordres mêmes, etc. » écrit le docteur Malval, « il n’est pas exagéré de dire que pendant quatre ans, les autorités de l’Aurore ont vécu sous une constante menace. Visites de la gendarmerie japonaise avec ses inquisitions et ses questionnaires aussi ridicules qu’interminables, arrestations de professeurs dont les attaches avec Chunking (Chongqing) étaient par trop évidentes, arrestations d’étudiants, (…), sans compter la pression de la police pour pavoiser les jours de fêtes japonaises ou pour les anniversaires de Nankin. » 1072 Durant la guerre, L. Flamet (1938-1950) est professeur d’anatomie pathologique. Le docteur P. Chapoy (1940-1946) dirige l’hôpital Marcel Baudez, dernière réalisation en faveur de l’assistance publique, situé près de l’hôpital Sainte Marie ; 1073 chef de travaux en anatomie, il l’enseigne à la faculté de médecine ; E. Mankiewicz (1941-1946) enseigne la bactériologie dont elle dirige le laboratoire.

La Concession française est rétrocédée aux autorités chinoises le 30 juillet 1943, et, fin mars 1945, les Japonais réquisitionnent l’Aurore considérée comme un emplacement stratégique important à Shanghai ; la plupart des bâtiments sont occupés par les militaires japonais. Pour sauver les biens de l’université, les volontaires et les étudiants de l’université déménagent les cent cinquante mille livres de la bibliothèque, le matériel des laboratoires de bactériologie, de physiologie, d’anatomie pathologique, et les meubles des salles de cours et des amphithéâtres ; les pièces du Musée Heude sont déplacées pour faire fonctionner les laboratoires en son sein. Du 8 avril au 30 août, environ deux cents militaires japonais transportent des meubles, des stocks de provisions et des armes dans les locaux de l’université, creusent des tranchées et préparent des abris ; 1074 le 10 août 1945, après la capitulation du Japon, des camions commencent à emporter le matériel qu’ils avaient transporté à l’université, les meubles sont détruits sur place, les archives et tous les documents brûlés sur le terrain de football de l’Aurore ; le 30 août, un officier japonais vient remettre les clefs du bâtiment au recteur et va jusqu’à proposer de payer une somme pour l’occupation des locaux, ce que le recteur refuse, objectant que l’université a été occupée par la force. 1075

Deux nouveaux médecins, Chardronnet pour l’anatomie et Taillard pour la radiologie (1946-1949), arrivent aux côtés des anciens professeurs encore présents à Shanghai, dont le docteur Santelli qui assure les cours chirurgie, le docteur Malval qui enseigne la gynécologie et le docteur Mankiewicz qui poursuit ses cours de microbiologie. Ainsi est assurée la transmission de la médecine française à Shanghai malgré le contexte difficile de guerre civile en Chine.

Les Jésuites se sont attachés à offrir un enseignement diversifié de qualité égale à celui proposé dans les facultés françaises en créant plusieurs facultés, celle de Droit et de Lettres, celle des Sciences et celle de Médecine. Les professeurs de la faculté de médecine, confiants dans la médecine scientifique source de mieux-être, sont fiers de transmettre leur savoir en formant des médecins chinois qui deviennent eux-mêmes les artisans du développement de cette médecine en Chine ; armés des méthodes scientifiques de santé publique, ils ont pour objectif de soigner la population chinoise et de résoudre le problème majeur que représentent les épidémies. Toutefois, formés dans les centres urbains, ils préfèrent travailler en ville plutôt que servir dans les zones rurales (22% des médecins chinois de formation occidentale enregistrés se situent à Shanghai), ce qui, outre la cherté des soins et des médicaments et le facteur culturel qui amène les Chinois à consulter de préférence les médecins traditionnels dont ils ont l’habitude, fait que la médecine occidentale est rarement pratiquée dans les campagnes où résident 90% de la population chinoise. 1076

