2.2.3.2. Les instruments d’interprétation.

Les opérations d’interprétation et de restitution des clichés furent l’objet d’un même effort d’uniformisation des instruments qui, dans le cas de l’interprétation, répondait à un double souci : fournir aux officiers un matériel standard pour faciliter leur instruction et adapter le mieux possible ce matériel à l’utilisation qui en était faite. Ainsi, la plaquette stéréoscopique conçue pour l’examen des clichés aériens n’était pas très différente des stéréoscopes ordinaires, mais elle permettait à tous les officiers de disposer du même modèle. En juillet 1916, le capitaine Schweisguth du GCT de la VIIe Armée mit au point un stéréoscope complexe, spécialement adapté à l’étude des photographies aériennes : il permettait d’observer deux clichés sans avoir à les assembler en un stéréogramme, ce qui faisait gagner un temps précieux, et surtout de rectifier les différences d’échelles entre les clichés par un mécanisme modifiant individuellement la hauteur de chaque cliché observé1349. Le panstéréoscope Schweisguth fut utilisé par les GCT et les sections topographiques des corps d’armée, mais les échelons inférieurs durent se contenter de la plaquette stéréoscopique.

Notes
1349.

Pour une description détaillée, voir Rapp. SGA 1914-19, p. 68. Voir également CLERC L.-P. Applications de la photographie aérienne. Op. cit., p. 126-127.