4.1.3.3. Remise en cause des spécifications des cartes de France : aux sources du type 1972.

Une solution beaucoup plus radicale fut rapidement envisagée. De nombreux spécialistes exprimaient une conscience aigue des rapports étroits entre les procédés de rédaction et les spécifications des cartes rédigées. Dès le début du développement de la rédaction sur couche, ils envisagèrent sous différentes modalités l’évolution de ces spécifications pour les adapter aux nouveaux procédés. La 4ème direction de l’IGN affirmait ainsi en 1961 « que c’[était] dans l’adaptation des signes conventionnels que l’on [pourrait] réaliser d’importantes économies »1630 en accélérant le tracé sur couche, regrettant que son personnel insuffisant ne lui permette pas de poursuivre ces études. Plus optimiste, Georges Alinhac écrivait en 1962 que « les factures actuelles, modelées par le dessin […] [tendraient] inévitablement, dans un avenir plus ou moins proche et plus ou moins progressivement, à s’aligner sur les modalités d’application les plus simples et les plus rationnelles du nouveau procédé »1631. Mais malgré d’importantes modifications comme la généralisation du 1 : 25 000 ou la brève adoption du très impopulaire type 1968, les spécifications des cartes de France ne connurent pas de changements orientés vers leur optimisation pour la rédaction sur couches avant l’extrême fin des années soixante et la définition du type 19721632.

Notes
1630.

Rapp. 4e dir. IGN 1961, p. 22.

1631.

ALINHAC Georges. Cartographie théorique et technique. T.2. Op. cit., p. 85.

1632.

Voir infra, « Après 1960… », 2.1.2.