Du Moyen Age au milieu du XXème siècle, les femmes ont été écartées du monde médical, 1077 ce qui se remarque aussi à Shanghai où le docteur Mankiewicz est la seule femme médecin au sein de la communauté française : ajoutant ses compétences professionnelles à ses valeurs humanistes, elle se distingue à travers sa fonction de médecin, de chercheur et de professeur. Dans le cadre de ses recherches, elle s’intéresse à la médecine chinoise qu’elle considère comme une alternative face au contexte de pénurie lié à la guerre et fait preuve d’ingéniosité pour résister aux Japonais : elle convainc le recteur de l’Aurore de nommer à la faculté de médecine plusieurs réfugiés juifs internés par les Japonais, car ils seront ainsi autorisés à sortir pour travailler et elle prend dans son laboratoire un Autrichien juif interné dans un camp de Hongkou 1078 avec qui elle cherche les moyens de lutter contre les épidémies locales, comme la rougeole qui provoque la mort de nombreux enfants. Avec l’idée que les Chinois, rarement en contact avec cette maladie importée par les étrangers, ne peuvent se défendre tandis que les Occidentaux produisent des anticorps et que leur sérum pourrait fournir des globulines spécifiques, elle décide de se servir du placenta des nouveau-nés à défaut de pouvoir effectuer des prises de sang sur des personnes affaiblies par les privations de la guerre ; avec l’aide d’un frère jésuite, elle peut en réunir une quantité suffisante et administrer les globulines prélevées aux malades. A son retour en France, ses expériences ne laissent pas indifférent le professeur Mérieux, directeur d’une firme pharmaceutique, à qui elle présente ses résultats mais elle refuse le travail qu’il lui propose en raison de son racisme et son antisémitisme affiché et précise : « qu’on lui rapporta plus tard qu’il avait essayé de copier nos expériences, mais que cela n’avait rien donné. Pourtant, et seulement récemment, ayant appris que Mérieux avait acheté l’Institut Pasteur, Département de Production, j’ai lu qu’il avait acheté des placentas de partout dans le monde comme source de globulines et d’autres produits hématologiques. » 1079

Face à des circonstances dramatiques, elle ne manque pas de s’investir dans le domaine social et décide, avec l’accord des pères jésuites de l’université, de créer un service de gynécologie pour les jeunes étudiantes chinoises violées par les Japonais : « Des soldats japonais avaient violé plusieurs étudiantes. A part la honte que celles-ci en ressentaient, il y avait le risque d’une maladie vénérienne et celui d’une grossesse. Avant même d’en être sûres, ces jeunes filles se suicidaient en se mettant des feuilles d’or dans la bouche, ce qui obstruait les voies respiratoires et les faisait suffoquer. Je pus leur affirmer que ce n’était pas elles qui portaient la honte de tels incidents. » 1080 Face à l’abandon fréquent des nouveau-nés de sexe féminin devant les orphelinats, elle établit, en collaboration avec le tribunal chinois, quelques amies et un médecin de l’hôpital Sainte Marie, un service d’adoption pour ces bébés féminins dont une centaine vont ainsi trouver une famille. 1081 Pour elle, les différences culturelles ne sont pas un obstacle, ce qui n’est pas le cas de la majorité des étrangers qui réside en Chine ; seule femme professeur de la faculté de médecine, elle établit des liens étroits avec ses étudiantes qui, mises en confiance, lui font des confidences : elle découvre ainsi le poids de la tradition, le drame des mariages arrangés qui leur fait subir la tyrannie de leur belle-mère, les injustices et rivalités inhérentes à la cohabitation entre épouses principales, secondaires et concubines : « Ces petites chinoises, élégantes dans leur robes simples, toujours souriantes, étaient foncièrement réalistes et m’ont appris beaucoup sur l’acceptation de la vie, au point que je me demandais si on avait le droit de leur imposer nos vues européennes. Plusieurs de mes anciennes, surtout la plus douée Alice P’an, sont restées mes amies pour toute la vie, mes filles bien aimées. » 1082 en raison de leur habitude de soumission, les étudiantes ont dû mal à prendre des initiatives : « Pour les filles, l’enseignement universitaire était une chose nouvelle qui leur posait tellement de problèmes que, parfois, je me demandais si cela valait la peine.» 1083 Elle ne souhaite pas imposer son mode de pensée et sa culture à ses élèves mais tente plutôt de les comprendre. « Grâce à Alice P’an, j’appris à apprécier leur respect de la famille, de leurs aînés, leur acceptation de la vie, leur patience, leur sens de l’humour » ; 1084 les jeunes filles chinoises ne remettent pas en cause leur culture et ne cherchent pas à changer radicalement les schémas traditionnels, révolution à laquelle la société n’est pas prête ; le problème, c’est qu’il leur est impossible d’occuper des postes à responsabilité comme les hommes et de travailler à leur côté en toute égalité ; le docteur Mankiewicz choisit la voie de la patience et du respect à l’égard de ces jeunes filles.

En 1949, l’université l’Aurore est saisie par les communistes. Il faut attendre les années 80 pour qu’une réelle coopération dans le domaine de la recherche médicale s’établisse entre les deux pays.

L’enseignement des missionnaires privilégie la médecine ; 1085 or, la Chine a besoin d’une médecine préventive pour lutter contre les épidémies, un des problèmes majeurs qui touche le pays. A Shanghai, une politique de prévention est mise en œuvre par les trois municipalités, mais elle ne peut s’étendre à l’ensemble du pays ; la municipalité française lutte contre les épidémies, comme le choléra, qui peuvent affecter la communauté étrangère, et s’investit dans le traitement de la malnutrition et de la tuberculose dont souffrent les Chinois ou les Russes, population pauvre de Shanghai.

