1.3.2. L’affirmation de la géométrisation de la représentation du relief.

Dans le cadre de mon étude de la cartographie topographique des Alpes, la décision la plus importante de la Commission de topographie de 1802 reste d’avoir pris position pour une détermination plus géométrique du terrain en général et du relief en particulier, même si son application était limitée par les techniques de nivellement disponibles.

Au cours des sessions de la Commission, l’étude de la représentation du relief commença par la récapitulation des différents modes utilisés. Le rejet apparemment radical de la perspective cavalière, jugée insuffisante et surtout incompatible avec la projection horizontale adoptée pour la planimétrie, n’était en fait que formel, puisque ce mode de représentation n’était déjà presque plus utilisé à l’époque, surtout en cartographie topographique. La Commission recentra d’ailleurs les discussions autour du procédé des lignes de plus grande pente et du procédé plus récent des sections horizontales équidistances ou courbes isohypses, c’est-à-dire de même hauteur – ce que nous appelons les courbes de niveau.