3.1.2. Levés photographiques terrestres et aériens dans les Alpes.

Le programme de 1934 instaurait des levés aériens systématiques parce qu’ils pouvaient s’appliquer à tous les types de relief, mais il ne se prononçait pas sur la place des levés photographiques terrestres que le général Bellot avait lui-même contribué à développer dans les années vingt. Ces derniers ayant été presque exclusivement utilisés dans les Alpes, mon corpus de feuilles est propice à l’étude des rapports entre les photogrammétries terrestre et aérienne dans les années trente, qui virent s’opposer deux rationalités différentes : la rationalité économique, pour laquelle l’uniformisation des méthodes de levé offrait une productivité supérieure, et la rationalité technique, pour laquelle les deux techniques étaient d’autant moins différenciables que la photogrammétrie aérienne s’était développée par analogie avec la photogrammétrie terrestre.