Dans le contexte impérialiste engendré par le colonialisme des nations occidentales, la médecine scientifique est favorisée et la médecine chinoise n’est pas intégrée au système de santé publique. Les médecins chinois formés à l’Aurore suscitent un réel enthousiasme à l’égard des réformes sanitaires et médicales mises en œuvre par la municipalité française auprès de la population locale, dont la confiance est renforcée par la parution de journaux et de magazines chinois traitant de sujets sur la médecine scientifique. La médecine traditionnelle, accessible financièrement à la population chinoise et partie intégrante de la culture chinoise, est tolérée, l’idée de l’interdire n’est d’ailleurs jamais évoquée par la municipalité qui n’a pas les moyens de financer un service médical et hospitalier pouvant prendre en charge l’ensemble de la population locale ; aussi, autorise-t-elle les praticiens chinois en imposant des règlements.

Une innovation importante apportée par l’université l’Aurore est l’introduction d’un code d’éthique professionnelle qui engage moralement l’étudiant portant serment à la fin de ses études ; il peut s’inscrire à la société St Luc des médecins catholiques chinois, fondée en octobre 1936, qui met en valeur le respect des principes de déontologie enseignés à l’Aurore. 1086

En ce qui concerne l’émancipation des femmes, la réalité est moins radieuse : les premières écoles de filles, dont la ‘Women’s Christian Medical College’, sont fondées par les missionnaires étrangers ; il est à noter toutefois que cette université ne forme qu’une vingtaine d’étudiantes par an. 1087 Les réformateurs chinois et les femmes éduquées reprennent le flambeau ; durant la première moitié du XXème siècle, les femmes peuvent ainsi accéder à l’éducation publique et à des emplois de cadres dans les entreprises ; cependant, bien que le mouvement du 4 mai ait proclamé la nécessité de libérer la femme, les emplois dits ‘appropriés’ restent ceux qui ne la mettent pas en contact avec les hommes ; dans la vie réelle, les femmes actives doivent encore se battre quotidiennement contre la conception bien ancrée de l’inégalité entre les sexes. 1088

Notes
1064.

AMS, U38 5 1662, Annale de Juillet 1937 des Œuvres pontificales de la Propagation de la Foi. Article : L’œuvre médicale catholique en Chine.

1065.

MAE, Mémoires du docteur Malval, Tome II, p 19.

1066.

Archives de l’école médicale n°2 de Shanghai, Annale de l’université, année 1934, pp 101-112.

1067.

Ka-che Yip, Health and National Reconstruction in Nationalist China , p 161.

1068.

Archives de l’école médicale n°2 de Shanghai, Annale de l’université, année 1934, pp 115-116.

1069.

Ka-che Yip, Health and National Reconstruction in Nationalist China , p 53.

Denise Austin, ‘Going the Second Mile : the philanthropy of Chinese Business Christians’, master degree dissertation, université de Queensland, Australie, p 32.

1070.

Archives de l’école médicale n°2 de Shanghai, Annale de l’université, année 1934, p 114.

1071.

Archives de l’école médicale n°2 de Shanghai, Bulletin médical de l’Aurore, années 1945-1946, années 1946-1947, années 1947-1948.

1072.

MAE, Mémoires du docteur Malval, Tome II, p 191-192.

1073.

AMS, U38 1 94, Rapport du service d’hygiène et d’assistance publique pour l’année 1943.

1074.

MAE, Mémoires du docteur Malval, p 192-193.

1075.

MAE, Mémoires du docteur Malval, p 193.

1076.

Christian Henriot, Belles de Shanghai , p 418.

1077.

Barbara Ehrenreich, Deirdre English, Witches, Midwives, and Nurses, A History of Women Healers , New-York, The Feminist Press at the City University of New-York, 1973.

1078.

Barbara Ehrenreich, Deirdre English, Witches, Midwives, and Nurses, A History of Women Healers , New-York, The Feminist Press at the City University of New-York, 1973, p 30.

1079.

MAE, Ecrits du docteur Mankiewicz, p 45.

1080.

MAE, Ecrits du docteur Mankiewicz, p 22.

1081.

MAE, Ecrits du docteur Mankiewicz, p 39.

1082.

MAE, Ecrits du docteur Mankiewicz, p 22.

1083.

MAE, Ecrits du docteur Mankiewicz, p 38.

1084.

MAE, Ecrits du docteur Mankiewicz, p 38.

1085.

Ka-che Yip, Health and National Reconstruction in Nationalist China , p 153.

1086.

Martine Raibaud, ‘L’enseignement catholique en Chine sous la République de 1912 à 1949.’ thèse de doctorat, Paris VII, 1991, pp 383-384.

1087.

Ka-che Yip, Health and National Reconstruction in Nationalist China , p 151.

1088.

Ling-ling Lien, ‘Searching for the New Womanhood : Career Women in Shanghai, 1912-1945’, Ph.D. University of California, 2001.