2- Unité nationale et diversité culturelle 

En effet, la reconstruction de l’Unité nationale, est une question intimement liée au

Thème de la diversité culturelle de la société libanaise. Certaines parties des libanais, (généralement les Chrétiens) la perçoivent comme facteur pouvant mûrir l’unité nationale, pourtant les Musulmans pensent que cette diversité peut ébranler l’unité nationale.

Les résultats montrent que la majorité des jeunes 91,4% pensent que la diversité culturelle est un facteur pouvant mûrir l’unité nationale, face à un petit groupe de 8,6% qui la considère comme source d’ébranlement de l’unité du pays.

Nous constatons qu’il y a une divergence saillante entre les jeunes musulmans et les jeunes Chrétiens autour la diversité culturelle. Les Musulmans sont convaincus actuellement que la diversité culturelle est une source de richesse, après l’avoir considérée comme danger qui menace le pays. Ce qui encourage fortement une expérience du partage culturel et donne l’espérance d’avoir une expérience réussite.

La différence avec la répartition de référence est très significative. chi2 = 120,14, ddl = 1, 1-p = >99,99%.

Le chi2 est calculé avec des effectifs théoriques égaux pour chaque modalité.

Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 175 observations

Puisque la convergence est presque totale entre les Chrétiens et les Musulmans la diversité culturelle est un facteur pouvant mûrir l’unité nationale, la confession n’a plus une influence directe sur la question étudiée. Les résultats montrent l’égalité du pourcentage entre la majorité Maronite faisant 94,3% et la Druzes. Les chiffres sont les mêmes 91,4% entre les Orthodoxes et les Chiites. Notons, qu’ils ne sont pas très éloignés de 85,7% des jeunes Sunnites qui ne perçoivent pas la diversité culturelle comme danger sur l’unité nationale, en abandonnant une attitude longtemps adoptée dans leur confession.

En essayant de remarquer l’influence du facteur du sexe et du type d‘éducation sur l’avis des jeunes à propos de la diversité culturelle du pays, nous trouvons qu’ils n’influencent pas directement leur avis. Nous avons remarqué que la majorité des jeunes de deux sexes considèrent la diversité culturelle peut mûrir l’unité nationale. La différence entre les jeunes hommes et jeunes femmes est 8% seulement.

Concernant le type d’éducation, le pourcentage varie entre 90 et 94%. Le premier est pour les jeunes ressortissant des écoles Publiques, et le second, pour les adhérents à des écoles Privées religieuses, les deux parties considèrent que la diversité culturelle de la société libanaise peut mûrir l’unité nationale. (Voir annexe).

La dépendance n'est pas significative. chi2 = 2,19, ddl = 4, 1-p = 29,87%.

% de variance expliquée : 1,25%

Les cases encadrées en bleu (rose) sont celles pour lesquelles l'effectif réel est nettement supérieur (inférieur) à l'effectif théorique.

Attention, 5 (50.0%) cases ont un effectif théorique inférieur à 5, les règles du chi2 ne sont pas réellement applicables.

Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 175 observations.

A l’opposé de la confession, le lieu de résidence s’est avéré un facteur qui influence l’avis des jeunes concernant la question de la diversité culturelle.

En fait, ce tableau montre que la divergence entre les libanais de toutes les régions, à propos de la diversité culturelle. La majorité des jeunes, habitants à Beyrouth, au Mont Liban, au Nord, à la Békaa et au Sud du pays, ont la même attitude ‘’positive ‘’ à l’égard de la diversité culturelle en tant que facteur positif à l’unité nationale. Cependant, une minorité de 8,6% considère que la diversité culturelle peut ébranler l’unité nationale, la plupart de ce groupe minoritaire faisant 33,3% est composé des jeunes habitants au Nord du pays.

Nous concluons que la majorité des jeunes libanais de toutes les régions favorisent la diversité culturelle du pays, en oubliant les soucis du passé. Ils ne la considèrent plus comme un facteur menaçant, à l’inverse, ils la considèrent comme condition essentielle pour fonder l’unité nationale.

La dépendance est significative. chi2 = 10,40, ddl = 4, 1-p = 96,58%.

% de variance expliquée : 5,94%

Les cases encadrées en bleu (rose) sont celles pour lesquelles l'effectif réel est nettement supérieur (inférieur) à l'effectif théorique.

Attention, 5 (50.0%) cases ont un effectif théorique inférieur à 5, les règles du chi2 ne sont pas réellement applicables.

Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 175 observations.