Nous avons déjà vu que le type 1972 avait marqué une normalisation de l’habillage1720 et une harmonisation de la rédaction des cartes au 1 : 25 000 et 1 : 50 000, en particulier pour les signes conventionnels1721. Mais il représentait plus généralement un effort considérable de normalisation de la carte de base. Si dès les années cinquante, le nombre de couleurs utilisées s’était stabilisé à quatre avec l’adoption d’une planche de vert pour l’édition au 1 : 20 000, l’équidistance avait continué d’être très variable selon les feuilles, même au sein d’une région globalement montagneuse comme celle couverte par mon corpus (graphique 37). A partir de 1975, la publication des premières feuilles alpines du type 1972 entraîna une certaine normalisation des équidistances employées. Au 1 : 25 000, le graphique montre bien la généralisation de l’équidistance de dix mètres pour les régions montagneuses, même si des courbes intercalaires étaient parfois ajoutées dans les régions peu accidentées – le reste du territoire étant couvert avec une équidistance de cinq mètres. Au 1 : 50 000, la situation est moins claire pour les feuilles de montagne, à cause des effets de la généralisation cartographique et de l’absence de recours ponctuel aux courbes intercalaires : bien que la courbe montre une tendance à la généralisation de l’équidistance de vingt mètres, les régions les moins accidentées étaient représentées avec des courbes équidistantes de dix mètres (La Mure, Voiron).
* Le graphique représente l’évolution jusqu’en 1987 afin de souligner une tendance, mais mon corpus est loin d’être exhaustif pour la période 1980-1987 (voir supra, « Historiographie… », 2.1.5).
Voir supra, partie 4, chapitre 4.2.1.
Voir supra, « Après 1960… », 2.1.2.