1.2 L’influence de la métacognition sur la compréhension orale

Comme la compréhension orale contient un processus mental complexe de perception, de discrimination du son et de reconstruction du sens, pour réussir à accomplir ce processus, il faut contrôler activement ce processus opérationnel en le prenant pour la cible de la conscience et en adoptant des mesures réparatrices à temps lors de la présence des problèmes. Tout cela fait partie des activités métacognitives. Par conséquent, ‘ « on peut croire que le processus d’une compréhension orale réussie est à la fois un processus d’activité cognitive et métacognitive » ’ (Lin Qiong 2002 : 41).

Parmi les stratégies métacognitives d’écoute :

« La planification » consiste en un choix adéquat des stratégies d’écoute et à la distribution raisonnable des ressources, par exemple, la prédiction avant l’écoute, le choix des stratégies et la sélection d’attention pendant l’écoute ;

« Le contrôle » consiste à l’autorégulation au cas où l’inefficacité des stratégies choisies provoquerait l’échec de la compréhension.

« L’autoévaluation » consiste à évaluer l’effet de la compréhension orale après l’écoute.

Tout comme dans les autres domaines d’apprentissage, les stratégies métacognitives d’écoute joue aussi un rôle important de régulation et de gestion dans le processus d’écoute.

De ce fait, même si les recherches empiriques sont encore relativement limitées (O’Malley 1987, Schwartz 1992, Paulauskas 1993 ; cité par Cornaire 1998 : 66) sur l’avantage d’enseigner en même temps les stratégies cognitives et les stratégies métacognitives dans les cours de compréhension orale, ‘ « il y a tout lieu de croire qu’elles constituent une aide précieuse dans les activités de compréhension orale » ’ (Cornaire et Germain 1998 : 66).

C’est justement la raison pour laquelle nous avons prêté une aussi grande attention à la fois sur l’entraînement aux stratégies métacognitives que sur celui des stratégies cognitives et affectives au cours de notre expérimentation.