2.2.2.2. Une méthode originale.
L’exploitation topographique des photographies aériennes étant une application relativement nouvelle, les GCT durent mettre au point une méthode originale pour traiter des documents qui ne présentaient pas un point de vue auquel les officiers étaient habitués, ni une homogénéité suffisante pour reprendre les techniques de la photogrammétrie terrestre. Perpétuellement améliorée pendant le conflit, cette méthode, essentiellement graphique et artisanale, était divisée en trois étapes successives :
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l’identification et le classement : l’escadrille inscrivait sur chaque cliché un numéro d’ordre reporté sur un tableau d’assemblage et d’autres informations utiles (focales, date, heure et altitude de prises de vue, orientation) ;
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l’interprétation : « l’étude raisonnée des photographies, destinée à préciser la nature exacte des éléments dont elle donne l’image, était faite par les 2e Bureaux des Etats-Majors, en collaboration avec le Service de l’Aviation, le Service de Renseignements de l’artillerie et le Groupe de Canevas de Tir »1337 ;
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la restitution : il ne s’agissait pas d’une restitution complète, mais seulement de « la mise en place sur le plan des détails cartographiques relevés sur l’épreuve »1338.