Les opérations de géodésie complémentaire (2e et 3e ordre) et de levé topographique commencèrent dans les Alpes en 1843404, dans des conditions très différentes des opérations de géodésie de 1er ordre. Le travail en lui-même était peut-être moins lourd, mais ce fut surtout l’expérience acquise, l’exigence scientifique moindre et le renouvellement de l’encadrement qui permirent un assouplissement sensible de la pratique. La pression politique pour une couverture rapide des territoires nouvellement annexés de la Savoie et du Comté de Nice favorisa aussi une urgence qui se traduisit par une simplification des opérations. Dans les processus de dessin et de gravure des feuilles, les difficultés de la représentation de la haute montagne entraînèrent d’importantes modifications. Toutes ces adaptations soulignaient les limites de l’application d’une approche généraliste de la cartographie dans les régions très particulières de haute montagne.
A l’exception de quelques fragments levés précocement au 1 : 20 000 en 1835 pour les feuilles de Saint-Claude, Nantua et Chambéry.